Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

Dans le thème “Comment aider votre ado à gérer son image sur les réseaux sociaux”, cet épisode introductif aborde la notion du partage de son image.

Dans la continuité de la gestion des données de votre ado sur les réseaux sociaux, nous traitons ici son droit à l’image 

Prendre un selfie est devenu une pratique omniprésente. Qui n’a pas vu un adulte, un.e adolescent.e se prendre en photo à tout moment. Que ce soit lors d’un trajet en train ou lors d’un repas au restaurant.

Cette obsession du partage de soi influe le quotidien des adolescents qui passent parfois plus de temps à “médiatiser” leur vie sur les réseaux sociaux qu’à la vivre réellement.

Dans un monde ultra connecté, le selfie est devenu le bras armé d’échanges faciles et  rapides tout comme un moyen d’augmenter sa notoriété.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet épisode partenaire dans le thème ENQUÊTE D’ORIENTATION, nous avons interviewé Sarah Quilliec, Créatrice du Podcast Parentalité et Adolescence.

Parentalité et Adolescence, le podcast qui vous donne les outils et les clés dont vous avez besoin, grâce à des interviews d’experts sur divers sujets autour de l’adolescence. L’adolescence, c’est une période importante à la fois pour les ados mais aussi pour les parents.

Pour les parents qui le souhaitent, ce podcast va les aider à mieux comprendre ce qu’il se passe chez leurs ados et à avoir des solutions pour que ça se passe mieux.

Pour répondre à cette problématique,Sarah a décidé de mettre sa casquette de journaliste et d’aller interviewer des experts en éducation, en parentalité positive, en communication non violente…. Il y a également des témoignages de parents.

Le site : http://parentaliteetadolescence.com/

Facebook : https://www.facebook.com/parentaliteetadolescence/

Instagram : https://www.instagram.com/parentaliteetadolescence/

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Retrouvez les autres épisodes sur Enquête d’Orientation

Parmi les caractéristiques psychologiques des jeunes à haut potentiel intellectuel, il en est une qu’il est très important de prendre en compte dans une réflexion sur l’orientation parce qu’elle peut avoir un impact réel sur le bien être au travail futur. Il s’agit de leur rapport à l’autorité ou à la hiérarchie.

Il n’est pas rare que les élèves ou étudiants à haut potentiel intellectuel connaissent des difficultés dans le cadre des relations hiérarchiques. Ce n’est pas un parti pris volontaire, ce n’est pas non plus une opposition idéologique aux relations de pouvoir. Cela s’explique par leur mode de fonctionnement.

Les personnes à HPI se caractérisent par un fort attachement à leurs valeurs et à la justice.

Cette grande exigence peut les conduire à être perçus comme intransigeants, manquant de souplesse et les mettre en situation de conflit avec une autorité ne répondant pas à leurs critères moraux.

À cela s’ajoute un irrépressible besoin de comprendre.

Les personnes à haut potentiel s’interrogeront à propos de la cause de telle ou telle décision. Si la raison pour laquelle un ordre ou une consigne a été donné ne lui paraît pas justifiée, le jeune à haut potentiel risque de la critiquer, de ne pas vouloir l’appliquer ou de se désengager. C’est ce qui donne souvent aux lycéens ou étudiants HPI l’image de personnes rebelles ou rétives à l’autorité.

Une autre caractéristique rend la vie des jeunes HPI parfois un peu compliquée, leur besoin de précision et de justesse dans la définition des choses, dans le choix des termes.

Cela les rend parfois un peu difficiles à comprendre, ils peuvent être perçus comme excessivement focalisés sur des points de détail, ce qui peut rendre leur participation à un groupe compliquée, a fortiori si le groupe repose sur un fonctionnement hiérarchique.

Le problème n’est en réalité pas qu’ils refusent l’autorité. Mais plus encore que les autres, ils ont besoin de sentir que la personne qui est en position hiérarchique est compétente et légitime. La personne à HPI a besoin de reconnaître la légitimité de son supérieur pour travailler correctement avec lui.

Il est très important que l’étudiant HPI ait ces éléments en tête lors de ses études et plus encore lors de sa recherche d’emploi.

Il devra se poser la question de savoir s’il sera prêt à travailler dans une organisation très structurée et hiérarchisée. Il pourra avoir intérêt à se tourner vers des entreprises mettant en avant un management horizontal, ou permettant une grande autonomie ou encore envisager de créer sa propre entreprise.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

Qu’est ce que la multipotentialité ?

La multipotentialité est une caractéristique psychologique qui est apparue en 1972 dans les travaux des psychologues Ronald H. Frederickson et John Watson Murray Rothney.

Ce terme est utilisé pour caractériser les personnes capables d’exceller dans deux champs différents ou davantage.

Les multipotentialistes s’opposent aux spécialistes qui n’excellent que dans un seul champ.

Les personnes HPI sont très largement associées à ce trait psychologique, elles ont une quantité de centres d’intérêt beaucoup plus importants que les autres personnes.
Elles sont capables d’atteindre un niveau de compétence élevé dans chacune des activités auxquelles elles s’intéressent.

Le problème est qu’elles se lassent rapidement d’un domaine dans lequel elles ont excellé. Elles se détournent des choses une fois qu’ils ont le sentiment d’en avoir saisi l’essentiel et que la stimulation liée à la nouveauté, qui nourrissait leur soif d’apprendre commence à s’amoindrir.

Quand il s’agit de l’orientation de jeunes à haut potentiel intellectuel, il faut avoir le paramètre de la multipotentialité à l’esprit : les élèves et étudiants à HPI prennent rapidement conscience de ce trait de caractère, ce qui leur fait perdre rapidement confiance dans leur vocation. Ils se disent « Oui, je m’intéresse à ça en ce moment, mais combien de temps ça va durer ? ».


Et effectivement, la question est légitime. Il est donc important, dans la phase d’investigation, notamment lors du travail sur les centres d’intérêt de chercher à bien cibler ce qui relève de la personnalité profonde de l’adolescent.

Il faut que ces jeunes s’orientent dans des voies qui leur garantiront un renouvellement régulier des défis intellectuels et des thèmes de travail. Les personnes à haut potentiel ne seront pas des spécialistes, mais, leur capacité à explorer une discipline et les disciplines connexes, voire des domaines différents, leur donnera le talent de sortir des sentiers battus et de trouver des solutions originales.


Quand la multipotentialité semble ne pas s’exprimer

À l’inverse, la personne qui accompagne un adolescent à haut potentiel peut parfois avoir l’impression que cette multipotentialité ne s’exprime pas du tout.


Il n’est pas rare que les jeunes HPI, sous la pression sociale ou éducative, inhibent certains de leurs traits de caractère. Le jeune peut alors même donner l’impression de ne pas s’intéresser à grand-chose. Cela rend le travail sur l’orientation difficile, d’autant qu’une fois l’adolescence passée, le multipotentialiste a toutes les chances de se réveiller et l’adulte à haut potentiel de se trouver mal dans son travail.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

Le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur n’est pas un trouble au sens strict du terme, c’est un biais cognitif avec lequel doivent très souvent composer les personnes à haut potentiel intellectuel.

Être atteint de ce syndrome signifie tout simplement que l’on ne se croit pas à sa place, pire encore que l’on ne mérite pas ses réussites. On remet en cause la légitimité de ses résultats, on doute de la qualité réelle de ses productions, de son travail.

Certes, ce biais touche aussi une grande partie de la population non surdouée, mais les personnes à haut potentiel sont très largement concernées.

Le mode de fonctionnement

Leur mode de fonctionnement se caractérise par une pensée foisonnante, une hypersensibilité, une profonde aversion à l’injustice et un questionnement permanent. À cela s’ajoutent souvent du perfectionnisme et un grand sens du détail.
Ils ont également une capacité à travailler plus rapidement que la moyenne, une pensée puissante qui leur permet d’aborder des problèmes complexes avec aisance et un bon esprit de synthèse.

L’élève HPI peut dès lors avoir une perception de la difficulté des tâches intellectuelles différente de celles des autres personnes. C’est ce qui le conduit au syndrome de l’imposteur : il ne se sent pas légitime parce qu’il n’a pas eu de difficulté. En raison de l’absence d’effort qu’il ressent. Il suppose que si c’est facile pour lui, c’est facile pour tout le monde. Il a alors le sentiment de n’avoir pas de mérite particulier à réussir, voire d’avoir seulement eu de la chance.

Ce n’est bien entendu pas vrai.

Toutes ces caractéristiques réunies conduisent très fréquemment les personnes à haut potentiel à douter de leur légitimité et de la valeur réelle de leurs productions : « c’est facile à faire, tout le monde peut y arriver ! ».
Il est fréquent qu’au syndrome de l’imposteur s’ajoute le perfectionnisme, qui fait refuser aux élèves surdoués toute production ne cadrant pas avec leurs standards élevés. Ils peuvent alors se retrouver confrontés à un véritable blocage conduisant à l’échec.

En quoi cela peut-il poser problème dans un processus d’orientation ?

Parce que cela conduit fréquemment les jeunes HPI à se dévaloriser et à ne pas s’engager dans les formations qui leur permettraient d’exprimer tout leur potentiel, faute de se sentir légitimes. Pour cette raison, il est important que ces jeunes soient identifiés et accompagnés avec bienveillance de manière à leur permettre de donner toutes les chances à leur potentiel de s’épanouir.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

Qu’est ce que le HPI ?

Avoir un haut potentiel intellectuel — HPI, cela signifie avoir un quotient intellectuel supérieur à 130 sur l’échelle de Wechsler.
Une intelligence moyenne se situe entre 90 et 109. Le maximum est de 160. Le QI moyen des Français serait de 98. Le HPI concerne 2 % de la population.

On pourrait penser qu’être HPI n’a pas d’impact sur l’orientation scolaire. Il n’en est rien, c’est au contraire un paramètre important à prendre en compte pour plusieurs raisons qui relèvent directement des particularités des personnes HPI.

Lorsque l’on parle d’élèves à haut potentiel, on pense immédiatement à ces adolescents brillants, premiers de la classe à qui tout réussit. Même si cela correspond à une partie de la réalité, c’est loin de correspondre à toutes les situations. Si les élèves à haut potentiel intellectuel se caractérisent par une grande curiosité intellectuelle et des centres d’intérêt parfois atypiques, beaucoup d’entre eux mènent une scolarité banale, voire rencontrent des difficultés scolaires, en raison de l’inadaptation de l’école à leurs caractéristiques psychologiques.

La définition de potentiel

C’est là qu’il faut se souvenir de la définition du mot potentiel pour le Larousse : Qui existe virtuellement, en puissance.

Les élèves à haut potentiel ne laissent pas toujours s’exprimer leurs capacités. Ce qui peut avoir pour première conséquence de les conduire vers des orientations où leurs besoins de stimulation intellectuelle ne sont pas remplis, les condamnant à l’ennui et à un accroissement de leurs difficultés scolaires.

Le potentiel de ces élèves pourra se révéler lorsqu’ils réussiront à être dans une dynamique de stimulation, de soutien et de restauration de leur confiance en eux-mêmes.

Malheureusement, l’orientation se construit dans notre système sur ce qui a déjà été montré et non sur des résultats potentiels.

Réfléchir à l’orientation pour un élève surdoué peut donc se révéler difficile.

L’inadaptation du système scolaire à ses besoins peut le conduire à avoir un dossier scolaire ne lui permettant pas l’accès à des formations exigeantes ou sélectives alors qu’il a tout le potentiel pour y réussir. Ce sont pourtant souvent les formations de ce type qui peuvent apporter aux élèves à haut potentiel le carburant intellectuel, la motivation et l’émulation dont ils ont besoin.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

🎧 Les autres épisodes du podcast sur le thème des Hauts Potentiels Intellectuels

🎧 Les autres épisodes du podcast sur le thème de la réussite scolaire

➡️ Complétez vos connaissances sur le sujet de la réussite scolaire et des apprentissages

Retrouvez dans les prochains épisodes des contenus destinés à éclairer en quoi les adolescents à haut potentiel intellectuel font face à des particularités à prendre en considération lors de leur orientation. Seront abordés les difficultés scolaires, le syndrome de l’imposteur, la multipotentialité, et l’autorité.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

Bonjour à tous, 

C’est moi! C’est Charlotte, je suis de retour pour des épisodes témoignages de mon parcours. 

Je sais que cela fait quelque mois que la rentrée s’est faite. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. Et donc oui qui dit premier épisode de l’année dit épisode sur ma rentrée.

Comme je vous l’ai annoncé à la fin de l’année dernière, pour ceux qui ne le savent pas, je suis actuellement en première année d’école de commerce à la Défense.

Rapide retour en arrière pour savoir pourquoi je suis arrivée là et me représenter.


J’ai actuellement 19 ans, j’ai passé le bac Stmg avec comme spécialité Management, Droit et Economie et spécialisation gestion finance. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet vous pouvez écouter mes épisodes de l’année dernière et j’en ferais peut-être bientôt pour vous donner mon feedback et des possibles conseils que je peux avoir. 

Je suis à EMLV, en plein dans mon premier semestre.

Juste un rapide rappel, l’EMLV c’est École de Management du pôle universitaire Léonard de Vinci, situé à la Défense.

Si les écoles de commerce vous intéressent je vous invite à vous rendre à des journées portes ouvertes, celle de mon école, l’EMLV à lieu le 19 novembre, soit samedi prochain, je vous invite y aller. Et je serai présente.

Alors, comment suis- je arrivée là? 

Je ne voulais pas aller en prépa, je savais que travailler autant et de cette façon ne me conviendrait pas. Et je me suis posée la question d’autres voix mais je me suis rendue compte qu’aller en école de commerce était le meilleur choix pour moi. Ce que je confirme aujourd’hui après plus d’un mois et demi dans mon école. 

Nous travaillons beaucoup en collaboration, que ce soit pour s’aider ou encore en projet de groupe. Les matières sont intéressantes et pour la plupart différentes du lycée même après un bac STMG. De plus, on peut faire partie d’une ou plusieurs associations, ce qui nous permet de rencontrer du monde et de faire partie d’un projet. Je suis chez Tedx PULV. Je vous reparlerais plus en détail des écoles de commerce dans un prochain épisode.

Au regard de l’ampleur du phénomène de l’anxiété en situation de choix de carrière et de ses causes diverses, il est possible de se demander comment, en tant que parent, on peut accompagner notre enfant dans la préparation de la transition suivant la fin des études de lycée.

Dans un premier temps, il est important de clarifier son propre positionnement à l’égard du choix de carrière.

Votre parcours d’orientation a eu une influence sur votre façon de considérer le choix de carrière, et il est important de voir de quelle façon cela influence votre accompagnement de votre enfant. Par exemple, si vous aviez toujours voulu faire de longues études universitaires et que cela n’a pas été possible, il se peut que vous insistiez fortement pour que votre enfant fasse de longues études. Mais est-ce vraiment ce qu’il veut ou ce qui est le mieux pour lui? Il importe d’être conscient de son bagage et de ses souhaits pour accompagner son enfant le mieux possible.

Dans un second temps, il peut être bénéfique de limiter les questionnements au sujet du choix de carrière, et de plutôt saisir les occasions de discussion avec votre enfant lorsqu’il amène lui-même le sujet, en se plaçant d’abord dans une posture d’écoute.

L’écoute la première étape de l’accompagnement de votre enfant anxieux. En discutant avec votre enfant de son choix de carrière, tentez de rester dans l’écoute, plutôt que de chercher immédiatement à le conseiller ou régler les problèmes potentiels. Dans le cas ou votre enfant ne parle jamais de son processus d’orientation, vous pouvez introduire une discussion ouverte, en lui posant des questions comme « Comment vois-tu ton processus de choix de carrière? » ou « Quelles sont tes attentes par rapport à moi? ». Vous pouvez également profiter de cette discussion pour préciser vos attentes à son endroit. Gardez tout de même en tête l’importance de ne pas poser de questions à ce sujet tous les jours et prévoyez plutôt des moments précis de discussion et d’accompagnement ensemble.

Finalement, durant la préparation de la transition à proprement parler, vous pouvez exposer votre enfant à des modèles vocationnels qui n’ont pas suivi un parcours linéaire.

Cela peut l’aider à diminuer l’anxiété liée à la crainte de changer d’idée, éventuellement. Également, vous pouvez discuter avec lui de ses intérêts, ses aptitudes ou de ses valeurs en soulignant ce que vous observez à ce sujet. Cela peut l’aider à réfléchir sur lui-même, et ainsi améliorer sa connaissance de soi. Vous pouvez aussi déconstruire le processus de choix de carrière en étapes ou en catégories, par exemple la connaissance de soi, la connaissance du monde scolaire et du marché du travail, la prise de décision, etc. Cette façon de faire peut lui permettre de voir le choix de carrière comme un processus plutôt que comme un moment précis, et ainsi réduire le niveau d’anxiété. Il est également possible de l’encourager à tenir un journal de bord de son processus de choix de carrière, ce qui lui permettra de s’y référer en cas de besoin et de garder des traces de sa réflexion.

Pour conclure

Essentiellement, l’accompagnement de votre enfant qui présente de l’anxiété en situation de choix de carrière débute par l’écoute la plus ouverte possible de ce qu’il souhaite. Pour ce faire, certaines stratégies peuvent être utilisées, mais il est important de d’abord clarifier sa propre position face au choix de carrière.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Audrey DUPUIS

Une des particularités du phénomène de l’anxiété en situation de choix de carrière est son caractère multifactoriel. Les causes sont multiples et vont varier d’une personne à l’autre.

Certaines causes sont propres à l’histoire biographique de la personne.

Par exemple, les jeunes qui présentent une faible connaissance de soi peuvent avoir de la difficulté à départager les différentes options qui s’offrent à eux, alors qu’ils ne sont pas en mesure d’identifier en quoi les options correspondent à leurs valeurs et préférences. Cette incapacité à choisir peut contribuer à l’anxiété ressentie. Également, les jeunes qui ont une faible estime de soi peuvent douter de leur capacité à réussir dans la voie et ainsi vivre davantage d’anxiété.

D’autres causes sont davantage liées à l’entourage de l’adolescente ou de l’adolescent.

Les amis sont une influence en ce sens, alors que la comparaison sociale est fréquente chez les jeunes. Dans certain cas, le fait de constater que ses amis ont déjà réalisé leur choix de formation ou de carrière peut être anxiogène pour les jeunes qui n’ont pas encore arrêté leur choix.

Et les parents?

Les parents peuvent également représenter un facteur d’influence – positif ou négatif – relativement à l’anxiété ressentie par leur enfant en situation de choix de carrière.

Les parents sont habituellement habités de bonnes intentions, mais peuvent contribuer à l’anxiété ressentie par leurs enfants, particulièrement de deux façons. Certains parents vont s’impliquer énormément dans le parcours d’orientation de leur enfant, en le questionnant très fréquemment ou en insistant pour qu’il fasse un choix particulier. Cela peut représenter une pression supplémentaire sur le jeune, qui s’en met souvent déjà lui-même. À l’inverse, certains parents ne vont pas du tout s’impliquer dans le parcours d’orientation de leur enfant, le laissant seul avec ce choix et cette responsabilité. Ces deux positions extrêmes peuvent générer de l’anxiété chez les jeunes qui se retrouvent en situation de choix de carrière.

Enfin, certaines causes sont liées au contexte historique et social dans lequel l’adolescente ou l’adolescent évolue.

Par exemple, le fait de provenir d’un milieu socio-économique plus défavorisé, associé au prix important des études, peut être source d’anxiété pour les jeunes qui craignent de faire un choix qu’ils souhaiteront changer par la suite, ce qui occasionnera des coûts supplémentaires. Également, la société valorise certaines professions davantage que d’autres, ce qui implique que les jeunes peuvent ressentir de l’anxiété si la profession qui les intéresse est peu valorisée socialement.

Pour conclure

Il existe de nombreux autres facteurs pouvant contribuer à l’anxiété des jeunes en situation de choix de carrière, mais elles peuvent habituellement être placées dans une des trois catégories abordées. Ce dont il faut se souvenir, c’est que chaque jeune présente un profil particulier et aborde le processus de choix de carrière de de manière différente.

Dans le prochain épisode, nous vous proposerons des pistes pour accompagner les jeunes vivant de l’anxiété en situation de choix de carrière.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Audrey DUPUIS