C’est en réaction à notre série sur la gestion de l’image de soi sur les réseaux sociaux, et en particulier à notre lamentation de voir les jeunes tourner leur smartphone vers eux-même et passer à côté de la vie (et leur vie), que l’un de nos auditeurs, Marc Germanangue, Directeur Général de Moteur! nous a contacté.

J’ai immédiatement accroché avec la proposition de cette association que je découvrais. J’ai pensé que, comme moi, vous auriez envie de découvrir ce que propose Moteur!

Si vous voulez en savoir tout de suite plus, voici quelques infos et liens.

Moteur! aide les jeunes, notamment les plus vulnérables, à se construire un avenir.

Par ses différentes actions (Concours, Campus, Serious Game…) l’association renforce la confiance en soi des jeunes, réduit les inégalités sociales, facilite l’orientation scolaire et l’insertion professionnelle, répare les liens sociaux, contribue à une société de confiance.

Donner la parole aux jeunes de manière innovante, en leur proposant d’utiliser leur smartphone de façon originale et active, c’est le socle du Concours Moteur!. Depuis 7 ans, l’association propose à tous les jeunes de 14 à 22 ans de réaliser un film d’1min30 sur une personne qui les inspire.  Cet exercice nécessite de développer des qualités, aptitudes, compétences et talents.

Les jeunes qui participent au Concours Moteur! renforcent leur connaissance d’eux mêmes (confiance en soi, fierté d’avoir réalisé, capacité à faire des choix et à s’orienter…), améliorent leurs relations aux autres (travail collaboratif, relation avec la personne qui inspire, relations avec les équipes pédagogiques et les proches qui encouragent), développent des compétences notamment techniques et numériques (faire de la vidéo, du montage, du calage son avec un smartphone ; utiliser les réseaux sociaux pour communiquer et diffuser le film réalisé, etc.) 

Chaque année, 25 jeunes participants sont sélectionnés et invités au Festival de Cannes où ils reçoivent une récompense des mains de Thierry Frémaux.

Ils intègrent ensuite le Campus de la confiance, une semaine dédiée à la prise de parole et à l’expression de soi.  Des centaines de participants se voient attribuer d’autres “prix” : bourse d’étude, journée VIP chez des partenaires, invitations à des prises de parole, etc.  Et chacun ressort avec la fierté d’avoir réalisé quelque chose, d’avoir rendu hommage, d’avoir créé du lien…ils sont tous gagnants.

www.leprojetmoteur.org

https://www.youtube.com/channel/UCZYEnGjvdCo31CdURKId5yw

dans l’épisode nous parlons d’une vidéo en particulier, la voici : Talia et sa professeure de sports : https://www.youtube.com/watch?v=BfKkK34aY0o

Dans l’épisode suivant de AZIMUT nous diffusons le manifeste de Moteur! lu par Grand Corps Malade.

Bonne écoute!

Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

Dans le thème “Comment aider votre ado à gérer son image sur les réseaux sociaux” , cet épisode nous répondons à la question: Comment faire prendre conscience du sujet à votre ado ?

  • L’identité numérique des adolescents passe essentiellement par l’image. Une image, même effacée, a toujours le risque de réapparaître. Que ce soient les stories sur Instagram, les vidéos TikTok, les photos ou vidéos envoyées sur Snapchat car Internet n’oublie pas. Demandez lui de réfléchir avant de publier une photo ou vidéo : aimerait-il la voir réapparaître dans 10 ans ?
  • Avec les filtres proposés par ces applications, c’est une image sublimée qui est mise en valeur, différente de la réalité. Vouloir ressembler à tout prix à un modèle peut avoir un impact négatif sur l’estime de soi ! Les filtres proposés par les réseaux sociaux faussent l’image de soi. Ils sont à utiliser avec parcimonie !
  • On parle d’hypersexualisation quand des mineurs se représentent dans des tenues vestimentaires et postures qui ne sont pas adaptées à leur âge parce que très sexualisées et stéréotypées dans le but d’imiter des stars ou influenceurs admirés. Cette hypersexualisation peut déboucher sur des commentaires et/ou tentatives de contacts malveillants. 
  • Les réseaux sociaux incitent à dévoiler son intimité et sa vie privée ! Une demande de partage de photos intimes ? C’est non ! Nul ne sait où elles seront diffusées. Intime = ce qu’on ne montre pas en public

Que faire concrètement ?

Voici quelques conseils et idées

  • Une photo prise avec son smartphone enregistre beaucoup d’informations, dont sa géolocalisation si elle est activée. Ne se géolocaliser que si nécessaire.
  • Toujours demander l’autorisation avant de publier et d’identifier quelqu’un sur une photo/vidéo.
  • N’autoriser que ses proches à voir ses publications, photos, vidéos et opinions ;

Interrogez le sur comment fait-il quand il veut conserver une image envoyée par quelqu’un d’autre ? S’est-il  déjà demandé à qui appartiennent les images qu’il publie ? Et vous, avez-vous une bonne pratique du droit à l’image ?

En bonus, et pour entamer la discussion avec votre enfant nous indiquerons dans les notes de cet épisode le lien vers une vidéo de la CNIL

CNIL: réfléchissez avant de cliquer !

Sources : Livre “La famille tout écran” du centre pour l’éducation aux médias et à l’information. Ressources du site Internet sans crainte

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

Dans le thème “Comment aider votre ado à gérer son image sur les réseaux sociaux” , cet épisode nous répondons à la question:  En quoi est-ce important de leur donner un cadre ?

La frontière entre le selfie gentillet et le bashing (harcèlement, insultes etc) est parfois mince.

Une réputation est aussi facile à construire qu’à déconstruire sur le Net.

C’est donc à nous, parents, à rester vigilants et continuer à communiquer avec nos enfants sur l’impact des selfies. Leur rappeler la prudence. Car une fois envoyé, le selfie ne leur appartient plus vraiment et peut être récupéré et reposté avec une intention malveillante.

Rappelons que la loi donne à tous un droit à l’image. C’est-à-dire un droit pour toute personne de consentir ou non à la diffusion de son image. Par ailleurs, les mineurs ne sont pas responsables de leur image. Les responsables de l’enfant doivent donner leur accord écrit pour toute diffusion.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

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Dans le thème “Comment aider votre ado à gérer son image sur les réseaux sociaux”, nous répondons à la question :  Pourquoi les ados adorent les selfies ? 

Ce genre photographique a énormément de succès, en particulier chez les jeunes car les applications offrent la possibilité de retravailler son selfie sans difficulté et rapidement. Grâce aux filtres et autres, tout est possible.

Toutes les situations de vie en société de la plus publique à la plus intime font l’objet de selfies. Il s’agit pour les jeunes de faire part de leur créativité de manière ludique et banale.

En se prenant continuellement en photo, l’adolescent (comme l’adulte) se balade sur le fil entre l’intimité et le public, entre l’individuel et le collectif. Ici l’enjeu est notre ego, notre estime de soi. Et ce d’autant plus si le selfie est posté sur les réseaux sociaux. Car leur économie est basée sur la gratification, la récompense grâce aux likes et commentaires ; ce qui conduit l’utilisateur à se connecter de plus en plus souvent et longtemps.

Au yeux de l’adolescent, le selfie est le type de publication la plus prisée car il provoque le plus de réactions. De cette manière faire des selfies est un moyen de socialisation des adolescents entre eux et également de se créer une communauté. 

Tous portent un regard sur les uns et les autres dans l’espoir d’être reconnus  et aimés. A noter qu’il y a ceux qui en maîtrisent les codes devenant ainsi populaires. Puis il y a aussi (la grande majorité) ceux qui regardent ces mises en scènes et confirment leur appartenance au groupe grâce à leurs commentaires laissés.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

Dans le thème “Comment aider votre ado à gérer son image sur les réseaux sociaux”, cet épisode introductif aborde la notion du partage de son image.

Dans la continuité de la gestion des données de votre ado sur les réseaux sociaux, nous traitons ici son droit à l’image 

Prendre un selfie est devenu une pratique omniprésente. Qui n’a pas vu un adulte, un.e adolescent.e se prendre en photo à tout moment. Que ce soit lors d’un trajet en train ou lors d’un repas au restaurant.

Cette obsession du partage de soi influe le quotidien des adolescents qui passent parfois plus de temps à “médiatiser” leur vie sur les réseaux sociaux qu’à la vivre réellement.

Dans un monde ultra connecté, le selfie est devenu le bras armé d’échanges faciles et  rapides tout comme un moyen d’augmenter sa notoriété.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet épisode partenaire dans le thème ENQUÊTE D’ORIENTATION, nous avons interviewé Sarah Quilliec, Créatrice du Podcast Parentalité et Adolescence.

Parentalité et Adolescence, le podcast qui vous donne les outils et les clés dont vous avez besoin, grâce à des interviews d’experts sur divers sujets autour de l’adolescence. L’adolescence, c’est une période importante à la fois pour les ados mais aussi pour les parents.

Pour les parents qui le souhaitent, ce podcast va les aider à mieux comprendre ce qu’il se passe chez leurs ados et à avoir des solutions pour que ça se passe mieux.

Pour répondre à cette problématique,Sarah a décidé de mettre sa casquette de journaliste et d’aller interviewer des experts en éducation, en parentalité positive, en communication non violente…. Il y a également des témoignages de parents.

Le site : http://parentaliteetadolescence.com/

Facebook : https://www.facebook.com/parentaliteetadolescence/

Instagram : https://www.instagram.com/parentaliteetadolescence/

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Retrouvez les autres épisodes sur Enquête d’Orientation

Parmi les caractéristiques psychologiques des jeunes à haut potentiel intellectuel, il en est une qu’il est très important de prendre en compte dans une réflexion sur l’orientation parce qu’elle peut avoir un impact réel sur le bien être au travail futur. Il s’agit de leur rapport à l’autorité ou à la hiérarchie.

Il n’est pas rare que les élèves ou étudiants à haut potentiel intellectuel connaissent des difficultés dans le cadre des relations hiérarchiques. Ce n’est pas un parti pris volontaire, ce n’est pas non plus une opposition idéologique aux relations de pouvoir. Cela s’explique par leur mode de fonctionnement.

Les personnes à HPI se caractérisent par un fort attachement à leurs valeurs et à la justice.

Cette grande exigence peut les conduire à être perçus comme intransigeants, manquant de souplesse et les mettre en situation de conflit avec une autorité ne répondant pas à leurs critères moraux.

À cela s’ajoute un irrépressible besoin de comprendre.

Les personnes à haut potentiel s’interrogeront à propos de la cause de telle ou telle décision. Si la raison pour laquelle un ordre ou une consigne a été donné ne lui paraît pas justifiée, le jeune à haut potentiel risque de la critiquer, de ne pas vouloir l’appliquer ou de se désengager. C’est ce qui donne souvent aux lycéens ou étudiants HPI l’image de personnes rebelles ou rétives à l’autorité.

Une autre caractéristique rend la vie des jeunes HPI parfois un peu compliquée, leur besoin de précision et de justesse dans la définition des choses, dans le choix des termes.

Cela les rend parfois un peu difficiles à comprendre, ils peuvent être perçus comme excessivement focalisés sur des points de détail, ce qui peut rendre leur participation à un groupe compliquée, a fortiori si le groupe repose sur un fonctionnement hiérarchique.

Le problème n’est en réalité pas qu’ils refusent l’autorité. Mais plus encore que les autres, ils ont besoin de sentir que la personne qui est en position hiérarchique est compétente et légitime. La personne à HPI a besoin de reconnaître la légitimité de son supérieur pour travailler correctement avec lui.

Il est très important que l’étudiant HPI ait ces éléments en tête lors de ses études et plus encore lors de sa recherche d’emploi.

Il devra se poser la question de savoir s’il sera prêt à travailler dans une organisation très structurée et hiérarchisée. Il pourra avoir intérêt à se tourner vers des entreprises mettant en avant un management horizontal, ou permettant une grande autonomie ou encore envisager de créer sa propre entreprise.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

Qu’est ce que la multipotentialité ?

La multipotentialité est une caractéristique psychologique qui est apparue en 1972 dans les travaux des psychologues Ronald H. Frederickson et John Watson Murray Rothney.

Ce terme est utilisé pour caractériser les personnes capables d’exceller dans deux champs différents ou davantage.

Les multipotentialistes s’opposent aux spécialistes qui n’excellent que dans un seul champ.

Les personnes HPI sont très largement associées à ce trait psychologique, elles ont une quantité de centres d’intérêt beaucoup plus importants que les autres personnes.
Elles sont capables d’atteindre un niveau de compétence élevé dans chacune des activités auxquelles elles s’intéressent.

Le problème est qu’elles se lassent rapidement d’un domaine dans lequel elles ont excellé. Elles se détournent des choses une fois qu’ils ont le sentiment d’en avoir saisi l’essentiel et que la stimulation liée à la nouveauté, qui nourrissait leur soif d’apprendre commence à s’amoindrir.

Quand il s’agit de l’orientation de jeunes à haut potentiel intellectuel, il faut avoir le paramètre de la multipotentialité à l’esprit : les élèves et étudiants à HPI prennent rapidement conscience de ce trait de caractère, ce qui leur fait perdre rapidement confiance dans leur vocation. Ils se disent « Oui, je m’intéresse à ça en ce moment, mais combien de temps ça va durer ? ».


Et effectivement, la question est légitime. Il est donc important, dans la phase d’investigation, notamment lors du travail sur les centres d’intérêt de chercher à bien cibler ce qui relève de la personnalité profonde de l’adolescent.

Il faut que ces jeunes s’orientent dans des voies qui leur garantiront un renouvellement régulier des défis intellectuels et des thèmes de travail. Les personnes à haut potentiel ne seront pas des spécialistes, mais, leur capacité à explorer une discipline et les disciplines connexes, voire des domaines différents, leur donnera le talent de sortir des sentiers battus et de trouver des solutions originales.


Quand la multipotentialité semble ne pas s’exprimer

À l’inverse, la personne qui accompagne un adolescent à haut potentiel peut parfois avoir l’impression que cette multipotentialité ne s’exprime pas du tout.


Il n’est pas rare que les jeunes HPI, sous la pression sociale ou éducative, inhibent certains de leurs traits de caractère. Le jeune peut alors même donner l’impression de ne pas s’intéresser à grand-chose. Cela rend le travail sur l’orientation difficile, d’autant qu’une fois l’adolescence passée, le multipotentialiste a toutes les chances de se réveiller et l’adulte à haut potentiel de se trouver mal dans son travail.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

Le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur n’est pas un trouble au sens strict du terme, c’est un biais cognitif avec lequel doivent très souvent composer les personnes à haut potentiel intellectuel.

Être atteint de ce syndrome signifie tout simplement que l’on ne se croit pas à sa place, pire encore que l’on ne mérite pas ses réussites. On remet en cause la légitimité de ses résultats, on doute de la qualité réelle de ses productions, de son travail.

Certes, ce biais touche aussi une grande partie de la population non surdouée, mais les personnes à haut potentiel sont très largement concernées.

Le mode de fonctionnement

Leur mode de fonctionnement se caractérise par une pensée foisonnante, une hypersensibilité, une profonde aversion à l’injustice et un questionnement permanent. À cela s’ajoutent souvent du perfectionnisme et un grand sens du détail.
Ils ont également une capacité à travailler plus rapidement que la moyenne, une pensée puissante qui leur permet d’aborder des problèmes complexes avec aisance et un bon esprit de synthèse.

L’élève HPI peut dès lors avoir une perception de la difficulté des tâches intellectuelles différente de celles des autres personnes. C’est ce qui le conduit au syndrome de l’imposteur : il ne se sent pas légitime parce qu’il n’a pas eu de difficulté. En raison de l’absence d’effort qu’il ressent. Il suppose que si c’est facile pour lui, c’est facile pour tout le monde. Il a alors le sentiment de n’avoir pas de mérite particulier à réussir, voire d’avoir seulement eu de la chance.

Ce n’est bien entendu pas vrai.

Toutes ces caractéristiques réunies conduisent très fréquemment les personnes à haut potentiel à douter de leur légitimité et de la valeur réelle de leurs productions : « c’est facile à faire, tout le monde peut y arriver ! ».
Il est fréquent qu’au syndrome de l’imposteur s’ajoute le perfectionnisme, qui fait refuser aux élèves surdoués toute production ne cadrant pas avec leurs standards élevés. Ils peuvent alors se retrouver confrontés à un véritable blocage conduisant à l’échec.

En quoi cela peut-il poser problème dans un processus d’orientation ?

Parce que cela conduit fréquemment les jeunes HPI à se dévaloriser et à ne pas s’engager dans les formations qui leur permettraient d’exprimer tout leur potentiel, faute de se sentir légitimes. Pour cette raison, il est important que ces jeunes soient identifiés et accompagnés avec bienveillance de manière à leur permettre de donner toutes les chances à leur potentiel de s’épanouir.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

Qu’est ce que le HPI ?

Avoir un haut potentiel intellectuel — HPI, cela signifie avoir un quotient intellectuel supérieur à 130 sur l’échelle de Wechsler.
Une intelligence moyenne se situe entre 90 et 109. Le maximum est de 160. Le QI moyen des Français serait de 98. Le HPI concerne 2 % de la population.

On pourrait penser qu’être HPI n’a pas d’impact sur l’orientation scolaire. Il n’en est rien, c’est au contraire un paramètre important à prendre en compte pour plusieurs raisons qui relèvent directement des particularités des personnes HPI.

Lorsque l’on parle d’élèves à haut potentiel, on pense immédiatement à ces adolescents brillants, premiers de la classe à qui tout réussit. Même si cela correspond à une partie de la réalité, c’est loin de correspondre à toutes les situations. Si les élèves à haut potentiel intellectuel se caractérisent par une grande curiosité intellectuelle et des centres d’intérêt parfois atypiques, beaucoup d’entre eux mènent une scolarité banale, voire rencontrent des difficultés scolaires, en raison de l’inadaptation de l’école à leurs caractéristiques psychologiques.

La définition de potentiel

C’est là qu’il faut se souvenir de la définition du mot potentiel pour le Larousse : Qui existe virtuellement, en puissance.

Les élèves à haut potentiel ne laissent pas toujours s’exprimer leurs capacités. Ce qui peut avoir pour première conséquence de les conduire vers des orientations où leurs besoins de stimulation intellectuelle ne sont pas remplis, les condamnant à l’ennui et à un accroissement de leurs difficultés scolaires.

Le potentiel de ces élèves pourra se révéler lorsqu’ils réussiront à être dans une dynamique de stimulation, de soutien et de restauration de leur confiance en eux-mêmes.

Malheureusement, l’orientation se construit dans notre système sur ce qui a déjà été montré et non sur des résultats potentiels.

Réfléchir à l’orientation pour un élève surdoué peut donc se révéler difficile.

L’inadaptation du système scolaire à ses besoins peut le conduire à avoir un dossier scolaire ne lui permettant pas l’accès à des formations exigeantes ou sélectives alors qu’il a tout le potentiel pour y réussir. Ce sont pourtant souvent les formations de ce type qui peuvent apporter aux élèves à haut potentiel le carburant intellectuel, la motivation et l’émulation dont ils ont besoin.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

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