Retrouvez dans les prochains épisodes des contenus destinés à éclairer en quoi les adolescents à haut potentiel intellectuel font face à des particularités à prendre en considération lors de leur orientation. Seront abordés les difficultés scolaires, le syndrome de l’imposteur, la multipotentialité, et l’autorité.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Denis BODAR

Bonjour à tous, 

C’est moi! C’est Charlotte, je suis de retour pour des épisodes témoignages de mon parcours. 

Je sais que cela fait quelque mois que la rentrée s’est faite. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. Et donc oui qui dit premier épisode de l’année dit épisode sur ma rentrée.

Comme je vous l’ai annoncé à la fin de l’année dernière, pour ceux qui ne le savent pas, je suis actuellement en première année d’école de commerce à la Défense.

Rapide retour en arrière pour savoir pourquoi je suis arrivée là et me représenter.


J’ai actuellement 19 ans, j’ai passé le bac Stmg avec comme spécialité Management, Droit et Economie et spécialisation gestion finance. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet vous pouvez écouter mes épisodes de l’année dernière et j’en ferais peut-être bientôt pour vous donner mon feedback et des possibles conseils que je peux avoir. 

Je suis à EMLV, en plein dans mon premier semestre.

Juste un rapide rappel, l’EMLV c’est École de Management du pôle universitaire Léonard de Vinci, situé à la Défense.

Si les écoles de commerce vous intéressent je vous invite à vous rendre à des journées portes ouvertes, celle de mon école, l’EMLV à lieu le 19 novembre, soit samedi prochain, je vous invite y aller. Et je serai présente.

Alors, comment suis- je arrivée là? 

Je ne voulais pas aller en prépa, je savais que travailler autant et de cette façon ne me conviendrait pas. Et je me suis posée la question d’autres voix mais je me suis rendue compte qu’aller en école de commerce était le meilleur choix pour moi. Ce que je confirme aujourd’hui après plus d’un mois et demi dans mon école. 

Nous travaillons beaucoup en collaboration, que ce soit pour s’aider ou encore en projet de groupe. Les matières sont intéressantes et pour la plupart différentes du lycée même après un bac STMG. De plus, on peut faire partie d’une ou plusieurs associations, ce qui nous permet de rencontrer du monde et de faire partie d’un projet. Je suis chez Tedx PULV. Je vous reparlerais plus en détail des écoles de commerce dans un prochain épisode.

Au regard de l’ampleur du phénomène de l’anxiété en situation de choix de carrière et de ses causes diverses, il est possible de se demander comment, en tant que parent, on peut accompagner notre enfant dans la préparation de la transition suivant la fin des études de lycée.

Dans un premier temps, il est important de clarifier son propre positionnement à l’égard du choix de carrière.

Votre parcours d’orientation a eu une influence sur votre façon de considérer le choix de carrière, et il est important de voir de quelle façon cela influence votre accompagnement de votre enfant. Par exemple, si vous aviez toujours voulu faire de longues études universitaires et que cela n’a pas été possible, il se peut que vous insistiez fortement pour que votre enfant fasse de longues études. Mais est-ce vraiment ce qu’il veut ou ce qui est le mieux pour lui? Il importe d’être conscient de son bagage et de ses souhaits pour accompagner son enfant le mieux possible.

Dans un second temps, il peut être bénéfique de limiter les questionnements au sujet du choix de carrière, et de plutôt saisir les occasions de discussion avec votre enfant lorsqu’il amène lui-même le sujet, en se plaçant d’abord dans une posture d’écoute.

L’écoute la première étape de l’accompagnement de votre enfant anxieux. En discutant avec votre enfant de son choix de carrière, tentez de rester dans l’écoute, plutôt que de chercher immédiatement à le conseiller ou régler les problèmes potentiels. Dans le cas ou votre enfant ne parle jamais de son processus d’orientation, vous pouvez introduire une discussion ouverte, en lui posant des questions comme « Comment vois-tu ton processus de choix de carrière? » ou « Quelles sont tes attentes par rapport à moi? ». Vous pouvez également profiter de cette discussion pour préciser vos attentes à son endroit. Gardez tout de même en tête l’importance de ne pas poser de questions à ce sujet tous les jours et prévoyez plutôt des moments précis de discussion et d’accompagnement ensemble.

Finalement, durant la préparation de la transition à proprement parler, vous pouvez exposer votre enfant à des modèles vocationnels qui n’ont pas suivi un parcours linéaire.

Cela peut l’aider à diminuer l’anxiété liée à la crainte de changer d’idée, éventuellement. Également, vous pouvez discuter avec lui de ses intérêts, ses aptitudes ou de ses valeurs en soulignant ce que vous observez à ce sujet. Cela peut l’aider à réfléchir sur lui-même, et ainsi améliorer sa connaissance de soi. Vous pouvez aussi déconstruire le processus de choix de carrière en étapes ou en catégories, par exemple la connaissance de soi, la connaissance du monde scolaire et du marché du travail, la prise de décision, etc. Cette façon de faire peut lui permettre de voir le choix de carrière comme un processus plutôt que comme un moment précis, et ainsi réduire le niveau d’anxiété. Il est également possible de l’encourager à tenir un journal de bord de son processus de choix de carrière, ce qui lui permettra de s’y référer en cas de besoin et de garder des traces de sa réflexion.

Pour conclure

Essentiellement, l’accompagnement de votre enfant qui présente de l’anxiété en situation de choix de carrière débute par l’écoute la plus ouverte possible de ce qu’il souhaite. Pour ce faire, certaines stratégies peuvent être utilisées, mais il est important de d’abord clarifier sa propre position face au choix de carrière.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Audrey DUPUIS

Une des particularités du phénomène de l’anxiété en situation de choix de carrière est son caractère multifactoriel. Les causes sont multiples et vont varier d’une personne à l’autre.

Certaines causes sont propres à l’histoire biographique de la personne.

Par exemple, les jeunes qui présentent une faible connaissance de soi peuvent avoir de la difficulté à départager les différentes options qui s’offrent à eux, alors qu’ils ne sont pas en mesure d’identifier en quoi les options correspondent à leurs valeurs et préférences. Cette incapacité à choisir peut contribuer à l’anxiété ressentie. Également, les jeunes qui ont une faible estime de soi peuvent douter de leur capacité à réussir dans la voie et ainsi vivre davantage d’anxiété.

D’autres causes sont davantage liées à l’entourage de l’adolescente ou de l’adolescent.

Les amis sont une influence en ce sens, alors que la comparaison sociale est fréquente chez les jeunes. Dans certain cas, le fait de constater que ses amis ont déjà réalisé leur choix de formation ou de carrière peut être anxiogène pour les jeunes qui n’ont pas encore arrêté leur choix.

Et les parents?

Les parents peuvent également représenter un facteur d’influence – positif ou négatif – relativement à l’anxiété ressentie par leur enfant en situation de choix de carrière.

Les parents sont habituellement habités de bonnes intentions, mais peuvent contribuer à l’anxiété ressentie par leurs enfants, particulièrement de deux façons. Certains parents vont s’impliquer énormément dans le parcours d’orientation de leur enfant, en le questionnant très fréquemment ou en insistant pour qu’il fasse un choix particulier. Cela peut représenter une pression supplémentaire sur le jeune, qui s’en met souvent déjà lui-même. À l’inverse, certains parents ne vont pas du tout s’impliquer dans le parcours d’orientation de leur enfant, le laissant seul avec ce choix et cette responsabilité. Ces deux positions extrêmes peuvent générer de l’anxiété chez les jeunes qui se retrouvent en situation de choix de carrière.

Enfin, certaines causes sont liées au contexte historique et social dans lequel l’adolescente ou l’adolescent évolue.

Par exemple, le fait de provenir d’un milieu socio-économique plus défavorisé, associé au prix important des études, peut être source d’anxiété pour les jeunes qui craignent de faire un choix qu’ils souhaiteront changer par la suite, ce qui occasionnera des coûts supplémentaires. Également, la société valorise certaines professions davantage que d’autres, ce qui implique que les jeunes peuvent ressentir de l’anxiété si la profession qui les intéresse est peu valorisée socialement.

Pour conclure

Il existe de nombreux autres facteurs pouvant contribuer à l’anxiété des jeunes en situation de choix de carrière, mais elles peuvent habituellement être placées dans une des trois catégories abordées. Ce dont il faut se souvenir, c’est que chaque jeune présente un profil particulier et aborde le processus de choix de carrière de de manière différente.

Dans le prochain épisode, nous vous proposerons des pistes pour accompagner les jeunes vivant de l’anxiété en situation de choix de carrière.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Audrey DUPUIS

Rencontrez Audrey DUPUIS

Conseillère d’orientation et Professeure adjointe au département d’enseignement au secondaire et des ressources humaines

Faculté des sciences de l’éducation à l’université de Moncton au Canada

Audrey est membre du Collectif des Spécialistes en Orientation

Audrey Dupuis est détentrice d’un doctorat en éducation et professeure à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Moncton.

Aussi conseillère d’orientation, elle mène des recherches touchant le phénomène de l’anxiété en situation de choix de carrière chez les adolescentes et adolescents.

Elle s’intéresse également au counseling de carrière groupal, aux transitions scolaires et professionnelles et à l’accompagnement en orientation des individus en situation de vulnérabilité.

Elle inscrit ses travaux dans une perspective de justice sociale et de développement de nouvelles capacités à agir.

Où se déroulent les accompagnements avec Audrey ?

Audrey accompagne en présentiel ou à distance.

Pour entrer en contact avec Audrey


Les épisodes proposés par Audrey


Qui a peur de Parcoursup?

Vous avez tressailli en lisant le nom de ce site controversé? Vous avez des frissons rien qu’à l’idée d’y jeter un oeil? Vous préférez attendre le dernier moment pour découvrir ce site?

J’ai si peur que vous ne passiez à côté de ses nombreuses ressources si utiles pour définir le projet d’orientation de votre ado que j’ai décidé de vous offrir le guide des 10 secrets sur Parcoursup. 

Ce qu’est et ce que n’est pas Parcoursuppage 4
SECRET #1 : le site Parcoursup est accessible à tous & 365 jours par anpage 5
SECRET #2 : la procédure Parcoursup est clairement annoncée avec des vidéospage 6
SECRET #3 : avec quelques définitions, le vocabulaire parcoursup est plus clairpage 7
SECRET #4 : un moteur de recherche de formations puissant & multiformepage 8
SECRET #5 : les trésors contenus dans les fiches de présentation de chaque formationpage 9
SECRET #6 : le rapport public d’examen des vœux en 2022 par établissementpage 10
SECRET #7 : la plateforme de données associée à Parcoursuppage 11
SECRET #8 : 3 sites à connaitre en complément de Parcoursuppage 12
SECRET #9 : Parcours+ : le site d’orientation dédié aux futurs étudiants en reconversionpage 13
SECRET #10 : les bonnes pratiques à adopter pour vivre Parcoursup (plus) sereinementpage 14

C’est gratuit et c’est ici : https://azimut-podcast.com/guide-des-10-secrets/

Bonne écoute!

Un épisode un peu spécial pour vous inviter à écouter un autre podcast : Le podcast Pourquoi pas moi animé par Charlotte Desrosiers.

Dans l’épisode 93 elle interview la fondatrice du podcast AZIMUT sur son parcours professionnel et sa vie personnelle.

Une invitation à mieux connaître celle qui est la voix pour trouver sa voie.

C’est ici : https://pourquoipasmoi.co/podcast-perrine-corvaisier.html

Bonne écoute!

Dans cet épisode, nous répondons à la question :  Comment concilier cette quête identitaire de l’ado à la protection de ses données? 

Pour protéger les données personnelles de votre enfant, il faut paramétrer ses réseaux sociaux

Voici quelques conseils et idées

  • Utiliser un avatar et un pseudo plutôt qu’une vraie photo et vrais prénom, nom
  • Mettre son compte en privé quand cela est possible
  • N’accepter que les contacts de personnes que vous connaissez déjà dans la vraie vie
  • N’utiliser pas les mêmes mots de passe et changez les régulièrement
  • Créer une adresse email spéciale pour ses réseaux.
  • Explorer ensemble les options de paramétrage et discuter de ce qui est le mieux pour protéger sa vie privée.

Pour rester connectés à votre ado, engagez une conversation sur le concept de gratuité. A-t-il déjà entendu “Quand c’est gratuit, c’est toi le produit” ? À son avis, pourquoi sont-ils gratuits ? Comment ils se financent ? 

En bonus

Pour entamer la discussion avec votre enfant nous vous conseillons la video : Culture Décode – Les réseaux sociaux connaissent-ils la couleur de mon slip ?

Source : Livre “restons connectés” dans les Carnets “Habiter autrement la planète”

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet épisode, nous répondons à la question : En quoi nos données sont une richesse?

Il faut garder à l’esprit que ce qui permet aux réseaux sociaux de rester gratuit est la richesse des données collectées.

En s’inscrivant sur Insta, Tiktok et Cie votre ado leur communique de nombreuses données personnelles qu’ils vont leur permettre d’envoyer des contenus ciblés et vendre de la publicité

Par ailleurs, il s’agit une économie de l’attention : les algorithmes vont enregistrer les « clics » et les « likes » de l’internaute pour proposer le même type de contenus par la suite, afin que l’utilisateur reste connecté le plus longtemps possible. Et ainsi vendre de la publicité

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet épisode, nous répondons à la question : Pourquoi faut-il prendre conscience de la portée de nos actes sur Internet?

Toutes nos recherches sont sauvegardées, tous nos déplacements sont géolocalisés. Nous vivons désormais dans une société de contrôle qui va bien au-delà de l’État ou de notre employeur. Ce contrôle est devenu généralisé. L’épouse qui surveille les Whatsapp de son mari, les parents qui géocalisent leur ado grâce à une application, la collègue qui vérifie les vacances de son équipe sur les réseaux sociaux…

Alors que faire ?

Faut-il se couper de tout objet numérique et par la même interdire à nos enfants toute vie numérique et ainsi revenir au monde “d’avant” ? Evidemment que non.

Des scandales ont éclaté montrant que les plateformes peuvent être défaillantes et ont des difficultés à conserver et protéger les données de leurs utilisateurs. Avoir un pseudo c’est dépassé. Aujourd’hui sont omniprésents les filtres numériques qui permettent de travestir les identités. Il n’a jamais été aussi difficile d’être sûr à 100% de l’identité réelle de la personne avec laquelle nous conversons au sein des espaces numériques.

Pour rappel

Il est interdit de s’inscrire aux services des réseaux sociaux avant 13 ans 

En France, l’âge de la majorité numérique est de 15 ans. A partir de cet âge votre ado devient responsable de ses donnés en ligne

Vous et votre enfant avez le droit de refuser l’utilisation de vos données et à l’effacement de vos données. Ce que la loi a appelé le droit à l’oubli

Éduquer les jeunes au numérique

Éduquer les jeunes au numérique, c’est réfléchir à leurs côtés, pour les aider à trouver un juste équilibre entre leur quête identitaire, qui doit respecter le consentement de chacun et le droit à dire non, et la liberté à se protéger. 

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR