Pour préparer les examens d’accès à l’université publique en Espagne

UNE ANNÉE DE CÉSURE EN ESPAGNE

Comment mettre à profit cette année de césure en Espagne pour préparer les examens d’accès à l’université publique en Espagne.

Si leurs résultats du bac leurs permettent un accès au cursus de leur choix dans une université publique en Espagne, les lycéens ne vont souvent pas avoir d’autre choix que de passer les examens d’accès à ces universités publiques.

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • le positionnement qualité et prix des universités publiques en Espagne
  • la présentation des épreuves appelées les PCE (Pruebas de Competencias Específicas).
  • les options pour préparer ces épreuves

Pourquoi l’université publique?

Pour certains étudiants postuler dans une université publique espagnole est l’option privilégiée, soit pour des raisons financières (les universités privées en Espagne sont contrôlées par l’État espagnol et d’un niveau général élevé mais il faut compter plusieurs milliers d’euros par an de frais de scolarité), soit par conviction personnelle.

Si leurs résultats du bac leurs permettent un accès au cursus de leur choix dans une université publique en Espagne, ils ne vont souvent pas avoir d’autre choix que de passer les examens d’accès à ces universités publiques.

Les PCE ou Pruebas de Competencias Específicas

Pour intégrer une université publique sur un cursus sélectif, voir très sélectif en Espagne, il est indispensable de passer des examens espagnols pour les étrangers. Ces épreuves sont appelées les PCE (Pruebas de Competencias Específicas).

Pour se préparer à ces épreuves il existe des cours spécifiques qui peuvent permettre dans un premier temps d’améliorer son espagnol (langue de rédaction des sujets proposés aux examens) et ensuite de préparer ces épreuves spécifiques qui ont généralement lieu fin mai / début juin.

Une année de césure en Espagne est donc très utile, voire bien souvent nécessaire pour intégrer une université publique espagnole.

Elle permet non seulement d’atteindre le niveau d’espagnol requis, bien souvent un B2, pour intégrer une université publique en Espagne, mais aussi de mettre toutes les chances du côté de la réussite de ses épreuves de Pruebas de Competencias Especificas qui permettront à l’étudiant d’augmenter sa note d’accès à l’université et d’ainsi mettre toutes les chances du côté de son admission dans le cursus de son choix dans une université publique en Espagne.

Faire le choix de préparer les Pruebas de Competencias Espeficas n’est pas une garantie de succès, mais ne pas les passer est presque toujours synonyme d’échec dans l’admission au cursus souhaité dans une université publique en Espagne.

Les options de préparations

Il existe des options de préparation à distance, avec plus ou moins d’autonomie pour l’étudiant. Certaines propositions de formation pour les Pruebas de Competencias Especificas passent pas des parcours totalement autonomes avec des plateformes sur lesquelles l’étudiant se connecte aux contenus d’où il veut, étudie par lui-même et s’auto-évalue. D’autres propositions se font à distance mais avec un suivi personnel de la part de professeurs.

Il existe des options présentielles et ce sont les plus recherchées en raison de l’organisation proposée. Le premier niveau de formation qu’elles proposent se centre sur le niveau d’espagnol et, lorsque celui-ci est suffisant (minimum B1 en général) les cours de préparation des épreuves de Pruebas de Competencias Especificas débuteront. C’est en principe la formule qui donne le plus de résultats le plus rapidement et c’est pour cette raison qu’elle est généralement plébiscitée par les étudiants qui veulent mettre toutes les chances du côté de leur admission dans une université publique en Espagne.

La liste des épisodes consacrés à ce thème

Vous pouvez poursuivre votre recherche sur Une année de césure en Espagne avec ces articles disponibles en audio et à l’écrit.

Une année de césure peut être réalisée en France avec une année de service civique par exemple. Elle peut également être mise en œuvre dans de nombreux pays du monde et notamment en Espagne où il existe plusieurs options.

Un épisode vous propose des informations pratiques telles que les dates et les modalités de candidature. Il vous présente aussi des informations pratiques, comme des options d’hébergement, pour séjourner en Espagne dans le cadre d’une année de césure.

Un épisode vous présente des options pour maîtriser l’espagnol pour intégrer des cursus sélectifs en Espagne et pour y réussir ses études.

Un épisode vous propose d’identifier des domaines dans lesquels l’étudiant pourra découvrir des options qui lui permettront ensuite de choisir la spécialité qui lui correspond vraiment avant qu’il ne s’engage dans une voie.

Un épisode présente des options identifiées pour réaliser un stage en entreprise ou du bénévolat en Espagne car, oui, c’est possible aussi.

Un épisode est consacré à l’accès aux études vétérinaires, compliqué (aussi) en Espagne. Nous vous présentons des solutions spécifiques pour préparer ses admissions dans cette filière en Espagne.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Nathalie Sanchez

Pour découvrir des domaines d’études afin de choisir sa future spécialité

UNE ANNÉE DE CÉSURE EN ESPAGNE

Comment mettre à profit cette année de césure en Espagne pour découvrir des spécialités et choisir ensuite celle qui vous convient le mieux.

Ces programmes, plus ou moins longs, sont une excellente manière de préparer son entrée dans les études supérieures car elles permettent d’affiner ses connaissances dans un domaine d’étude spécifique et donc d’affiner son choix de formation.

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • les programmes de 1 an dans le domaine du Design
  • les ateliers à destination des étudiants intéressés par le domaine digital
  • les cursus préalables aux formations dans les domaines du commerce et du droit 

Dans le domaine du Design

Il existe des programmes de 1 an dans le domaine du Design qui s’adressent aux étudiants souhaitant faire des études dans ce domaine mais qui n’ont pas encore préétablies leurs préférences. 

Ce programme permet donc de tester l’ensemble des spécialisations en design de produit, design d’intérieur, graphique et mode ; pour ensuite choisir la voie qui correspond le mieux à l’étudiant. Ce programme est proposé en anglais à Madrid et Barcelone. Les étudiants y étudient toutes les facettes artistiques, plastiques, conceptuelles et techniques du domaine du design.

Ce cursus a une structure à la fois théorique et pratique ainsi qu’une méthodologie “learning by designing” enseignée par des grands professionnels du secteur du Design en Espagne. L’objectif de cette proposition est d’apprendre à utiliser les outils nécessaires et essentiels dans chacune des spécialités du design : mode, intérieurs, produits et graphique et d’aider l’étudiant à mieux choisir sa préférence dans l’un des domaines du design. Il y construit également un portfolio transversal.

A l’issue de cette année les étudiants peuvent passer en 2ème année de licence du domaine du design qu’ils souhaitent parmi les 5 domaines précédemment mentionnés. 

Toujours dans le domaine du design il existe des programmes plus courts avec des cours d’été spécialisés dans le domaine du design (mode, intérieurs, produit et graphique) proposés en anglais aux étudiants de 15 à 18 ans qui veulent développer leurs compétences artistiques. Ces cours ont une durée de deux semaines ont lieu à Madrid les matins, ce qui permet aux étudiants de prendre des cours d’espagnol ou de profiter de Madrid l’après-midi.

Dans le domaine du digital

D’autres écoles proposent des ateliers à destination des étudiants intéressés par le domaine digital : Design de personnages, Animation 3D, Bandes dessinées et Manga, Design digital et Motion Graphics, Création d’un jeu vidéo avec Unreal Engine, Hacking School. Ces cours ont généralement une durée de deux semaines se déroulent à Madrid les matins, ce qui permet aux étudiants de prendre des cours d’espagnol ou de profiter de Madrid l’après-midi.

Commerce et ou Droit

Enfin les futurs étudiants qui le souhaitent peuvent en savoir plus sur les différentes formations et métiers dans les domaines du commerce et du droit avant de commencer leurs études. Des écoles de commerce proposent ces programmes en anglais tel que le Global Governance & Law Experience, l’International Business Experience, l’International Summer Programme, aux jeunes de 15 à 18 qui hésitent entre des cursus de management et/ou droit, qui veulent découvrir le concret d’études de commerce international ou encore pour ceux qui ont un projet de création d’entreprise qui en parallèle pourront commencer à  assimiler des notions de base dont ils auront besoin pour leurs futures études et apprendre à les mettre en oeuvre.

Ces programmes, plus ou moins longs, sont une excellente manière de préparer son entrée dans les études supérieures car elles permettent d’affiner ses connaissances dans un domaine d’étude spécifique et donc d’affiner son choix de formation.

La liste des épisodes consacrés à ce thème

Vous pouvez poursuivre votre recherche sur Une année de césure en Espagne avec ces articles disponibles en audio et à l’écrit.

Une année de césure peut être réalisée en France avec une année de service civique par exemple. Elle peut également être mise en œuvre dans de nombreux pays du monde et notamment en Espagne où il existe plusieurs options.

Un épisode vous propose des informations pratiques telles que les dates et les modalités de candidature. Il vous présente aussi des informations pratiques, comme des options d’hébergement, pour séjourner en Espagne dans le cadre d’une année de césure.

Un épisode vous présente des options pour maîtriser l’espagnol pour intégrer des cursus sélectifs en Espagne et pour y réussir ses études.

Un épisode vous présente des solutions pour que le candidat puisse préparer les examens d’accès à l’université publique en Espagne et augmenter ses chances d’admission dans celles-ci.

Un épisode présente des options identifiées pour réaliser un stage en entreprise ou du bénévolat en Espagne car, oui, c’est possible aussi.

Un épisode est consacré à l’accès aux études vétérinaires, compliqué (aussi) en Espagne. Nous vous présentons des solutions spécifiques pour préparer ses admissions dans cette filière en Espagne.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Nathalie Sanchez

Dans l’objectif de maîtriser l’espagnol pour réussir ses études en Espagne

UNE ANNÉE DE CÉSURE EN ESPAGNE

Comment mettre à profit cette année de césure en Espagne pour maîtriser l’espagnol dans le but d’étudier et réussir ses études en Espagne.

Lorsqu’un étudiant décide d’étudier en Espagne, par choix ou par dépit de ne pouvoir accéder à un cursus identique en France, il doit être conscient que sa candidature sera évaluée en 1er lieu par rapport à son niveau d’espagnol. 

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • les niveaux en espagnol attendus par les différentes formations
  • comment choisir une école d’espagnol
  • apprendre l’espagnol au sein d’une famille d’accueil en Espagne

L’évaluation du niveau en espagnol

Lorsqu’un étudiant décide d’étudier en Espagne, par choix ou par dépit de ne pouvoir accéder à un cursus identique en France, il doit être conscient que sa candidature sera évaluée en 1er lieu par rapport à son niveau d’espagnol. L’espagnol sera même, pour quelques cursus dans certaines universités, un pré-requis d’admissibilité : si l’étudiant n’a pas le niveau d’espagnol (généralement le niveau B1 ou le niveau B2 et parfois même le niveau C1) sa candidature sera automatiquement écartée. Il faut savoir que peu d’étudiants ont un niveau B1 acquis en fin de terminale, encore moins y ont un niveau B2 acquis, quant au niveau C1 il est très rarement constaté chez les lycéens en France.

Par conséquent pour accéder à une formation de commerce (C1 exigé) en espagnol, de vétérinaire de journalisme de dentaire ou d’ingénieur (B2 souvent demandé) ou encore de kinésithérapie de pharmacie ou de tourisme (B1 souvent demandé) en espagnol, un lycéen français à intérêt à partir en année de césure en Espagne pour travailler son espagnol et à progresser afin d’atteindre le niveau nécessaire à son admission.

L’année de césure en Espagne permet au futur candidat de progresser plus vite car il va à la fois pouvoir profiter de cours d’espagnol et l’immersion dans la langue et la culture espagnole vont lui permettre de progresser encore plus et encore plus vite. Il améliorera ses compétences en grammaire, conjugaison mais aussi en communication et compréhension orale.

Le choix d’une école de qualité

Choisissez une école d’espagnol de qualité (Elles ne le sont pas toutes, certaines écoles ont plus de commerciaux pour vous faire signer un engagement que de professeurs de qualité et vous risquer d’y parler plus anglais qu’espagnol). Les cours d’espagnol doivent être dispensés des professeurs natifs et certifiés. Vous devez pouvoir participer à des activités culturelles en langue espagnole pour améliorer votre connaissance de la culture et trouver ainsi du sens qui vous permettra de prendre du plaisir à parler espagnol pour progresser encore plus vite.

Nous vous conseillons aussi de choisir de vous loger dans une famille d’accueil (cela peut être au format « au pair » pour réduire les coûts) pendant votre séjour linguistique en Espagne. Cela favorisera vos progrès car cela prolongera votre apprentissage en dehors de la salle de classe et vous donnera la chance de découvrir la vraie culture et la vraie langue espagnole !

Certaines écoles proposent des cours d’espagnol et une fois un niveau minimum atteint des cours spécifiques en fonction du cursus envisagé par l’étudiant (sciences pour les formations en santé par exemple) peuvent aussi être envisagés.

Nous conseillons de commencer cette immersion dès la mi-septembre de l’année précédent votre rentrée en université en Espagne et le plus longtemps possible afin d’avoir le meilleur niveau pour mettre ainsi toutes les chances du côté de la réussite de vos études en Espagne : à partir du niveau B2 acquis il est plus facile d’étudier et de réussir ses examens en Espagne, même si vous avez été admis avec un niveau inférieur.

La liste des épisodes consacrés à ce thème

Vous pouvez poursuivre votre recherche sur Une année de césure en Espagne avec ces articles disponibles en audio et à l’écrit.

Une année de césure peut être réalisée en France avec une année de service civique par exemple. Elle peut également être mise en œuvre dans de nombreux pays du monde et notamment en Espagne où il existe plusieurs options.

Un épisode vous propose des informations pratiques telles que les dates et les modalités de candidature. Il vous présente aussi des informations pratiques, comme des options d’hébergement, pour séjourner en Espagne dans le cadre d’une année de césure.

Un épisode vous propose d’identifier des domaines dans lesquels l’étudiant pourra découvrir des options qui lui permettront ensuite de choisir la spécialité qui lui correspond vraiment avant qu’il ne s’engage dans une voie.

Un épisode vous présente des solutions pour que le candidat puisse préparer les examens d’accès à l’université publique en Espagne et augmenter ses chances d’admission dans celles-ci.

Un épisode présente des options identifiées pour réaliser un stage en entreprise ou du bénévolat en Espagne car, oui, c’est possible aussi.

Un épisode est consacré à l’accès aux études vétérinaires, compliqué (aussi) en Espagne. Nous vous présentons des solutions spécifiques pour préparer ses admissions dans cette filière en Espagne.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Nathalie Sanchez

Quand et comment s’y prendre

UNE ANNÉE DE CÉSURE EN ESPAGNE

Quand et comment s’y prendre, les conditions (quelle période de l’année entamer les démarches, quel niveau d’espagnol est demandé, les spécificités éventuelles de l’Espagne en matière de logement…)

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • les objectifs d’une année de césure en Espagne
  • les formations nommées « Foundation programs ». 
  • le coût et les moyens de minimiser cette dépense
  • le planning pour organiser une année de césure

Une année de césure ou « gap year » ce ne sont pas des vacances, ce n’est pas une année sabbatique, même vous choisissez l’Espagne, pays où la vie au quotidien est généralement très agréable.

Quels sont généralement les avantages mis en avant pas les étudiants qui choisissent de réaliser une année de césure en Espagne ?

Améliorer son niveau de langue, devenir autonome et auto-discipliné, apprendre à s’ouvrir aux autres pour s’enrichir, tester un métier avant de continuer ses études, mieux définir son orientation scolaire, enrichir son CV sont les motifs le plus souvent avancés.

Vous voyez que pour la majorité d’entre eux une année de césure en Espagne est bien une année mise à profit pour se préparer et atteindre des objectifs prédéfinis.

L’objectif majoritairement évoqué est une meilleure et plus rapide préparation en langue espagnole dans le cas d’un projet d’études en Espagne qui le nécessite. Cependant, ce n’est pas le seul objectif qui peut être recherché avec cette option et obtenu grâce à elle.

Les étudiants profitent de plus en plus des programmes permettant d’aller en cours et d’y découvrir différents cursus, différentes matières et de pouvoir ainsi mieux choisir par la suite des études en connaissant les contenus d’enseignement.

C’est ce que proposent, par exemple, des formations nommées « Foundation programs ».

Il s’agit de formations d’un an, généralement délivrées au sein des universités, et qui ouvrent ensuite les portes du cursus choisi en cas de réussite aux examens. Ce type de programme peut convenir par exemple aux étudiant n’étant pas encore sûrs à 100% de leur choix d’orientation universitaire. Cette proposition permet aussi aux parents de se rassurer en sachant que leurs enfants sont dans un cadre scolaire classique.

Faire une année de césure en Espagne, peut avoir un coût très variable en fonction de ce que l’étudiant va faire au cours de celle-ci.

S’il choisit de travailler pour se forger une expérience et pour se donner du temps pour réfléchir sur son orientation, le coût est moindre car il y aura une entrée de revenus réguliers.

En revanche, prendre des cours d’espagnol ou aller dans un programme de « Foundation Program » ou faire tout type d’activité organisé par un organisme aura un coût de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros. A cela il faut prévoir un minimum de 400 euros par mois pour vivre et entre 500 et 1000 euros par mois pour se loger. Une option très utilisée par les étudiants en années de césure est celle des familles d’accueil pour lesquels le tarif en ½ pension va démarrer à 900 euros par mois.

Les programmes d’années de césure sont tous personnalisables et pour la plupart d’entre eux vous pouvez obtenir des 1ères informations dès le mois de janvier. Rien en vous obligera toutefois à vous décider à ce moment-là, vous pourrez souvent vous décider plus tard, par exemple à la publication des résultats de Parcoursup s’ils ne correspondent pas à vos attentes ou lors de l’obtention de résultats d’admission négatifs lors de candidatures en Espagne. Il est généralement possible d’activer certaines des options d’années de césure en Espagne jusqu’au mois de septembre.

La liste des épisodes consacrés à ce thème

Vous pouvez poursuivre votre recherche sur Une année de césure en Espagne avec ces articles disponibles en audio et à l’écrit.

Une année de césure peut être réalisée en France avec une année de service civique par exemple. Elle peut également être mise en œuvre dans de nombreux pays du monde et notamment en Espagne où il existe plusieurs options.

Un épisode vous présente des options pour maîtriser l’espagnol pour intégrer des cursus sélectifs en Espagne et pour y réussir ses études.

Un épisode vous propose d’identifier des domaines dans lesquels l’étudiant pourra découvrir des options qui lui permettront ensuite de choisir la spécialité qui lui correspond vraiment avant qu’il ne s’engage dans une voie.

Un épisode vous présente des solutions pour que le candidat puisse préparer les examens d’accès à l’université publique en Espagne et augmenter ses chances d’admission dans celles-ci.

Un épisode présente des options identifiées pour réaliser un stage en entreprise ou du bénévolat en Espagne car, oui, c’est possible aussi.

Un épisode est consacré à l’accès aux études vétérinaires, compliqué (aussi) en Espagne. Nous vous présentons des solutions spécifiques pour préparer ses admissions dans cette filière en Espagne.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Nathalie Sanchez

Une année de césure n’est pas une année de vacances!

UNE ANNÉE DE CÉSURE EN ESPAGNE

Une année de césure peut être réalisée en France avec une année de service civique par exemple. Elle peut également être mise en œuvre dans de nombreux pays du monde et notamment en Espagne où il existe plusieurs options.

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • les raisons qui poussent à envisager une année de césure
  • les formats que peuvent prendre une année de césure en Espagne
  • présentation des épisodes qui composent cette série

Il est parfois utile d’envisager une année de césure, aussi appelée “Gap year”.

Choisir cette option peut être motivé par une diversité de raisons parmi lesquelles : un manque de maturité du projet de l’étudiant, le besoin de faire une pause après un parcours compliqué à l’adolescence ou juste au lycée, un manque de maturité du futur étudiant, la nécessité de travailler un projet d’orientation car ce travail n’a pas été anticipé, un manque de préparation pour répondre à un ou plusieurs des pré-requis d’admission…

Cette option très pratiquée par les étudiants dans les pays d’Europe du Nord n’a pas encore toujours très bonne presse pour les étudiants en France et surtout pour leurs parents. Elle présente cependant peu d’inconvénients et de nombreux avantages, notamment, celui de baisser le niveau de stress pour l’étudiant et sa famille.

Car, non, une année de césure n’est pas une année de vacances.

Si l’objectif de celle-ci est clair et si sa préparation fait l’objet du sérieux nécessaire à sa réussite, elle est une excellente base pour la suite du parcours de formation d’un étudiant.

Une année de césure peut être réalisée en France avec une année de service civique par exemple. Elle peut aussi être mise en œuvre dans de nombreux pays du monde et notamment en Espagne où il existe plusieurs options telles que nous allons vous les présenter dans une série d’épisodes sur le thème : Une année de césure en Espagne

La liste des épisodes consacrés à ce thème

Vous pouvez poursuivre votre recherche sur Une année de césure en Espagne avec ces articles disponibles en audio et à l’écrit.

Un épisode vous propose des informations pratiques telles que les dates et les modalités de candidature. Il vous présente aussi des informations pratiques, comme des options d’hébergement, pour séjourner en Espagne dans le cadre d’une année de césure.

Un épisode vous présente des options pour maîtriser l’espagnol pour intégrer des cursus sélectifs en Espagne et pour y réussir ses études.

Un épisode vous propose d’identifier des domaines dans lesquels l’étudiant pourra découvrir des options qui lui permettront ensuite de choisir la spécialité qui lui correspond vraiment avant qu’il ne s’engage dans une voie.

Un épisode vous présente des solutions pour que le candidat puisse préparer les examens d’accès à l’université publique en Espagne et augmenter ses chances d’admission dans celles-ci.

Un épisode présente des options identifiées pour réaliser un stage en entreprise ou du bénévolat en Espagne car, oui, c’est possible aussi.

Un épisode est consacré à l’accès aux études vétérinaires, compliqué (aussi) en Espagne. Nous vous présentons des solutions spécifiques pour préparer ses admissions dans cette filière en Espagne.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Nathalie Sanchez

Interview sur le sommeil à l’adolesence du Docteur REY, président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance

J’ai interviewé le Docteur Rey, neurologue, ancien responsable du centre du sommeil à l’hôpital de la Timone à Marseille et actuellement président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance.

La transcription de notre échange est ci-dessous.

Vous trouverez également le lien vers le site l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance avec de nombreuses ressources sur le sommeil.

Bonjour Docteur, je voulais aujourd’hui parler avec quelqu’un de très sachant à propos du sommeil des adolescents. On est de nombreux parents à se poser la question en voyant nos adolescents passer des heures sur leurs lits, mais pas forcément pour y dormir et on se demande ce que ça peut générer, ce que cela peut empêcher ou favoriser ? Aujourd’hui on essaye de trouver des réponses avec vous. Je vais commencer par vous demander de vous présenter.

Bonjour, je suis le docteur Rey et j’ai été responsable du centre du sommeil à l’hôpital de la Timone à Marseille. Je suis neurologue et actuellement je suis président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance qui est un institut qui regroupe l’ensemble des forces de sommeil, c’est à dire des sociétés savantes, des associations de patients pour promouvoir le sommeil à la fois auprès du grand public mais également auprès des institutions. Parce que souvent, au niveau des institutions, on a eu du mal à comprendre l’importance du sommeil et donc cela fait partie de notre force d’avoir été un peu écoutés ces derniers temps, en particulier par la Direction générale de la santé et l’Éducation nationale.

Est-ce que vous pourriez nous éclairer sur ce qui se passe à l’adolescence vis à vis du sommeil ? Est ce qu’il y a des choses physiologiques qui se passent, qui perturbent ce sommeil profond qu’ont nos petits enfants ou ce besoin de sommeil qu’ont nos enfants ?

Tout à fait. L’adolescence est une période de réorganisation des rythmes parce qu’il apparaît de nouvelles hormones qui sont les hormones sexuelles et qui elles mêmes vont avoir un rythme, pas seulement chez la jeune femme jeune fille, ou là c’est plus évident, mais également chez le jeune homme. Et cette remise en phase, cette apparition d’un nouveau rythme hormonal va devoir s’intégrer avec l’ensemble des rythmes biologiques qui nous constituent, donc dont le rythme veille-sommeil. Et donc, il y a un important remaniement du rythme veille-sommeil à l’adolescence.

Donc ça veut dire que je crois que c’est la mélatonine qui favorise le sommeil est perturbée par ces autres hormones qui prennent un peu sa place.

Tout à fait, on observe à l’adolescence un retard physiologique de la sécrétion de la mélatonine. La mélatonine, c’est l’hormone de la nuit, elle est sécrétée quand il fait noir et c’est pour ça que nous sommes des animaux diurnes. C’est à dire qu’on est réveillés la journée et qu’on dort la nuit. Et à l’adolescence, ce signal qui est le moment de dormir est décalé. Et c’est pour ça que très naturellement, l’adolescent va avoir tendance à avoir des difficultés à s’endormir le soir.

Et à se réveiller aussi. D’après ce que j’ai compris, c’est ça, il y a un espèce de décalage horaire?

Complètement et donc ils vont avoir tendance en effet à faire la grasse matinée beaucoup plus facilement que plus tard, quand on aura fini l’adolescence et que tous ces rythmes hormonaux ont repris leur cours plus habituel. Cette espèce de grande modification va entraîner un décalage. Un des problèmes auxquels on est confronté, c’est que notre société favorise le décalage, donc des couchers tardifs. Et donc bien entendu, va augmenter cette tendance physiologique au décalage chez adolescents. Malheureusement, on les attend en classe à 8 h à peu près, donc ça veut dire qu’ils n’ont pas de grasse-mat la semaine.

Qu’est ce que ce manque de sommeil va générer, à part leur mauvaise humeur, en matière d’apprentissage et ce qu’on pourrait appeler de réussite scolaire ?

Alors le sommeil est un instant privilégié pour consolider ce que vous avez appris dans la journée. En 20 ans, on a largement étayé ces données. Et donc, si vous n’avez pas dormi assez, vous n’avez pas consolidé assez et donc vous avez oublié ce que vous avez fait dans la journée. C’est ce que j’explique très régulièrement à mes étudiants que bachoter toute la nuit pour réviser un examen est parfaitement illusoire, car je ne vais pas consolider ce que je vais apprendre. Et le lendemain, à l’examen en plus, je serai fatigué. C’est à dire que ce que j’avais appris dans la journée d’avant, ce que j’avais appris éventuellement la veille au soir, mais pas en me couchant très tard, va être non consolidé et donc je pourrais pas m’en servir. Donc, il est très important avant vraiment d’essayer de passer une bonne nuit.

Par contre, le fait de relire son cours le soir, est ce que c’est une bonne méthode ?

Oui, c’est une bonne méthode parce que vous allez en effet réactiver vos systèmes de mémoire et donc le sommeil va les consolider puisque vous venez de les apprendre. Oui, c’est quelque chose très important. Et donc le sommeil est quelque chose de capital à la fois pour le fonctionnement de notre cerveau. Avec cet apprentissage, le fait d’être en manque de sommeil fait qu’on a du mal à se concentrer et donc on voit très bien à quel point le manque de sommeil fait que j’ai du mal à apprendre et j’ai du mal à consolider. Donc c’est sûr qu’on comprend tout à fait l’échec scolaire des gens qui ne dorment pas assez. Et donc l’avenir n’est pas forcément à ceux qui se lèvent à l’aube, en particulier chez l’adolescent, ça, ce n’est pas possible. Et puis il faut voir que, comme vous l’avez dit, le manque de sommeil a aussi des répercussions sur notre notre humeur, sur notre anxiété. Donc on est beaucoup plus anxieux. Donc vous êtes beaucoup plus stressé pour passer un examen. Si vous manquez de sommeil, vous êtes beaucoup plus triste et vous vous sentez beaucoup plus nul parce que vous manquez de sommeil. Parce qu’en fait, vous avez envie de faire que de dormir. Et donc ce manque de sommeil a des répercussions sur notre santé mentale qui est très importante. Mais ça a également des répercussions sur notre santé physique. Avec deux grandes découvertes au fil des dernières années, c’est d’une part le fait que manquer de sommeil favorise l’obésité. Ça vous fait grossir. Alors que si on a une nuit où on manque de sommeil, une nuit blanche, on vit le jour, on a plutôt tendance à maigrir. Mais par contre, la privation chronique de sommeil, le manque chronique de sommeil va favoriser l’obésité, favoriser le diabète. Et puis, dans un autre domaine, ça va diminuer l’efficacité de notre système immunitaire. Donc on fera plus facilement des infections si on manque de sommeil.

Donc un gros impact sur la santé, en plus de cette capacité à mémoriser et à régénérer le cerveau, ou en tout cas entretenir le cerveau. Les jeunes à cet âge-là sont dans une optique de tester plein de nouvelles choses dans leur vie. Donc ils peuvent être tentés de commencer à fumer, de boire de l’alcool, de tester d’autres substances qui peuvent être nocives. On imagine qu’ils sont aussi beaucoup sur leurs téléphones portables, les écrans, les séries, etc. Qu’est ce que tout ça a réellement comme impact sur la qualité du sommeil ?

C’est quelque chose de très important parce que c’est vrai que l’adolescence est une période dans lequel on va avoir des difficultés d’endormissement puisqu’on est beaucoup plus du soir. Et très souvent, on a du mal un peu à démarrer le sommeil et on se rend compte qu’un certain nombre d’adolescents vont avoir tendance à boire ou à fumer du cannabis pour favoriser l’endormissement, ce qui est tout à fait préjudiciable parce que le sommeil derrière est de très mauvaise qualité. Et donc on a l’impression d’améliorer les choses, et en fait on améliore pas du tout les choses, et on a un sommeil de mauvaise qualité derrière. Et donc il vaut beaucoup mieux avoir une activité diurne intense qui va favoriser le sommeil plutôt que d’avoir une faible activité diurne qui va bien entendu perturber le sommeil. Un deuxième point important, bien entendu, ce sont les écrans, qui fait que les écrans sont enrichis en lumière bleue. Et cette lumière bleue, c’est la lumière du ciel le matin. Et à ce moment là, la mélatonine arrête sa sécrétion du fait que c’est levé puisque la mélatonine est sécrétée quand il fait nuit, quand il fait noir et donc lever de regarder un écran va encore décaler la sécrétion de mélatonine. Alors il est très important q’u’il y ait une espèce de couvre feu digital  avant d’aller se coucher de façon à ne pas augmenter ce retard dans la sécrétion de mélatonine.

On sait que pour certains étudiants ont beaucoup de travail et que c’est compliqué pour eux d’arrêter les écrans à 20 h. Est ce que les lunettes qu’ils pourraient porter avec les protections font un vrai filtre, sont utiles ou est ce que ça c’est pas suffisant, en tous les cas pour empêcher la mélatonine ?

C’est utile, mais c’est déjà une utilité assez limitée. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que l’adolescent ne va pas pouvoir se coucher à 20 h. Donc éventuellement on va laisser un certain nombre d’écrans parce qu’en plus on a augmenté de façon considérable l’usage des écrans, ne serait ce que pour travailler. Donc on ne peut pas dire à l’adolescent ” il ne faut pas que tu fasses des devoirs sur écran” parce que ça va être compliqué. D’autre part, c’est vrai que c’est un lieu d’échange, mais il nous semble important qu’on ne passe pas directement des écrans au lit pour dormir parce qu’à ce moment là, on va sentir une insomnie, une difficulté à s’endormir et ça va être très affolant. Donc il faut prévoir un temps calme entre le moment où on décide cet arrêt des écrans, d’arrêter les stimulations parce que les écrans, non seulement on les regarde, mais on entend la musique et puis éventuellement on bouge avec nos mains et donc on est très stimulé devant un écran. Et parce qu’on écrit, on répond. En plus très souvent, les adolescents ont deux écrans, d’une part le téléphone portable sur lequel ils répondent et puis un écran d’ordinateur sur lequel on regarde un film. Donc il faut arrêter cette sur-stimulation et essayer de lire ou écouter de la musique, mais de faire une activité que j’appelle mono sensorielle. Parce que si vous n’avez que les yeux qui sont stimulés, ça permet d’endormir toute la partie du cerveau qui décode les sons et puis d’endormir la sensibilité du corps. Donc ça, ça me semble être quelque chose de très important qu’il y ait une activité mono sensorielle pendant au moins une heure avant de chercher à s’endormir.

Le changement de rythme entre la semaine et le week end. On peut imaginer que nos enfants la semaine ne dorment pas suffisamment parce qu’on les réveille le matin. Est ce qu’il est préférable de les laisser dormir à satiété ? On va dire le week end ? Ou est ce que ce changement de durée de sommeil est finalement néfaste ?

Alors ce changement n’est pas néfaste, mais c’est son organisation qui est néfaste. Quand on arrive à faire des grasses matinées tellement longues que la matinée n’existe plus et à ce moment là on a de véritables inversions. C’est à dire qu’on dit à l’adolescent “demain c’est dimanche, donc tu vas pas en classe, donc tu peux te lever tard”, donc il va se coucher encore plus tard, il va se lever excessivement tard et éventuellement en fin de matinée, voire début d’après midi et après le soir on lui dit “mais demain tu vas en classe, alors il va falloir que tu te couches tôt”, il ne va pas pouvoir dormir. Et il croit du coup que ses systèmes de sommeil sont cassés. Donc ce qu’il faut faire pour éviter ça, c’est que la matinée existe toujours. Donc j’invite les parents à ouvrir la chambre de l’adolescent pour que la lumière du jour puisse pénétrer à partir de 10 h 30 le dimanche, quitte à ce que l’adolescent fasse une sieste en début d’après midi avant 15 h, ce qui est tout à fait différent au point de vue rythmique et qui sera beaucoup mieux parce qu’ils pourront dormir le soir alors que si ils font une grasse matinée jusqu’à 15 h, ils auront du mal à s’endormir le jour.

J’ai lu sur votre site que j’ai trouvé passionnant. D’ailleurs on mettra le lien dans les notes de l’épisode, que le lit était le symbole du sommeil pour notre cerveau et que quand on voit nos adolescents qui ont peut être des grandes choses mais qui ,en fait, n’exploitent que les deux mètres carrés de leur lit, pour faire leurs devoirs, leurs coups de fil, leurs séries sur leur lit. Je me dis que là on est peut être pas dans le vrai avec ce sujet là.

C’est tout à fait exact et il faut continuer à essayer d’avoir une un bon conditionnement entre le lit et le sommeil. C’est difficile en effet à l’adolescence, parce que c’est vrai que les chambres ne sont pas très ne sont pas très grandes et donc il va être très compliqué, c’est sûr que si vous avez deux pièces pour un adolescent, c’est merveilleux. Il aurait une pièce dans lequel il jouerait, il serait sur les écrans et puis une pièce qui serait sa chambre où il dormirait. Mais il faut quand même essayer de faire en sorte que l’espace de la chambre soit organisé pour qu’il ne soit pasau lit toute la journée. Parce que le lit, il faut que ça reste associé au sommeil. Alors le problème, c’est que les parents eux mêmes ont tendance aujourd’hui à aller au lit avec un écran. C’est ce que nous avions montré l’année dernière. Nous avions quand même 60 % des parents qui allaient au lit avec leur téléphone portable ou avec une tablette ou un ordinateur portable. Et un quart de ces 60 % rester jusqu’à une heure et demie. Alors c’est quand même un peu difficile de dire à un adolescent de ne pas faire comme papa et maman, donc il faut que ce soit une discipline familiale. Donc il faut que le lit soit l’endroit où l’on puisse éventuellement lire. Et éventuellement vous pouvez écouter de la musique, mais essayez d’éviter d’associer le lit et l’écran. Ça, c’est quand même une bonne chose.

J’ai fait un peu le tour des questions que j’avais préparées, mais peut être que vous, vous avez quelque chose à ajouter sur ce sommeil de l’adolescence qui serait utile pour les parents qui nous écoutent.

Je crois qu’il faut valoriser le sommeil. Et notre société ne le valorise pas et elle ne le valorise pas de deux façons. D’une part en nous disant que c’est une perte de temps, que l’avenir est à ceux qui se lèvent tôt, ce qui est quand même une ineptie pour les adolescents. Ils se disent on perd notre avenir parce que on a envie de se lever tard, donc c’est quand même pas un bon signe. Donc il faut leur expliquer que le sommeil, c’est quelque chose qui leur est très utile et qui est très agréable à condition qu’ils dorment suffisamment parce que pendant le sommeil, on rêve. Et ces rêves, c’est très intéressant de les raconter. Il y a plein de cultures dans lequel on commence la journée en racontant ses rêves et c’est sûr que si vous ne dormez pas assez bien, vous avez de moins en moins de rêves. Et l’adolescence est quand même un moment très privilégié dans lequel on va avoir des rêves très bizarres, des curieux, mais qui sont parfois très créatifs et qui témoignent aussi de notre vie diurne et comment on la métabolise la nuit. Et donc il faut at tirer l’attention des parents sur le fait que le sommeil peut être un moment tout à fait créatif et ce n’est pas une perte de temps. Et si, mais il faut bien entendu que les parents aiment le sommeil. Et donc c’est très important que les adolescents voient que leurs parents aiment dormir. S’ils voient que leurs parents n’aiment pas dormir, ça va être difficile qu’ils aiment, non ?

Très intéressant. Merci beaucoup en tout cas pour ces explications et ces conseils très pratiques applicables. Et j’ai bien retenu le fait de montrer l’exemple que je vais m’appliquer moi même tout de suite sans faire la sieste quand même parce que j’ai d’autres choses à faire. Merci pour ce partage.

– Renseignez-vous auprès de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance : https://institut-sommeil-vigilance.org/

Association loi 1901 qui  regroupe des personnes physiques et morales œuvrant dans le registre de la prévention, sensibilisation, éducation à la santé, sommeil, vigilance.

Rencontrez Nathalie SANCHEZ

Fondatrice de FrancEspagne Education

Nathalie est membre du Collectif des Experts

FrancEspagne Education a été créé il y a 10 ans pour répondre aux besoins d’information et d’accompagnement des étudiants français qui avaient un projet d’études supérieures en Espagne​. Après avoir travaillé seule pendant 4 ans, l’équipe s’est étoffée.

Avant d’être une entreprise, FrancEspagne Education est le résultat de la synthèse d’un parcours professionnel de plus de 10 ans, entre la France et l’Espagne, dans le domaine de l’Éducation. Les connaissances et compétences acquises au cours de ses années lui ont servi à accompagner son fils dans son parcours d’orientation post-bac, puis ses amis, puis les amis de ses amis et ainsi de suite jusqu’à ce que Nathalie décide d’en faire son activité professionnelle à part entière.

Écoutez Nathalie SANCHEZ se présenter

Où se déroulent les accompagnements avec Nathalie ?

Nathalie Sanchez est nomade entre la France et l’Espagne depuis 2002. ​Elle intervient via visio.

Pour entrer en contact avec Nathalie


Les épisodes proposés par Nathalie


Quels sont les bienfaits d’une colonie de vacances sur votre ado ?
QUESTIONS D’ORIENTATION

Quelle chance nous avons d’avoir 16 semaines de vacances scolaires en France !

C’est une chance pour se reposer, prendre du temps pour faire d’autres activités, voir la famille, les amis, voyager.. Mais c’est aussi souvent un casse-tête pour les parents, surtout à partir de 12-13 ans quand il faut un peu plus pousser nos ados. Quel parent ne s’est pas déjà dit “Qu’est-ce que je vais lui faire faire aux prochaines vacances?” 

Votre enfant lui ne pense certainement qu’à une chose : dormir et voir ses potes mais avez-vous déjà pensé à l’envoyer en colonie de vacances ? Vous craignez qu’il s’ennuie ou n’apprécie pas cette expérience ? Pas d’inquiétude, lui comme vous allez profiter des nombreux avantages qu’elles offrent.

Un programme riche

Tout d’abord la plupart des colonies de vacances proposent un programme riche en activités sportives et artistiques c’est donc l’occasion de tester de nouvelles expériences et de partir à l’aventure. En colo pas de notes, pas d’historique, pas de jugement, dès le premier jour, personne ne se connait, les compteurs sont remis à zero pour tout le monde. Partir en colo est pour votre ado une expérience extraordinaire. C’est l’occasion pour lui de s’évader, de découvrir de nouveaux environnements et d’en revenir grandi. C’est également l’opportunité de sortir de sa zone de confort, développer sa curiosité, son autonomie et d’apprendre à vivre en collectivité avec d’autres personnes.

Un séjour loin des parents et des écrans

Un séjour loin des parents et aussi loin des écrans qui permet à votre ado de pouvoir s’évader, de profiter de l’air pur, d’exercer une activité physique, de manger équilibré et de se reposer l’esprit.  Portées par une ambiance bienveillante, les différentes activités quotidiennes permettent à vos ados de poser des questions, d’oser faire de nouvelles choses, d’attiser leur curiosité, de gagner en estime de soi, et de lier de nouvelles amitiés et de vivre de premiers émois amoureux. Vivre en collectivité avec d’autres enfants est une merveilleuse source d’apprentissage de valeurs telles que la politesse, l’entraide, le respect, la solidarité, la tolérance mais aussi l’empathie et l’acceptation des autres. 

Une chose est sûre, offrir un séjour en colo à votre ado est un vrai cadeau dans nos sociétés “accélérées”, un temps pour soi, une vraie chance de vivre des moments extraordinaires et inoubliables ! Plus tôt il y participera et plus tôt il intégrera ces notions d’indépendance et d’autonomie essentielles pour son développement.

Vous ne doutez plus des bienfaits d’un séjour en colo pour votre ado, songez maintenant aux bénéfices que cela peut vous apportez à vous en tant que parents ?

Les bienfaits pour les parents

Au début votre ado vous manquera surement mais au bout de quelques jours vous allez apprécier de pouvoir vous offrir un peu de temps pour vous et la bonne nouvelle c’est que vous allez apprendre à lui faire confiance et que ça va bien se passer  Vous allez vous rendre compte qu’il est capable d’être autonome et il va en revenir enrichi et votre relation aussi !

“Les jolie colonies de vacances” de Pierre Perret ont bien évolué. Même si l’objectif est de permettre aux enfants et aux ados de vivre une expérience enrichissante on peut vite se retrouver perdu devant la multitude d’offres existantes. Quel thème choisir : sportive, nature, artistique, engagées, séjours linguistique, scoutisme, colo apprenante, colo qui accompagne les ados dans leur orientation… Comment choisir celle qui lui conviendra le mieux ? La question à se poser c’est surtout quel est son besoin du moment et de son année ? Quelles compétences humaines (les fameuses soft skills) pourra-t-il valoriser de cette expérience pour la suite de son parcours ? 

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Delphine LACAILLE

Comment développer son réseau quand on est ado ?
QUESTIONS D’ORIENTATION

À moins d’avoir vécu reclus dans une grotte ces dernières années et d’avoir suivi tous ses cours par correspondance, votre ado s’est forcément constitué un réseau, même informel. Ses professeurs, ses camarades d’école ou de vacances, son club sportif ou une association, ses anciens maître de stage voire, même ancien employeurs (job d’été, baby-sitting), vous et vos amis…évidemment il a déjà un réseau ! 

Reste maintenant à étudier en quoi les uns et les autres peuvent l’aider, d’une manière ou d’une autre, à avancer dans ses choix d’orientation et à construire son avenir professionnel.

Saviez-vous que 70% des étudiants trouvent leur premier job grâce à leur réseau ?

Construire un bon réseau, ça prend du temps alors autant commencer tôt ! Un bon réseau permet de découvrir de nouveaux secteurs d’activités, métiers, environnements qui ne font pas partie de son univers proche et la clé pour arriver c’est la curiosité et un peu de culot ! Votre voisine du 5e ou le père de son meilleur ami ont sans doute des parcours professionnels formidables, alors pourquoi se priver de leur expérience ? En effet, pour créer des liens et un réseau solide, il faut s’intéresser sincèrement aux gens que l’on côtoie, se tenir au courant de leur activité, de leur recherche de travail, de leurs objectifs, de leurs centres d’intérêt…. Bref leur poser des questions ! C’est ainsi qu’on fait vivre son réseau et qu’on est en mesure de mettre les gens en contact les uns avec les autres. C’est la règle numéro un : si vous voulez qu’on s’intéresse à vous, commencez par vous intéresser aux autres. 

Deuxième conseil pour les ados c’est de privilégier les rencontres réelles plutôt que virtuelles.

Les réseaux sociaux, comme Linkedin, permettent aux plus timides de franchir le cap du premier contact mais pour se démarquer il faut sortir de sa zone de confort et partir à la rencontre des gens. Peu importe l’interlocuteur, le contexte ou le lieu, chaque expérience est bonne à prendre et chaque personne peut apporter à votre ado un nouvel éclairage sur son avenir. Aborder un(e) inconnu(e), lui parait insurmontable ? Pourtant, dans la plupart des cas, on n’a rien à perdre à engager la conversation, il suffit juste d’oser !

Ce n’est pas le style de votre ado de sortir de sa zone de confort ? Et pourtant ça n’est qu’en multipliant les expériences et en rencontrant des personnes différentes qu’il pourra acquérir de nouveaux apprentissages et de nouvelles compétences. Oser peut quelquefois paraitre complexe, mais se lancer certains défis permet d’avoir, après coup, une meilleure confiance et estime de soi.

Pour constituer son réseau, chacun peut se fixer des défis à sa hauteur, pour certains cela sera de décrocher leur téléphone pour prendre RDV un ancien professeur, pour d’autres cela sera partir seul en colonie de vacances… Peu importe le projet, l’idée est de favoriser les expériences et les rencontre en dehors de sa sphère habituelle car il n’est jamais trop tôt pour ouvrir son esprit, s’habituer à poser des questions et commencer à se constituer son réseau !

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Delphine LACAILLE

Faut-il faire de sa passion son métier ?

Depuis que vous êtes tout petit, vous rêvez de devenir pilote, comédien, architecte, avocat, danseur… Mais est-ce une bonne idée de vous orienter vers ce métier passion ?

Il est clair que si vous êtes passionné depuis l’enfance par le théâtre, l’architecture ou les avions, vous avez une longueur d’avance pour choisir votre orientation. Et c’est sûr, cette motivation qui vous anime sera un moteur puissant pour vous aider à rechercher les formations existantes et préparer votre candidature. Alors oui, il faut étudier ses passions et ses rêves pour bâtir son projet d’orientation mais il faut également respecter certaines règles très importantes.

Analysez vos rêves

Vous voulez devenir vétérinaire, mais qu’est-ce qui vous plait vraiment dans ce métier ? Est-ce le fait d’être au contact des animaux, est-ce l’acte de soin en lui-même, est-ce d’avoir votre propre cabinet dans lequel vous recevez vos clients, est-ce d’être à la campagne et de passer de ferme en ferme pour soigner les animaux ? Derrière un même rêve peuvent se cacher des attentes très différentes. Analysez votre rêve dans le détail pour savoir ce qui vous anime réellement, cela vous permettra d’avoir un projet plus solide et même de trouver de nouvelles pistes.

Informez-vous et confrontez le rêve à la réalité

Etes-vous sûr de bien connaître le métier qui vous attire ? Savez-vous comment se passe une journée type, quelles sont les activités principales, les qualités et compétences nécessaires ou les perspectives d’évolution ? Etes-vous sûr de posséder ces compétences ou d’avoir envie de les développer ?

Avant d’envisager votre orientation, informez-vous très précisément et prenez le temps de parler avec des professionnels. Vous pourriez avoir de grosses surprises.

Mettez-vous dans les meilleures conditions ?

Si la réalité de ce métier vous convient et si vous pensez avoir le bon profil, alors allez-y et mettez toutes les chances de votre côté le plus tôt possible.

En plus de choisir le bac le plus adapté, les bonnes options et spécialités, vous pouvez développer vos compétences spécifiquement en lien avec votre passion : apprendre à coder, préparer un book de photos, passer le BAFA par exemple. Et, bien évidemment, il est important de vous impliquer dans des clubs ou des associations pour acquérir une expérience qui donnera plus de poids à votre candidature.

Adaptez votre projet et élargissez vos horizons

ET si quelque chose ne colle pas, faut-il abandonner votre passion ? Pas forcément. Il faut peut-être renoncer à votre une partie de votre rêve mais élargir vos horizons en envisageant d’autres métiers dans le même secteur. C’est pour cela que je vous disais au début du podcast de bien analyser votre rêve. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, mais en revenant à vos motivations de départ, de trouver une autre voie pour vous épanouir. N’oubliez pas qu’il existe ainsi de nombreux métiers souvent tout aussi passionnants mais moins connus que celui qui vous fait rêver. Et parmi eux, il y a le métier fait pour vous !

Alors, même si vous savez depuis longtemps ce que vous voulez faire plus tard, prenez le temps de construire un projet d’orientation solide et réaliste qui correspondra pleinement à votre personnalité et à vos attentes.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT