Un phénomène qui, s’il part d’une bonne intention peut entraîner des conséquences psychologiques et sociales pour l’enfant… Alors, êtes-vous un hyperparent ? Intéressons-nous tout d’abord au terme forcément ambigu tant le préfixe « hyper » est tantôt associé a des qualités : « hyper cool », « hyper sympa » « hyper zen » ou tantôt assimilé à un symptôme tel «l’hyper activité ». C’est effectivement cette dualité que l’on retrouve derrière le terme d’hyperparentalité.

Rassurons-nous, l’hyperparentalité n’est pas une maladie mais une tendance éducative qui transcrit les exigences du monde actuel très centré sur la performance. Alors comment s’assurer que nos enfants grandissent dans la joie, deviennent des adultes épanouis, heureux, qu’ils réussissent dans un monde qui prône l’hyperperformance en toile de fond ? Qui plus est, en tant que parent on se remet souvent en question. « Suis-je un bon parent ? » « devrais-je en faire davantage ? » tout est une question d’équilibre.

Bruno Humbeeck, psychopédagogue à l’université de Mons, utilise trois images pour illustrer l’hyper- parentalité. Ce sont les métaphores du parent-hélicoptère, du parent-drone et du parent-curling.

Regardons de plus près ces trois postures !

Le parent hélicoptère

L’image du parent hélicoptère reprend celle d’une figure paternelle ou maternelle qui tourne sans cesse au-dessus de son enfant. Des phrases de type « que fais-tu, où vas-tu » sont souvent entendues et appliquées au domaine de l’orientation « où en es-tu dans tes recherches » « quand vas-tu te renseigner : auprès de qui, avec qui ? » reviennent régulièrement. Soucieux du bonheur et de la réussite de son enfant, ce parent invite son ado à explorer le monde tout en restant à forte proximité, avec un souci de contrôle très marqué. En contrepartie, cette surprotection invite l’adolescent à considérer le monde extérieur comme source de danger et l’incite à rester finalement dans sa chambre devant son écran pour partir à la découverte d’un autre monde.

Le parent drône

Parlons maintenant du parent-drone qui est animé par une obsession : le souhait d’une réussite totale de son enfant. Pour lui, il est essentiel d’identifier la meilleure école, la meilleure filière, le meilleur parcours,  c’est-à-dire offrir un monde parfait à son enfant. Surinvesti dans le repérage de ce qui pourrait correspondre aux envies de son ado, le parent-drone peut également être source d’épuisement pour lui ; mais aussi pour son enfant. Face à tant de prévenance, la pression est forte pour l’adolescent qui mobilise tous ses efforts pour se montrer à la hauteur de temps de prévenance. Si le succès de l’enfant est l’objectif recherché, ce but ultime implique également qu’il réussisse à acquérir son autonomie. Or, dans ce cas de figure, l’autonomie est bridée.

Le parent curling

Enfin évoquons le parent curling, dont l’image est associée à celle des membres d’une équipe de curling qui canalisent tous leurs efforts pour préparer le terrain afin que la trajectoire de l’objet soit la meilleure possible. C’est ce que fait ce parent qui pour garantir le succès de son enfant investit beaucoup d’énergie pour contrôler le mieux possible sa trajectoire future, en évacuant tout obstacle qui pourrait obstruer ce parcours. A l’image de l’objet qui glisse sur la glace, l’enfant glisse sur une piste parfaitement entretenue. Or, les parents curling devraient « préparer l’enfant pour la route, au lieu de préparer la route pour l’enfant » comme le précise Julie Lythcott-Haims, auteur et ancienne doyenne des premières années de Stanford.

Les risques de l’hyperparentalité

In fine, dotés des meilleures intentions, ces différents types de parents garantissent-ils l’épanouissement de leur enfant ? Pas sûr ! Les adolescents qui grandissent dans un contexte d’hyper implication parentale peuvent présenter des difficultés de type : perte de confiance en soi, anxiété, conflits…  Alors, faisons-nous partie forcément de la catégorie hélicoptère, drone ou curling ? Soyons plus nuancés, ces trois catégories peuvent revêtir différentes formes et posséder diverses intensités ; l’hyperparentalité est une tendance plus ou moins affirmée selon les cas et il ne s’agit donc pas d’un diagnostic binaire qui différencierait l’hyperparent du parent normal… Mais prêtons attention peut-être à une tendance plus ou moins affirmée chez chacun de nous !

L’équilibre de la parentalité

La parentalité est un jeu d’équilibriste entre bienveillance et vigilance et ce plus particulièrement à un moment où les enjeux d’orientation sont forts. Sortir de cette tendance à l’hyperparentalité consiste probablement à reconsidérer l’objectif d’être un parent parfait d’un enfant parfait qui doit s’engager dans un parcours scolaire parfait. C’est peut-être rester un parent humble qui reste motivé sur le long terme et c’est d’autant plus capital puisque la parentalité est un engagement pris pour de longues années voire pour toute une vie… Il est donc indispensable pour cette course de fond de ne pas dépenser ses forces dès le départ, de ne pas s’épuiser en début de parcours et au contraire de mobiliser endurance et persévérance dans la durée !

Cet épisode est proposé par Nathalie MORAND

Faire le choix d’une orientation pour votre enfant est un moment crucial à double titre, puisqu’il s’agit à la fois de sélectionner un parcours d’orientation et de revivre également une étape que vous avez également franchie au cours de votre adolescence.

En fonction de votre histoire, de vos modèles, des héritages qui viennent colorer l’appartenance à une lignée professionnelle, si dans votre famille vous êtes par exemple agriculteur ou médecin de père en fils, certaines tendances, voire certains syndromes peuvent se manifester et colorer vos comportements. Vous vous reconnaîtrez peut-être dans ceux-ci :

Le syndrome d’interférence ou de réussite par procuration

Vous guidez intensément votre enfant dans une exploration de son orientation et le guidez en fonction de vos propres attentes et ambitions de parents. Vous ne faites plus la différence entre vos propres besoins de réalisation et ceux de votre enfant. Vous influencez fortement la direction des recherches d’information. Vous y consacrez du temps et de l’énergie comme s’il s’agissait de votre propre orientation

Le syndrome de la censure

Le milieu social dicte les perspectives d’orientation. Il n’est donc pas possible et donc impensable d’imaginer s’engager dans une autre voie que celle dictée par le milieu ambiant et l’entourage proche.

Le syndrome de l’autorité

Ce style autoritaire plus ou moins conscient décrit un syndrome qui incite votre enfant à se conformer à votre avis. Animé par les meilleures intentions, vous savez ce qui est juste pour lui, sélectionnez les informations qui confortent vos convictions et écartez tout ce qui est méconnu.

Le syndrome de l’indulgence

Permissif et indulgent, vous valorisez les dimensions émotionnelles de proximité et d’accord. Vous accordez une grande liberté à votre enfant pour agir selon son désir. Vous considérez que le contrôle limite le développement et percevez votre rôle essentiellement en termes de présence affective à laquelle l’enfant peut faire appel selon ses propres demandes. Cette posture limite toutefois la présence de points de repère et de méthode pour structurer une démarche d’orientation.

Le syndrome du rêve brisé

Ce syndrome conduit les enfants à ne pas tenter une orientation qui apparaît inaccessible, protégé par des parents qui ne veulent pas l’exposer à une prise de risque selon eux trop forte. Ce syndrome est souvent caractéristique des parents qui ont peur pour leurs enfants et qui sont soucieux d’incarner un rôle de protection (attention au risque de surprotection !) mais qui peuvent également ne pas écouter leurs rêves.

Alors quelle posture adopter ?

De préférence une posture de soutien :

Accompagnez, encouragez et conseillez votre enfant dans son exploration d’études et de métier, proposez lui de l’aide et du soutien dans la recherche d’informations, laissez votre ado décider afin de ne pas décider à sa place, intéressez vous à ses intérêts et talents et surtout restez optimiste par rapport à l’avenir en discours et en actes !

Et n’oubliez pas :

Dans la vie on ne regrette que ce qu’on a pas fait !  Jean Cocteau

Cet épisode est proposé par Nathalie MORAND

À la question « pour préparer ton avenir à qui fais-tu confiance » les jeunes désignent souvent les adultes de leur entourage, parents et familles proches comme des personnes dignes de confiance. Vous êtes donc considéré comme un guide dans l’orientation de ses enfants, sans parfois en avoir pleinement conscience !

Les conditions d’une influence parentale effective

Trois conditions sont néanmoins nécessaires pour que cette influence parentale soit effective:

  1. des liens forts doivent être entretenus de façon constante et durable.
  2. Le parent doit être considéré comme crédible par l’adolescent sur le plan relationnel ainsi que sur le plan des connaissances, des expériences et des compétences. Pour être crédible, un parent doit être reconnu par le jeune comme apte à comprendre sa réalité, ainsi qu’à présenter un parcours de vie scolaire et professionnel qui facilite sa compréhension des réalités d’un adolescent. Cela peut se traduire par l’atteinte d’un certain niveau de scolarité ou tout simplement par des expériences et des difficultés que vous avez traversées.
  3. Enfin, le parent doit être congruent, autrement dit faîtes en sorte que votre comportement reflète votre pensée.

Apprendre à exprimer votre envie de faire équipe avec lui, faire l’effort d’entrer dans son monde, témoigner votre intérêt pour initier la meilleure compréhension mutuelle sont les fondements pour instaurer une vraie complicité et créer les conditions favorables à cette orientation co-construite.

Pour pouvoir communiquer au mieux avec votre enfant et parler d’orientation, il est important de réfléchir sur sa posture de communiquant et d’apprendre à s’écouter pour pouvoir écouter l’autre.

Les questions à se poser avant d’entamer le débat

Avant d’entamer un débat d’idées sur l’orientation avec votre ado, posez-vous les questions suivantes :

Est-ce que je crains de discuter de ce sujet parce que je ne partage pas les mêmes idées ?

Est-ce que je vais lui dire que je connais les choses mieux que lui et qu’il n’a rien à m’apprendre ?

Est-ce que je vais prendre son opinion divergente de la mienne comme un manque de respect envers qui je suis ?

Est-ce que je risque de m’énerver et d’interrompre le débat ?

Est-ce que je suis capable de reconnaître et d’accepter son point de vue ?

Est-ce que je suis capable de reconnaître qu’il a de bonnes idées et le lui dire ?

Est-ce que j’ai du plaisir à discuter avec lui ?

Fixer le rendez-vous avec votre enfant

Après ce petit tour d’introspection, vous êtes prêt à proposer à votre ado de parler d’orientation.  Vous pouvez par exemple lui proposer un rendez-vous régulier pour parler de ce thème, car il est essentiel que vous lui accordiez un temps de qualité. Trouver un lieu extérieur à votre domicile, un endroit qu’il affectionne où vous ne pourrez pas être dérangé afin de créer les conditions les plus favorables à l’échange et afin d’établir un climat de compréhension mutuelle. Vous êtes prêt et avant d’entamer le dialogue n’oubliez pas !

 « Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent » Antoine de Saint-Exupéry

« Grand est celui qui n’a pas perdu son cœur d’enfant ” Meng-Tsen

Cet épisode est proposé par Nathalie MORAND

Votre rendez-vous « orientation » avec votre enfant est pris et vous êtes donc prêt à parler avec lui. Afin d’établir une relation dans un climat de confiance il est important d’installer ce champ relationnel avec empathie.

S’accorder soi-même

Bien sûr vous avez pensé au contenu de votre discussion, votre objectif, l’ordre du jour, les questions mais prenez le temps d’accorder votre corps, votre voix, votre attitude comme le musicien prend le temps d’accorder l’instrument qui va s’exprimer, c’est-à-dire en l’occurrence vous, votre corps et votre voix porteurs d’informations et d’émotions.

Gardez bien en tête cette règle fondée sur des études qui mentionnent que lorsque vous vous exprimez 55% de la communication est visuelle, par l’expression du visage et du langage corporel, 38% de la communication et vocale, par l’intonation et la clarté de la voix et 7% de la communication est verbale, par la signification des mots

Le verbal et le non-verbal

Pour engager l’échange, il est à ce titre judicieux de se synchroniser volontairement « non verbalement » et « verbalement » pour créer ce climat de confiance mutuelle car implicitement, c’est dire à votre enfant je suis totalement présent, je te vois, je te reconnais et cela ne pourra que renforcer son estime de soi.

Se synchroniser au niveau non verbal ne consiste pas à mimer votre enfant car cela l’agacerait fortement, mais si votre enfant est assis asseyez-vous en face de lui s’il est debout, restez debout.  Regardez-le dans les yeux, sans toutefois le fixer avec insistance.

Prêtez ensuite attention à ce que votre ado exprime non verbalement ce qui vous donne des indications pour la conduite de votre entretien  : observez sa respiration, sa posture, les mimiques, les micromouvements de son visage , les mouvements de ses yeux ; cette qualité de présence à votre enfant facilite la communication.

Abordons maintenant la synchronisation verbale et para verbale

Synchroniser le verbal et le para-verbal

Concentrez-vous à présent sur la synchronisation verbale et para verbale. Pour y parvenir portez votre attention aux mots utilisés par votre enfant. Emploie t-il un vocabulaire visuel ? vous l’entendez souvent dire «je vois bien ce que tu veux dire… «  est-il auditif ? Dit-il « j’entends bien ce que tu dis » est-il  kinesthésique dit-il « je ressens bien ce que tu veux dire… » et parlez-lui avec un langage visuel s’il privilégie le canal visuel, avec des mots auditifs, s’il privilégie ce canal et en termes kinésiques s’il y est plus sensible. Prêtez également attention au rythme de sa voix à la tonalité, au ton privilégié et accordez-vous pour favoriser l’unisson entre vous !

Le discours

Maintenant, intéressons-nous au discours :

-N’hésitez pas à parler de votre travail pour lui permettre de partir à la rencontre de la vie professionnelle. Expliquez-lui le fonctionnement d’une entreprise, votre profession afin qu’il commence à côtoyer la réalité d’un métier.

– N’hésitez pas à valoriser les qualités de votre ado ; partagez votre perception de ses compétences, illustrez-les afin de le guider vers une meilleure connaissance de soi

– N’hésitez pas à valoriser ses efforts, ses réussites et n’oubliez pas que la valorisation souveraine c’est ce temps de qualité que vous passez avec votre ado car cela exprime « je m’intéresse à toi » !

Cet épisode est proposé par Nathalie MORAND

Pour aider votre enfant à choisir un domaine de droit, il est important de discuter avec lui de ses intérêts personnels et professionnels, ainsi que de ses aspirations de carrière. Pour l’aider, il est utile de lui présenter les différences entre les deux grands domaines de spécialisation, droit privé et droit public, ainsi que les opportunités et les défis professionnels qui y sont associés. Choisir, c’est préféré !

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • Qu’est ce que le droit privé et le droit public ?
  • Quelles sont les passerelles entre droit privé et droit public ?

En général, les étudiants en droit commencent par apprendre les principes fondamentaux du droit dans le cadre de leur programme de base, qui comprend souvent des cours sur le droit constitutionnel, le droit civil, le droit pénal et le droit commercial. Après avoir suivi ces cours de base, les étudiants choisissent une spécialisation dans le domaine du droit privé ou du droit public, vers la fin de leur deuxième ou troisième année de droit.

A ce stade les étudiants ont une meilleure compréhension de l’ensemble du système juridique et ont eu la possibilité de suivre des cours optionnels dans divers domaines du droit, leur permettant de déterminer quel est celui qui convient le mieux à leurs intérêts et objectifs professionnels.

Il est utile de noter que le choix entre le droit privé et le droit public n’est pas définitif et qu’il est possible pour les avocats de se spécialiser à tous moments de leur carrière. Il n’est d’ailleurs pas rare que les avocats travaillent sur des cas qui impliquent les deux domaines de droit, en particulier dans les domaines de la propriété intellectuelle, de la propriété commerciale, du droit de la famille et du droit du travail, qui ont des aspects à la fois privés et publics.

Qu’est ce que le droit privé et le droit public ?

Le droit privé concerne les relations juridiques entre des particuliers ou des entités privées, comme les contrats, les successions, le droit des sociétés, le droit de la propriété intellectuelle, le droit des contrats, le droit des obligations, le droit de la famille et le droit du travail. Les avocats spécialisés en droit privé travaillent dans des cabinets d’avocats ou au sein d’entreprises, et conseillent les clients sur les questions juridiques relatives à leurs affaires privées.

Le droit public, en revanche, concerne les relations juridiques entre les particuliers et les entités gouvernementales, comme le droit administratif, le droit constitutionnel, le droit international et le droit de l’environnement. Les avocats spécialisés en droit public peuvent travailler pour des organismes gouvernementaux, des organisations non gouvernementales, des organisations internationales ou des cabinets d’avocats.

Quelles sont les passerelles entre droit privé et droit public ?

Il existe de nombreuses passerelles entre le droit privé et le droit public, les compétences acquises dans l’un sont ainsi transférables dans l’autre. Par exemple :

Les compétences en droit des contrats, droit des sociétés ou droit fiscal acquises dans le cadre d’une formation en droit privé sont tout aussi utiles dans le secteur public, notamment pour les entreprises soumises à des réglementations publiques. Autre exemple, les compétences en droit administratif, droit constitutionnel ou droit fiscal acquises lors d’une formation en droit public s’avèrent très utiles dans le cadre d’un travail en droit privé, notamment pour les entreprises ayant des relations avec l’administration publique ou pour les avocats spécialisés dans les contentieux administratifs.

Certaines spécialisations en droit, telles que le droit de l’environnement, le droit de la santé ou le droit de la propriété intellectuelle, peuvent être liées à la fois au droit privé et au droit public.

Choisir une spécialité dans le domaine du droit peut être une décision difficile à prendre pour un jeune étudiant qui s’apprête à entrer dans l’enseignement supérieur. En fin de compte, il est important que votre enfant choisisse une spécialité qui l’intéresse et qui lui permettra de réaliser ses objectifs professionnels et personnels. Encouragez-le à prendre le temps de réfléchir et de se renseigner avant de prendre une décision.

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Cet épisode est proposé par Charlotte BROYET

Choisir entre une école de droit ou une université pour se former aux métiers du droit a un impact sur la future carrière professionnelle de votre enfant. Après avoir décrit le profil type des étudiants en droit en fonction des différentes filières d’études, voici d’autres critères à prendre en compte pour aider votre enfant à choisir entre école de droit ou université.

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • La réputation et l’accréditation 
  • Les spécialisations et programmes 
  • Le coût et le financement  
  • La localisation et le réseau professionnel   
  • Les installations et ressources

La réputation et l’accréditation

Premier critère à évaluer : la réputation de l’école de droit ou de l’université. Les écoles de droit et les universités reconnues offrent souvent des programmes de qualité supérieure, des enseignants expérimentés, ainsi que des ressources et des installations de qualité. Il est également important de vérifier si l’école de droit ou l’université est accréditée par une organisation professionnelle ou gouvernementale.

De nombreux classements d’écoles existent basés sur des critères tels que la qualité de l’enseignement, la recherche, les publications scientifiques, les installations, etc. Faites des recherches en ligne, parlez aux étudiants et aux anciens élèves, visitez les facultés ou écoles de droit.

Les spécialisations et programmes

Deuxième critère : les spécialisations et programmes de formations proposés par l’école de droit ou l’université. Les programmes de droit peuvent être généralistes ou spécialisés, comme le droit des affaires, le droit pénal, le droit de la famille, etc. Votre enfant doit choisir une école de droit ou une université qui propose des spécialisations correspondant à ses intérêts et objectifs professionnels.

Pour l’aider, il est important que votre enfant comprenne :

– d’une part, les différentes spécialités du droit, leurs domaines d’application. Par exemple, le droit des affaires se concentre sur les transactions commerciales, le droit pénal sur les crimes et les délits, le droit de la famille sur les relations familiales, etc.

– et d’autre part les compétences associées. Par exemple, le droit des affaires nécessite une compréhension de la finance et des affaires,  le droit pénal requiert de solides compétences en analyse et en argumentation quand le droit de la famille demande une connaissance approfondie des questions familiales et de la psychologie.

Le coût et le financement

Troisième critère : le coût des études. Il est utile de se renseigner sur les frais de scolarité, les coûts de la vie et les possibilités de financement, comme les bourses d’études, les prêts étudiants, les subventions, etc.

Il existe de nombreuses ressources en ligne qui peuvent aider à comprendre les coûts et les options de financement des études de droit en France. Des sites Web comme celui de l’Éducation Nationale, du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, peuvent fournir des informations sur les frais de scolarité, les bourses et les aides financières disponibles.

Vous pouvez aussi contacter les universités directement pour obtenir des informations sur les frais de scolarité et les options de financement.

La localisation et le réseau professionnel

Quatrième critère : l’implantation de l’école de droit ou de l’université qui peut avoir un impact sur les perspectives d’emploi et les opportunités de stage. Préférez une école de droit ou une université située dans une région offrant des perspectives d’emploi dans le domaine juridique et des opportunités de stage pertinentes. Renseignez-vous également sur le réseau professionnel offert par l’école de droit ou de l’université, car cela peut être un atout pour trouver un emploi après l’obtention du diplôme.

Les installations et ressources

Et enfin cinquième et dernier critère : les installations et ressources proposées par l’école de droit ou l’université. Regardez par exemple, les bibliothèques, les laboratoires, les installations informatiques, les partenariats entreprises, les salons, les événements organisés et les autres ressources proposées par les établissements. En résumé, le choix d’une école de droit ou d’une université doit être réfléchi et bien informé. Renseignez-vous sur internet, allez visiter les établissements et parler avec les étudiants ou alumnis avant de faire votre choix.

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Pour accéder aux métiers du droit, de nombreuses filières de formations sont possibles. Avant de faire un choix, il est important de comprendre les différences entre chacune des filières et réfléchir avec votre enfant à ses intérêts, ses aspirations et ses objectifs professionnels. En effet, chaque parcours d’études développe des compétences propres, des connaissances uniques et forme à des métiers spécifiques. Voici un tour d’horizon des principales filières de formation en droit et le portrait-robot de l’étudiant.

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • Les universités plébiscitées par près de 70% des étudiants en droit 
  • 10% des étudiants choisissent de s’orienter vers des écoles de droit
  • Seul 1% des étudiants choisissent la voie des instituts d’études politiques (IEP)
  • Les formations de niveau Bac+2 à Bac+3, menant à des diplômes tels que le BUT Carrières Juridiques, le BTS Notariat, le DEUST Droit ou la Licence professionnelle Métiers du droit.

Les universités plébiscitées par près de 70% des étudiants en droit

Les filières universitaires en droit sont généralement plus théoriques et axées sur l’acquisition de connaissances juridiques. Les étudiants en universités sont passionnés par la recherche et l’analyse de cas complexes. Ils sont souvent assez disciplinés, rigoureux et disposent d’un bon esprit critique. Ces étudiants développent une grande autonomie et une capacité à travailler seuls pour approfondir leurs connaissances en droit. Ces étudiants cherchent souvent à poursuivre une carrière dans la recherche, l’enseignement ou la pratique du droit.

La filière universitaire permet de préparer une licence en droit, programme de trois ans permettant d’obtenir des connaissances de base en droit. Les étudiants poursuivent généralement par un master en droit, en deux ans, pour approfondir les connaissances et se spécialiser dans des disciplines comme le droit des affaires, le droit international, le droit pénal, le droit de la propriété intellectuelle, le droit fiscal, etc.

10% des étudiants choisissent de s’orienter vers des écoles de droit

Les écoles de droit sont souvent plus orientées vers la pratique du droit, avec une approche plus pragmatique et professionnalisante. Les étudiants en écoles de droit cherchent souvent à acquérir des compétences pratiques, telles que la négociation, la médiation et la résolution de conflits. Ces étudiants développent souvent une forte capacité à communiquer, à travailler en équipe et à résoudre des problèmes complexes. Ils cherchent souvent à poursuivre une carrière dans des cabinets d’avocats, des entreprises, des organisations gouvernementales ou des ONG.

Ces écoles sont souvent plus coûteuses que les universités publiques. Certaines sont également accréditées par le barreau, ce qui signifie que les diplômés peuvent passer directement l’examen du barreau sans avoir à suivre une formation supplémentaire.

Avez-vous pensé aux écoles de commerce ? Quelques-unes proposent des spécialisations en droit des affaires, en fiscalité ou en droit international des affaires. Ces formations sont destinées aux étudiants qui souhaitent se spécialiser dans le domaine juridique tout en acquérant des compétences en gestion et en commerce.

Seul 1% des étudiants choisissent la voie des instituts d’études politiques (IEP)

Les étudiants en droit inscrits en IEP « sciences po » sont souvent intéressés par les questions politiques, économiques et sociales. Ils cherchent à comprendre comment le droit est lié à ces enjeux. Les étudiants en IEP ont tendance à être très engagés et actifs, et à vouloir apporter des changements positifs dans la société. Ils ont également une forte capacité de réflexion critique et d’analyse de politique publique. Les étudiants en IEP peuvent poursuivre une carrière dans les organisations internationales, les ONG, les cabinets d’avocats spécialisés dans le droit international ou le droit des affaires.

Les autres étudiants se dirigent vers des parcours d’études courts, qui sont des formations de niveau Bac+2 à Bac+3, menant à des diplômes tels que le BUT Carrières Juridiques, le BTS Notariat, le DEUST Droit ou la Licence professionnelle Métiers du droit.

Le BUT Carrières Juridiques

Il s’agit d’une formation polyvalente qui permet aux étudiants d’acquérir des compétences juridiques, administratives et comptables. Les étudiants de cette filière sont souvent des personnes qui souhaitent travailler dans le secteur juridique, mais qui ne sont pas certaines de leur spécialisation future.

Le BTS Notariat

Cette formation prépare les étudiants à travailler dans les offices notariaux. Les étudiants de cette filière ont généralement un profil sérieux et rigoureux, avec un goût pour le travail de bureau et les tâches administratives.

Le DEUST Droit

Cette formation permet aux étudiants d’acquérir des connaissances de base en droit, tout en bénéficiant d’une expérience professionnelle grâce à des stages. Les étudiants de cette filière ont généralement un profil polyvalent et curieux, avec un intérêt pour les différentes branches du droit.

La Licence professionnelle Métiers du droit

Cette formation permet aux étudiants de se spécialiser dans un domaine du droit, tout en bénéficiant d’une expérience professionnelle grâce à des stages. Les étudiants de cette filière ont généralement un profil ambitieux et déterminé, avec un projet professionnel clair.

Les parcours de formations en droit sont nombreux. Choisir la bonne filière peut donc s’avérer être une tâche complexe qui nécessite une compréhension approfondie du profil académique et personnel de votre enfant, ainsi que de ses aspirations professionnelles. Invitez-le à prendre le temps de réfléchir soigneusement à toutes les options et soutenez-le dans sa décision.

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 Les métiers du droit exigent des qualités humaines et des compétences spécifiques selon les fonctions exercées. Quelle est la recette magique ? Voici une liste d’ingrédients indispensables pour réussir dans cette profession aussi exigeante que passionnante. 

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • faculté d’adaptation
  • rigueur
  • pédagogie
  • curiosité
  • sens du service
  • écoute

La pièce maitresse pour réussir dans les métiers du droit est la faculté d’adaptation. Les avocats, les juristes et les magistrats doivent être capables de s’adapter en permanence à des situations et des contextes variés. Savoir gérer aussi bien le prévisible que l’imprévisible.

Ajoutez à cela une touche de rigueur indispensable pour travailler dans le secteur juridique. Les professionnels qui réussissent sont ceux qui font preuve d’une extrême précision dans leur travail, notamment dans la rédaction de contrats, de jugements ou de plaidoiries. Ce sont ceux qui sont très attentifs aux délais et à tous les détails pour éviter les erreurs qui pourraient avoir de graves conséquences dans leurs dossiers.

Une pincée de pédagogie, ingrédient déterminant dans le domaine juridique. Un bon avocat ou un bon juriste est un professionnel capable de communiquer simplement et efficacement avec ses clients, souvent peu familiers avec le jargon et les termes juridiques. Outre ses qualités de communication, un professionnel du droit doit être doté de capacités d’analyse et de synthèse pour synthétiser des informations ou encore analyser des textes juridiques.

Soupoudrez le tout d’une bonne dose de curiosité, incontournable pour réussir. Les professionnels du droit doivent être constamment à l’affût des évolutions juridiques, des nouvelles lois et des jurisprudences récentes pour pouvoir accompagner au mieux leurs clients. Ils doivent également être en mesure de trouver des solutions originales pour résoudre les problèmes de leurs clients, en proposant des solutions créatives, innovantes et non attendues.

Enfin, pour finaliser la recette, ajoutez 3 cuillères à soupe de sens du service et 6 cuillères à soupe d’écoute. Les avocats, les juristes et les magistrats ont pour mission de servir les intérêts de leurs clients. L’écoute est un outil indispensable pour les servir au mieux. Ils doivent également faire preuve d’empathie et de compassion pour comprendre leurs problématiques.

En conclusion, les métiers du droit requièrent non seulement une base solide de compétences techniques, mais aussi des ingrédients ou qualités humaines essentielles telles que l’empathie, l’adaptabilité et la rigueur. Il est important pour les parents d’encourager leur enfant à développer ces compétences, qui peuvent être travaillées seul ou avec l’aide d’un tiers. Encouragez vos enfants à cultiver leurs talents innés pour réussir leur future vie professionnelle dans les métiers du droit.  

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Cet épisode est proposé par Charlotte BROYET

Le test préalable d’auto-évaluation est une épreuve obligatoire pour les futurs bacheliers qui souhaitent s’inscrire dans une filière universitaire de droit via la plateforme Parcoursup.  

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • Que faut-il savoir pour réussir cette épreuve ? 
  • A quoi ressemble ce test préalable d’auto-évaluation ?
  • Comment s’y préparer?

Cette épreuve a pour objectif de mesurer les compétences des futurs étudiant dans des matières fondamentales telles que les mathématiques, le français, l’histoire-géographie et les langues étrangères.

Du côté des étudiants, cela leur permet de comprendre ce qui sera attendu en licence de droit et de savoir s’ils ont le « profil type de l’étudiant.e en droit », une épreuve test.

Encouragez votre enfant à répondre honnêtement au questionnaire pour que ses réponses reflètent ses véritables intérêts et compétences.

En pratique, à quoi ressemble ce test préalable d’auto-évaluation ? Il s’agit d’un questionnaire à choix multiples structuré en 5 parties et comprenant 25 questions, sans limite de temps. Que les bacheliers se rassurent, le score obtenu n’est pas communiqué aux universités. Le résultat est donc purement indicatif et non éliminatoire.

Concrètement, les élèves accéderont au questionnaire d’auto-évaluation en se connectant à leur dossier Parcoursup, en ouvrant le vœu de licence de droit, puis, dans l’onglet « caractéristiques ».

Une fois le questionnaire complété, une attestation de suivi du module sera générée et permettra aux étudiants de confirmer leur vœu en licence de droit.

Notons ici que ce test, certes obligatoire, ne remplace pas le baccalauréat, qui reste l’examen de référence pour s’inscrire dans une filière post-bac.

L’objectif de ce questionnaire d’auto-évaluation est donc double :

  1. permettre aux étudiants de s’auto-évaluer et de savoir s’ils ont le niveau pour réussir dans cette filière sélective
  2. permettre aux universités et établissements d’enseignement supérieur de mieux évaluer le niveau de connaissances et de compétences des candidats, afin d’adapter leur offre de formation et de mieux orienter les étudiants

Bien que non éliminatoire, il est vivement conseillé de se préparer à ce test en révisant les matières qui y sont évaluées, grâce aux annales ou des manuels de préparation que vous pouvez trouver en librairie.

Pensez aussi aux ressources en ligne souvent gratuites : certaines universités proposent des cours de préparation pour le test préalable, des sites internet proposent des fiches de révision et des quizz pour s’entraîner (Studyralan Quizlet) . Enfin certaines applications mobiles permettent de créer des flashcards pour réviser les matières évaluées (Le village de la justice, la gazette du palais, JurisCampus).

Ce questionnaire d’auto-évaluation est un outil d’aide à la décision et non LA décision. Que votre enfant l’appréhende sereinement et y réponde avec sincérité. En cas de doutes sur ses choix d’orientation, encouragez-le à en discuter avec vous, ou avec un tiers. L’important est de trouver une voie qui corresponde à ses aspirations et lui permette de s’épanouir dans sa vie professionnelle. 

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Cet épisode est proposé par Charlotte BROYET

Votre enfant souhaite se lancer dans des études de droit ? Commencez par le féliciter pour son ambition puis posez-lui les 5 questions essentielles avant de poursuivre dans cette voie pour l’accompagner dans son projet. 

Le droit est une discipline académique exigeante qui permet de développer des compétences variées comme l’analyse critique, la rédaction de document ou encore la résolution de problèmes complexes. S’orienter vers des études de droit ouvre de nombreuses opportunités de carrières mais tout le monde n’est pas fait pour suivre ces études. 

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  •  As-tu une réelle passion pour le droit ? 
  •  Quel domaine du droit t’intéresse le plus ?  
  • Quels sont les débouchés professionnels ? 
  • Comment financer tes études de droit et ta vie étudiante ? 
  • Quelles actions mettras-tu en place pour réussir ? 

La première question à poser à votre enfant est simple :

1/ As-tu une réelle passion pour le droit ?

Si c’est le cas, votre enfant saura vous répondre immédiatement et argumenter démonstrations à l’appui :

  • Il/Elle a un grand intérêt pour les actualités et la politique
  • Il/Elle a un grand sens de la justice et est souvent préoccupé(e) par les injustices
  • Il/Elle s’intéresse aux questions juridiques et pose des questions sur les procédures judiciaires
  • Il/Elle a un grand intérêt pour les séries et films traitant de justice et de droit

La qualité première d’un juriste, bien connaître son dossier, les règles en vigueur et trouver les arguments qui feront mouche. S’il/elle vous a convaincu, c’est déjà un bon début mais cela ne suffit pas. Entre la fiction et la réalité, il y a parfois un monde dont il vaut mieux appréhender les paramètres avant de s’y engager.

La deuxième question à aborder avec votre enfant est donc les différents domaines du droit. Si son intérêt est réel, il/elle aura déjà fait ses propres recherches. Et si ce n’est pas encore le cas, vous pouvez l’aider.

2/ Quel domaine du droit t’intéresse le plus ?

Le droit est une discipline très vaste. En réalité il existe des droits : civil, pénal, des affaires, de la famille, international, fiscal, ainsi que des champs d’intervention, le conseil et le contentieux.

Approfondir ses connaissances dans tous ces domaines est donc fondamental avant de choisir sa filière de formation. Incitez votre enfant à réfléchir à ses aspirations, ses intérêts, à échanger avec des juristes, avocats, notaires, huissiers et autres professions juridiques pour bien comprendre ses motivations et définir son projet.

Une fois le domaine du droit qui l’intéresse le plus identifié, demandez-vous ensemble quels sont les débouchés professionnels et l’environnement dans lequel il/elle souhaite évoluer.

3/ Quels sont les débouchés professionnels ?

Les études de droit ont cet atout indéniable de mener à plusieurs professions : avocat, magistrat, notaire, huissier, juriste et de nombreuses autres, tant dans le public que dans le privé, en indépendant, salarié d’une entreprise, d’une association ou dans l’administration publique.

A chaque profession son univers, ses codes, ses atouts et contraintes. Même chose pour les environnements de travail. Invitez votre enfant à exprimer ses appétences et identifier ses qualités pour faire le meilleur choix pour lui/elle. La rigueur est son dada ? Pourquoi pas contrôleur des finances publiques ? Faire respecter la loi avant tout est son moteur, pourquoi pas magistrat ou commissaire de police ?

Certaines professions demandent un concours supplémentaire après des études de droit. Un paramètre très important dans le choix de carrière de votre enfant. Ces études complémentaires ont souvent un coût non négligeable. Comment les financer ? Il s’agit là de la 4ème question à évoquer avec votre enfant.

4/ Comment financer tes études de droit et ta vie étudiante ?

Les études de droit sont longues et coûteuses.  Entre les frais d’admission à la faculté, les ouvrages à acheter, le logement et la vie quotidienne à assumer financièrement, la facture finale grimpe vite. Afin d’offrir à votre enfant les meilleures conditions pour étudier, il existe de nombreuses aides : bourses, prêts étudiants, aides de la région, aides des entreprises, etc.

Evaluez les avantages et les inconvénients de chaque option de financement pour décider de la meilleure façon de soutenir les études de votre enfant.

Par ex, les bourses sont une source de financement qui ne nécessite pas d’être remboursée mais peuvent être difficiles à obtenir car elles sont souvent basées sur des critères stricts.

Les prêts étudiants sont une option de financement intéressante mais peuvent entrainer une dette importante qui peut etre difficile à rembourser.

Faites des recherches, sur les sites des universités et école, sur les site du gouvernemenent, auprès des banques et penser aux conseillers d’orientation qui peuvent aider les famille à comprendre les différentes options disponibles.

Récapitulons, votre enfant est sûr de son intérêt pour le droit, et un domaine du droit en particulier. Il/elle a une vision claire de ses débouchés professionnels, des études à poursuivre pour y parvenir et de la manière dont elles seront financées. A présent, confrontez-le à sa future réalité pour mesurer la faisabilité de son projet.

5/ Quelles actions mettras-tu en place pour réussir ?

Les études de droit demandent une grande rigueur et une bonne organisation pour réussir. Il est donc important de clarifier son organisation personnelle avant de se lancer dans des études de droit. Demandez-lui de s’auto-évaluer : suis-je suffisamment disponible pour ces études ? Suis-je assez motivé ? Mes méthodes de travail sont-elles adaptées ? etc.

Pour répondre à ces questions, votre enfant a un travail introspectif à faire. Et vous parents, avez un rôle essentiel à jouer. Soutenez-le dans son choix d’orientation et engagez-vous à ses côtés en étant attentifs et motivants.  Ensemble, vous créerez une base solide pour un avenir prometteur et brillant.

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