Dans cet épisode, nous répondons à la question : Quel accord serait acceptable en ce qui concerne les écrans?

Une approche complémentaire aux autres conseils stipulés dans les épisodes de ce thème serait de proposer à votre enfant un contrat dans lequel vous établissez des règles ensemble. Avoir un accord commun va non seulement apaiser vos relations au quotidien et surtout responsabiliser votre ado. Peut-être en différenciant les périodes scolaires et les vacances

Comment s’y prendre ? 

Discutez du problème, chacun son tour. On s’attache aux faits, sans jugement

Vous recherchez des solutions mutuellement acceptables  (Brainstorming)

Vous trouvez un accord sur un délai avec dates précises et un suivi

Attendez vous que votre ado ne va tout de suite et tout le temps respecter cet accord. Cela s’améliorera grâce à l’apprentissage. Par contre, nous devons tenir nos engagements. 

Voici quelques astuces pour un suivi efficace des engagements

S’en tenir à “Je remarque que…” “merci de le faire maintenant”

Quand il y a objections, juste lui demander “quel était notre accord?”

Utiliser la communication non verbale

Quand le contrat est tenu dites lui simplement “Merci d’avoir respecté notre accord”

Ne rentrez pas dans le jugement, dans la critique. Restez neutre pour maintenir le respect mutuel

Les phrases à éviter car elles sabotent tout le travail d’apprentissage et de responsabilisation que vous suscitez avec la mise en place de cet accord.

  • “Je reprends ton téléphone””
  • “Je croyais pouvoir te faire confiance”
  • “Je savais que tu n’allais pas respecter notre accord”
  • “Tu n’es pas assez mature””
  • “Tu es privé d’écran”

En bonus, nous indiquerons dans les notes de cet épisode quelques liens vers des des vidéos pour aborder le sujet des écrans avec votre enfant.

 Comment aider mon enfant à se déconnecter la nuit FamiNum – Comment aider mon ado à se déconnecter la nuit ? – YouTube

Comment apprendre à mon enfant à gérer son temps d’écran ? FamiNum -Comment apprendre à mon enfant à gérer son temps d’écran ? – YouTube

Sources : Voir l’article de Youen Tanguy de LCI.fr du 6 février 2017 et celui de Laure Belot sur le Monde.fr du 24 juin 2019

Rendez-vous pour d’autres épisodes sur le thème de la gestion des écrans.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet épisode, nous répondons à la question : Comment aider son ado à se déconnecter des réseaux sociaux, messageries et autres et ainsi gérer son temps d’écran ? 

Voici une liste d’idées hors des possibilités techniques existantes

– écouter des Podcasts ou de la musique le soir (bonne manière de se couper un peu des écrans sans lâcher son smartphone)

– des repas sans écrans, sans portable pour un retour aux échanges et à la communication. Et en plus, c’est bien meilleure pour la digestion

– désactiver les notifications. Cela permet de décider des moments de connexion

– éteindre les écrans au moins 1h avant de se coucher. Cela va les aider à avoir un sommeil réparateur

– La nuit tous les portables et les écrans se chargent dans le salon. Tout le monde joue le jeu

– être un exemple afin d’être crédible quand vous négociez avec votre enfant. Ne pas juger trop vite.

– Proposer des activités alternatives en prenant compte de ses goûts (et pas de vos attentes)

– Laisser un peu de marge de manœuvre. En étant trop intrusif, vous finirez par le braquer. Ce sera alors contre-productif.

– au lieu de s’attacher à une limite précise de temps, il est bien plus intéressant de définir un référentiel de temps défini en fonction de ce qu’il va en faire. Le but est qu’à termes il apprenne à s’auto-réguler. 

– Prendre le temps d’échanger sur ce qui l’intéresse. Jeux vidéos ? Tutos sur YouTube?  Privilégier le dialogue et le questionnement. 

– Aider le à avoir une pratique moins passive en cherchant avec lui des contenus adaptés à ce qu’il aime. 

Rendez-vous pour d’autres épisodes sur le thème de la gestion des écrans.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet épisode, nous répondons à la question : Quelles sont les caractéristiques de l’homo connecticus?

A l’ère de Homo connecticus, comme certains nous appellent, nos objets connectés sont devenus des extensions physiques et digitales de nous même. A l’image de ces outils, il faut être disponible à tout moment, flexible, réactif et multitâche. Or nous restons des humains. Pour preuve, nous devenons de plus en plus impatients. (ce qu’une machine ne peut connaître). Nos stimuli cognitifs sont de plus en plus sollicités aussi bien en termes de fréquence que d’intensité.

Cela a pour conséquence que notre temps d’attention serait maintenant de 9 secondes, pas loin de celui d’un poisson rouge.

Pourquoi est-ce si difficile de lever les yeux des écrans ? Pourquoi nos ados sont-ils accros ?

Justement parce que les entreprises du numérique basent leur business sur l’économie de l’attention. Les différents outils et applications tentent de nous manipuler en diffusant la dopamine. Ce neurotransmetteur est lié au plaisir, à la motivation et à l’attention donnant toujours plus envie, toujours plus longtemps de rester devant un écran. Attention une sollicitation intense et répétée de ce neurotransmetteur  entraîne des addictions.

En utilisant la fonction scrolling, les réseaux sociaux retiennent ainsi fortement notre attention. Tout comme les notifications.

Et pour nos ados, nous devons garder en mémoire

Leur cerveau est en chantier. C’est une réelle métamorphose qui s’opère dès l’âge de 12 ans environ. ⅓ des structures cérébrales se réorganisent à cette période.

Leurs émotions sont plus difficiles à gérer. Ils sont plus sensibles aux sollicitations et aux récompenses et ont du mal à s’auto-réguler. 

Ils ne font pas que du récréatif. Et ces 2 dernières années n’ont fait qu’amplifier cette tendance.

C’est bien plus qu’un écran. Il leur permet de rester en lien, de développer une nouvelle personnalité

Ce qui nous inquiète en tant que parents en réalité, ce n’est pas seulement le temps que nos enfants passent devant un écran ; c’est également ce qu’ils y font. 

Rendez-vous pour d’autres épisodes sur le thème de la gestion des écrans.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet épisode, nous répondons à la question : Sommes nous tous accros?

52 fois par jour.

C’est en moyenne et dans le monde, la fréquence à laquelle nous consultons notre smartphone. En France, une personne sur cinq le regarde moins de 5 minutes après son réveil. Et il y a presque une chance sur deux pour qu’elle y jette un coup d’œil pendant la nuit. Nous passons une journée entière par semaine à regarder nos écrans de téléphone. Durant cette journée, nous faisons défiler 90 mètres de contenus. Quatre personnes sur cinq consultent leur téléphone pendant un repas de famille ou une soirée entre amis. Deux tiers de la population française s’estiment dépendants de leurs objets connectés.

Et il s’agit ici que d’une étude portant sur le téléphone portable et avant COVID-19. Et il y a aussi l’ordinateur, la TV, la tablette et les jeux vidéos. On peut donc présager que ces chiffres sont loin de la réalité d’aujourd’hui dans les foyers. On sait par exemple que 70 % des jeunes ont un appareil numérique en permanence dans leur chambre, ce qui inquiète 81 % des parents concernant le temps d’écran. Nous craignons pour leur qualité de sommeil, qu’ils deviennent addicts, qu’ils perdent leurs liens sociaux. Mais rassurons nous. 

Mais d’ailleurs le temps d’écran qu’est ce que c’est ?

On parle de + de 5 écrans / famille. Les études sur le temps sont un peu floues mais globalement on sait que les ados passent 4 à 5 h/jour devant un écran, soit  33% de plus en 10 ans. Ce qui représente 1/3 de leur temps hors sommeil.

Les parents ont tendance à sous-estimer le temps passé par leurs enfants devant leurs écrans de 23%, sur une semaine moyenne (jusqu’à 39% pour leur temps passé sur leur smartphone).

En 2021, les parents déclarent que les règles pour limiter le temps d’écran sont de plus en plus difficiles à maintenir : 

  • 41% peinent à montrer l’exemple en limitant leur propre temps d’écran (+13 points vs 2019*). 
  •  42% ont du mal à limiter le temps d’usage des écrans de leurs enfants (+7 points vs 2019*).

Et vous? Avez-vous déja fait le compte de votre temps passé sur les écrans?

Comment vous situez-vous par rapport au temps passé de vos enfants?

Et si vous compariez votre temps d’écran avec celui de votre ado ? Vérifiez votre temps hebdomadaire indiqué sur votre smartphone. Alors qui est le plus accro ?

Rendez-vous pour d’autres épisodes sur le thème de la gestion des écrans.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet épisode, nous répondons à la question : Pourquoi faut-il apprendre à consommer les écrans?

On reconnaît tous que le numérique apporte 1001 possibilités à ce monde pour s’informer, travailler, s’éduquer, s’amuser, se distraire et élargir notre champ des possibles. Nous devons cependant faire attention à ce que le numérique reste un outil à notre service et non l’inverse où l’être humain serait traité comme un produit.

Nous devons donc apprendre “à consommer” ces services en conscience. Et pour cela, nous devons apprendre. Nous et également nos enfants. Apprendre à utiliser le numérique en conscience et à bon escient, comme nous leur avons appris à marcher, nager ou faire du vélo. 

Bien qu’on appelle cette génération les “digital natives”, ils n’en demeurent pas moins des “digital naïfs”.

Quant à notre génération et celles qui nous précèdent, nous avons dû prendre le train en marche. Et là, est LA difficulté. Car nous devons découvrir et apprendre en même temps que nos enfants et sur de nombreux sujets ils semblent qu’ils aient une longueur d’avance. Mais ce retard, on peut le rattraper.

D’ailleurs les créateurs de l’application My Twiga pour parent et pour ado, utilisent une chouette comparaison. Je cite :  “Nous, ne donnerions pas à notre enfant, les clés de la voiture avant qu’il ait eu des cours de conduite et son permis. Il en est de même avec ses écrans. Il a dans sa main, un smartphone qui a la puissance d’une Ferrari. À nous, parent, de lui donner son permis d’utiliser le digital dans les meilleures conditions” 

Rendez-vous pour d’autres épisodes sur le thème de la gestion des écrans.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Ah! les écrans! Si au collège les parents pensaient avoir la main, au lycée… ce n’est plus le cas…

Les ados qui sont nés dans un univers omni connecté pensent avoir le dessus. Les études montrent bien que ce n’est pas le cas. 

Ce sont leur doudou de grands ados : leurs portables, les ordis, les consoles, les écrans en général. Ne nous voilons pas la face, ils y consacrent un temps précieux. Un temps qui pourrait évidemment être mieux consacré. Si je ne réussis pas à savoir combien de temps exactement mes enfants y passent par semaine, je sais combien de temps j’y passe. Et cela m’inquiète pour moi. et pour eux.

Mais pourquoi parler de ce sujet, des écrans, dans un podcast lié à l’orientation?

Et bien, c’est un peu une évidence pour moi. Le sujet de l’orientation ne se limite pas à quelques heures bien définies dans le mois, mais cela concerne une période de plusieurs années. et pendant cette période, de nombreuses décisions sont prises et de nombreux comportements ont une incidence sur l’avenir. D’autres épisodes traitent de la respiration et du stress, d’autres de l’alimentation et de l’énergie… et il me semblait que le sujet des écrans de nos ados ne pouvait être évité.

Je prends le temps de vous annoncer les 7 thèmes qui seront développés.

Il y en aura peut-être même d’autres.

Le premier : Comment aider mon ado à équilibrer son temps d’écrans ?

Le second : Comment aider mon ado à protéger ses données sur les Réseaux Sociaux ?

Le troisième : Comment aider mon ado à gérer son image sur lesRéseaux Sociaux  ?

Le quatrième: Comment aider mon ado à repérer les fausses infos en ligne ?

Le cinquième : Comment aider mon ado à se protéger des contenus choquants

Le sixième: Comment aborder le sujet du  cyber-harcèlement avec mon ado ?

Le septième: Comment accompagner mon ado dans son utilisation des jeux vidéos?

C’est donc avec un premier thème que s’ouvre cette rubrique : Comment gérer les écrans.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Nous avons la chance de recueillir ce témoignage d’une maman dont la fille a postulé à des formations très variées tout en menant en parallèle un projet d’année de césure. Elle explique au micro d’AZIMUT comment s’est forgé le projet de voeux, les réponses obtenues, l’attente et la gestion des voeux acceptés.

Un témoignage utile et rare pour tous ceux qui vont se lancer dans l’aventure Parcoursup.

Retrouvez d’autres épisodes sur Parcoursup

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Rencontrez Cécile SOLAR

Cécile Solar - azimut podcast

Coach professionnelle certifiée
avec une spécialisation en coaching jeune

Cécile est membre du Collectif des Spécialistes en Orientation

Expatriée depuis 16 ans en Allemagne, Cécile accompagne les francophones en mobilité géographique, leur.s accompagnant.s et les jeunes de 15 à 25 ans partout dans le monde grâce à la visioconférence.
Cécile est à leurs côtés pour trouver leurs propres solutions face à la métamorphose de l’adolescence ou lors d’une vie à l’étranger.

Elle a à cœur de mettre en lumière les personnes afin de les aider à libérer leurs talents, révéler les potentiels. Son offre dédiée aux jeunes “Bien dans ses baskets” vise à développer leur confiance en eux, à découvrir leurs propres stratégies pour apprendre et pour se motiver ou bien encore à faire leur choix d’orientation

Grâce à une approche neurocognitive comportementale et à l’art coaching, Cécile conduit à devenir scénariste et acteur de votre vie et non plus spectateur.

Par ailleurs, Cécile porte un intérêt tout particulier à notre rapport au monde du numérique.

Où se déroulent les accompagnements avec Cécile ?

Florence accompagne à Cologne en Allemagne ou à distance.

Pour entrer en contact avec Cécile


Les épisodes proposés par Cécile


Dans cet épisode, nous vous livrons quelques résultats d’une étude d’opinion été réalisée par l’institut Ipsos auprès des lycéens inscrits sur Parcoursup. Elle révèle que l’accompagnement dispensé au lycée est perçu positivement.

Une étude d’opinion a été réalisée par l’institut Ipsos auprès des lycéens inscrits
sur Parcoursup. Elle révèle que l’accompagnement dispensé au lycée est perçu
positivement.

Plus de 7 candidats sur 10 déclarent avoir été accompagnés dans leur lycée
lors de l’inscription et de la création de leur dossier (77%, contre 73% l’an
passé) ainsi qu’au moment de la formulation et de la confirmation de leurs vœux
(75%, +5 points). Le plus souvent, cet accompagnement a eu lieu principalement
au lycée dans le cadre d’une procédure mise en place par l’établissement. Point positif,
l’accompagnement s’est, de l’avis des bacheliers, globalement mieux passé que ce qu’ils
avaient anticipé. C’est notamment le cas lors de la phase d’inscription et de création
du dossier sur Parcoursup : les néo‑bacheliers sont cette année 55%, contre 51%
en 2021, à considérer que les choses se sont mieux passées que prévues.

Même si les sites Parcoursup (et son moteur de recherche) et celui de l’Onisep
demeurent les dispositifs les plus utiles pour les recherches de formation et
la construction d’un projet d’orientation, les candidats de cette année 2022 soulignent
de nouveau – après deux années de crise sanitaire, l’importance des journées portesouvertes des établissements supérieurs et des salons de l’orientation.

Ce bon accueil général quand sont évoqués le projet d’orientation et
l’accompagnement s’explique notamment par le degré assez élevé de préparation
des lycéens : près des trois quarts d’entre eux (74%) déclarent avoir commencé
à réfléchir à leurs choix de formation post-baccalauréat avant la Terminale
(39% y pensant même dès la seconde, voire avant).

Les informations disponibles sur la plateforme restent appréciées. En particulier,
les informations relatives au taux d’accès des formations aident les lycéens à avoir
une idée de leur possibilité de succès concernant leurs candidatures (71%, + 1 point)
ou des autres formations pour lesquelles ils pourraient faire des vœux pour réaliser
leurs projets (52%, - 1 point).

S’agissant des pistes d’amélioration possibles, les candidats souhaiteraient que
l’accompagnement leur permette de découvrir davantage de formations auxquelles
ils n’avaient pas pensé auparavant, afin de contribuer à élargir leur champ des possibles.
En résumé, le bilan de cette phase de candidature demeure largement positif :
Parcoursup a permis aux candidats de formuler librement les vœux qu’ils souhaitaient,
dans le secteur géographique de leur choix (près de chez eux comme en dehors
de leur académie). Enfin, près de la moitié des candidats a pu formuler des vœux
pour des formations découvertes grâce au moteur de recherche des formations
auxquelles ils n’avaient pas pensé (45%, - 2).

Retrouvez d’autres épisodes sur Parcoursup

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Dans cet épisode, nous vous donnons une explication pour 3 idées reçues circulant à propos de Parcoursup

  1. Les personnes sans proposition d’admission à la fin de la phase principale ont-elles été laissées sans accompagnement?
  2. L’analyse des candidatures est-elle effectuée directement par la plateforme Parcoursup avec un algorithme?
  3. Est-ce que Parcoursup a accru la sélection à l’université?

Les personnes sans proposition d’admission à la fin de la phase principale ont-elles été laissées sans accompagnement?


Non. Depuis le début du mois de juillet, dans toutes les académies, les commissions
d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) ont été activées pour accompagner les
candidats qui en faisaient la demande depuis leur dossier Parcoursup afin de les aider
à trouver une formation pour la rentrée. Des séquences d’information spécifiques
via 11 campagnes d’appels téléphoniques, des mailings et des sms personnalisés
ont été organisées pour inciter les candidats à se saisir de cette opportunité.

A la fin de la phase principale, 3 296 candidats avaient sollicité cet accompagnement.
Au total, à l’issue de la procédure 2022, 18 900 candidats ont saisi la CAES de leur
académie. On constate que ce chiffre diminue depuis 2020 compte tenu de la baisse
de la démographie lycéenne ainsi que de la meilleure efficacité de la phase principale
et de l’orientation.

À l’issue de la procédure Parcoursup 2022, 160 bacheliers étaient encore accompagnés
par les CAES qui restent mobilisées jusqu’à la fin du mois d’octobre pour leur proposer
une solution. Les autres candidats ont trouvé une solution soit via la CAES soit via
la phase complémentaire ou ont quitté la plateforme. Ils ont pu poursuivre d’autres
projets : en 2022, 187 000 lycéens et étudiants avaient indiqué en confirmant leurs vœux
avoir simultanément d’autres projets d’insertion dans la vie active, de formation
hors parcoursup ou d’études à l’étranger.

L’analyse des candidatures est-elle effectuée directement par la plateforme Parcoursup avec un algorithme?


Non, la plateforme Parcoursup assure la mise en relation entre les candidats
qui formulent librement leurs vœux et les formations qui analysent ces candidatures
au regard de leurs attendus et critères, publiés sur la plateforme.

Pour l’analyse des candidatures, les établissements mettent en place des commissions
d’examen des vœux composés principalement d’enseignants. En fin de procédure,
chaque formation rend compte des critères et modalités d’analyse utilisés dans
un rapport publié sur Parcoursup.


Est-ce que Parcoursup a accru la sélection à l’université?


Non. Que veut dire «sélection à l’université?». Imaginons une formation qui
affiche une capacité d’accueil de 40 étudiants par exemple. Une formation sélective
est une formation qui n’est pas obligée de recruter 40 candidats. Une filière non
sélective, elle, remplira ses capacités d’accueil. Cela n’a jamais changé dans le temps
avec Parcoursup. En revanche, ce qui a changé avec l’apparition de la plateforme,
c’est la façon de remplir la capacité d’accueil des formations non sélectives.

Auparavant, les inscriptions se faisaient par ordre d’arrivée dans la nuit devant le bureau
ou bien par tirage au sort. Désormais, cela se fait à partir de l’examen des dossiers.
Il s’agit d’une décision volontaire et assumée, pour plus de méritocratie.

Retrouvez d’autres épisodes sur Parcoursup

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.