7 lois de gestion du temps qui pourraient changer votre année scolaire

Et si les lois de gestion du temps utilisées en entreprise pouvaient vous permettre d’être plus efficace dans vos études !

Connaitre et appliquer ces lois vous permettra de mieux gérer vos priorités, mieux planifier votre travail et éviter de vous surcharger, ne plus vous laisser dépasser par les imprévus … Et surtout… réduire le nombre de fois où vous direz “je n’ai pas le temps”.

1-  Loi de Parkinson: fixe-toi des délais

Selon le professeur Cyril N. Parkinson “Tout travail tend à se dilater pour occuper tout le temps disponible”. Qu’est-ce que cela signifie ? Plus on a de temps… plus on en prend.  Ainsi, un travail sans échéance prend plus de temps pour être accompli qu’un travail avec échéance sans que le résultat ne soit forcément  meilleur.

Un conseil : fixez-vous des heures ou des dates butoirs pour tout ce que vous avez à faire. Ou encore, décomposez votre travail en petites tâches et définissez des délais précis pour chacune de ces actions.

2-  Loi de Pareto: concentre-toi sur l’essentiel

L’économiste et sociologue Vilfredo Pareto a observé que 80% des revenus étaient détenus par 20% de la population en Italie. Depuis, il a été constaté que cette loi (aussi connue sous le nom de “la loi du 20/80”) s’applique à de nombreux autres domaines. Par exemple : Vous voyez 20% de vos amis pendant 80% du temps ou vous utilisez 20% de votre vocabulaire dans 80% de vos conversations.

Cette loi se vérifie aussi dans la gestion de votre temps de travail : 80 % de vos résultats proviennent de 20% de votre temps de travail.

Faites le test : Quand vous devez rendre un devoir maison, analysez le temps passé à chaque sous-tâche : trouver votre matériel, lire l’énoncé, le relire parce que vous avez répondu à un sms en même temps, écrire votre raisonnement au brouillon, aller chercher quelque chose dans le frigo, mettre au propre les réponses… vous verrez ainsi le temps passé dans des taches secondaires !

Donc, économisez du temps pour l’accessoire et gardez du temps pour l’essentiel.

3-  La loi de Murphy : garde une marge pour les imprévus

Selon cette loi élaborée par Edward Murphy, ingénieur à la Nasa « Une tâche prendra toujours plus de temps qu’on ne l’imagine ». Alors, gardez un créneau dans votre emploi du temps de la semaine pour les imprévus ou pour finaliser les travaux qui étaient plus longs que prévu !

4-  Loi de Carlson: limite les interruptions

Sune Carlson, économiste suédois, a mis en évidence que les managers étaient moins productifs quand ils étaient sans cesse interrompus.  En effet, on est plus productif quand on travaille sans interruption, mais un œil sur Tik Tok, l’autre sur Instagram, un like par-ci, un post par-là… Pas facile de ne pas vous laisser happer par les réseaux sociaux … Et pendant ce temps, votre travail n’avance pas.

Mais alors comment faire ? la première étape consiste à bien identifier vos voleurs de temps (smartphone, télé, jeux…)  pour pouvoir vous en  protéger. Puis regroupez les tâches de même nature, protégez-vous des interruptions et des distractions qui morcellent vos efforts et, en route, une tâche après l’autre. Et même si on vient de vous dis qu’il ne faut pas vous interrompre, il est indispensable de…faire des pauses ! C’est ce que nous allons voir dans la loi suivante.

5-  La loi d’Illich : prends des pauses et accepte tes limites

Ivan Illich, penseur autrichien, énonça le principe de contre-productivité. « Au-delà d’une certaine durée, on devient moins productif, voire contre-productif ».

Inutile de forcer ou de culpabiliser, il est normal que vous soyez moins productif au bout d’un certain temps. N’hésitez pas à changer d’activité dès que ça bloque car le travail mono-tâche épuise plus vite. Et repérez les moments où vous vous sentez fatigué dans la journée pour prévoir des pauses.

6-  Loi de Fraisse : plus une activité est captivante, plus elle te paraît brève

Paul Fraisse, psychologue français connu pour ses travaux sur la perception du temps, disait « Une heure n’est pas toujours égale à une heure. » Si cette loi peut vous paraître bizarre au premier abord, l’idée est assez simple : quand vous bossez sur quelque chose qui vous passionne, le temps semble passer plus vite. 

Pour exploiter cette loi, il ne s’agit pas de travailler uniquement sur des tâches qui vous passionnent, ce serait trop facile. Vous avez, en effet, toujours des choses à faire qui sont peu intéressantes, mais néanmoins nécessaires. L’idée est là d’équilibrer vos journées entre tâches intéressantes et tâches “bof”, pour conserver une efficacité durable dans le temps. Il faut donc faire attention à ne pas procrastiner, c’est à dire repousser sans cesse du travail déplaisant au profit de plaisir immédiat.

7-  Loi de Kotter – De petites victoires régulières

John Kotter, professeur à Harvard, a écrit un livre devenu bestseller : Leading Change. Il vous invite à vous fixer des objectifs court terme pour éviter de vous décourager rapidement.

La loi de Kotter s’énonce ainsi : Les meilleurs changements commencent par des résultats immédiats.

Par exemple, si vous vous donnez comme objectif de courir un marathon alors que vous courrez à peine 5 km, l’objectif est très loin devant vous, quasi-inatteignable ! A la place, on vous conseille de définir des mini objectifs intermédiaires : je vais être capable de courir 8 km à la fin du mois puis 12 le mois prochain… C’est la puissance des petites victoires qui entretiennent votre motivation et boostent votre confiance en vous.

Conclusion

S’il est bien une ressource vis-à-vis de laquelle nous sommes tous égaux, c’est le temps. La grande différence réside dans l’usage que chacun en fait.

Ces grandes lois vont vous aider à optimiser votre temps de travail mais également votre temps dans tous les domaines de votre vie. A vous de changer vos habitudes pour pouvoir les appliquer. Allez-y progressivement et repoussez sans cesse les limites du temps …

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Odile COTTENOT

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Comment s’organiser pour ses révisions ?

Réussir votre examen, vous en rêvez, mais comment arriver à vous organiser pour ne plus vous sentir submergé, pour rester motivé et pour réviser efficacement ?

Rien de bien compliqué mais un peu de rigueur et d’organisation s’imposent ! Car pour cela vous aurez besoin de quatre ingrédients :

1.  Savoir ce que vous avez à faire et quand vous pouvez le faire

2.  Savoir comment organiser votre temps de travail

3.  Être actif dans vos apprentissages

4.  Mettre du FUN dans votre façon de travailler et vous récompenser

Savoir ce que vous avez à faire et quand vous pouvez le faire

Cela suppose que vous avez une idée claire de tout ce que vous devez réviser. Il est temps de faire l’inventaire, chapitre par chapitre et honnêtement, de ce qu’il vous reste à faire pour maitriser votre cours.

Je vous rappelle les principes de base pour une mémorisation à long terme efficace :

·  Identifier ce qui est important dans le cours (mots-clés, définitions, schémas, etc.), ce qui peut être l’occasion de faire une fiche de révision,

·  S’assurer que l’on a tout compris,

·  Faire plusieurs séances de mémorisation espacées dans le temps,

·  Se tester et vérifier, en répondant à des questions ou en effectuant des exercices, que l’on est bien capable d’utiliser les connaissances que l’on a mémorisées

Ensuite, pour savoir quand faire ces révisions, il faut mettre au clair votre planning. Le plus efficace est alors de prendre un planning hebdomadaire incluant le week-end.

Vous commencez par positionner vos blocs-temps incompressibles (heures de cours, sommeil, repas, sport, etc.) puis vous programmez vos blocs-temps de travail personnel. Pensez également à inscrire une demi-journée de repos et un bloc-temps tampon pour les imprévus.

Vous pouvez ensuite compléter votre planning avec les plages qui restent pour vos moments de loisirs et détente.

Savoir comment organiser votre temps de travail

Vous allez ensuite organiser chacune de tes blocs-temps de travail personnel en alternant des séances de 20 ou 25 minutes de travail (ce qui correspond à notre capacité maximale de concentration) avec des pauses de 5 minutes.

A chaque début de séance, vous allez décider des tâches précises à faire en évaluant le temps nécessaire pour chaque tâche. Je vous conseille d’alterner les matières que vous aimez ou que vous trouvez faciles avec celles que vous aimez moins ou qui vous paraissent plus difficiles.

En n’oubliez pas de laisser souffler votre cerveau. On néglige souvent le pouvoir des pauses, or elles ont un effet magique sur votre concentration, votre efficacité, votre productivité, votre mémoire, bref sur tout ce dont vous avez besoin pour réviser sereinement sans stress ! Faire une pause veut dire ne rien toucher ce qui concerne vos études ! C’est vraiment mettre ton esprit au repos, permettre à ton cerveau de souffler et de se régénérer (car vous lui en demandez beaucoup pendant les périodes intenses des révisions). Pendant votre pause : prenez l’air et aérez la pièce dans laquelle vous révisez, buvez un verre d’eau, et bougez ! Marchez pour vous dégourdir les jambes, chantez et dansez sur une musique que vous aimez pour vous remotiver mais surtout ne lisez rien (même pas tes notifications sur votre portable).

Être actif dans vos apprentissages

Vous avez le choix entre consacrer ton temps de révision à des tâches peu (ou même pas du tout) productives comme « relire pour la cinquième fois votre cours sans y prêter réellement attention » ou vous concentrer sur les techniques qui favorisent réellement la mémorisation.

Quelques exemples de ces techniques :

– Soyez attentif en cours ! Suivez le cours en prenant des notes c’est la première marche de la mémorisation ! Posez des questions, essayez de repérer tout de suite la structure du cours et de bien mettre en évidence les mots clés.

– Vous pouvez vous lancer le défi « A la fin du cours, je serai capable de donner les trois idées principales ! »

– Révisez régulièrement et surtout en ne faisant qu’une chose à la fois

– Testez-vous vraiment, reprenez vos évaluations, répondez à de nouvelles questions, entrainez-vous sur de nouveaux exercices, développez vos idées. On croit parfois savoir parfaitement son cours quand on l’a sous les yeux mais, une fois devant sa copie, c’est le trou noir…

Mettez du FUN dans votre façon de travailler et récompensez-vous

N’hésitez pas à tester différentes techniques de révision pour éviter l’ennui (des quiz, des cartes flash, des défis, déclamer vos cours comme des pièces de théâtre …)

Vous pouvez aussi prévoir de travailler en groupe car c’est très motivant et rassurant à la condition que le groupe soit sur la même longueur d’onde ! Mode révisions, bienveillance, partage, entraide…et rigolade un peu !

Enfin, n’oubliez pas de vous récompenser à la fin de tes séances de travail perso et pendant la demi-journée OFF, c’est là que vous allez pouvoir sortir votre portable, vos jeux vidéo ou partir en balade avec les copains. Il est indispensable de conserver des activités qui vous font plaisir et d’équilibrer vos journées pour lutter contre la fatigue et le stress.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT

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Apprendre, comment faire ?

C’est la question que se posent comme vous tous les collégiens, lycéens et étudiants qui aimeraient améliorer leurs résultats sans passer plus de temps sur leurs cours.

Alors soyons clairs, améliorer ses résultats sans jamais travailler, c’est une illusion !

Mais, si vous travaillez raisonnablement, améliorer vos résultats sans y passer plus de temps c’est possible !

Et, grâce aux neurosciences et aux très nombreuses études scientifiques menées ces dernières années, on sait maintenant quelles sont les méthodes qui ne fonctionnent pas et celles qui donnent d’excellents résultats.

Il faut commencer par prendre conscience de ce qui ne marche pas.

La lecture répétée et le simple surlignage des cours, surtout s’ils sont pratiqués à l’exclusion de toute autre méthode, sont des méthodes qui ne fonctionnent pas. Ce sont pourtant les techniques les plus répandues.

Vous lisez et relisez votre cours en surlignant certains passages. Vous avez l’impression de l’avoir appris mais, le jour de l’évaluation, face à votre feuille, vous n’arrivez pas à mobiliser les notions du cours ou à les appliquer dans un contexte nouveau.

Et en plus, vous ne comprenez pas les raisons de cet échec, vous continuez à penser « pourtant j’avais appris son cours ».  Alors qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

La familiarité avec votre cours lu et relu vous donne l’illusion de le maîtriser (c’est ce que l’on appelle « l’illusion de compétence ») alors que vous n’avez pas forcément compris le cours en profondeur et que vous n’avez pas réfléchi aux différents types de questions ou d’exercices qui pourraient être posés.

Quant au surlignage, qui présente l’avantage de la facilité et de la rapidité, il ne vous apporte pas d’information supplémentaire permettant de mieux comprendre le cours. Parfois même, vous l’utilisez trop et vos notes de cours recouvertes de couleurs fluos ce qui sature vos capacités d’attention.

Le surlignage peut être intéressant si vous l’utilisez comme une étape intermédiaire avant de concevoir par la suite une fiche de révisions ou un autotest. Si vous vous contentez de surligner le cours pour le relire, cela ne t’apporte aucun bénéfice. 

Ce qui ne fonctionne pas non plus c’est le bachotage.

Le bachotage est bien connu de tous les lycéens et étudiants qui ont trop attendu pour entamer leurs révisions et se lancent dans une course contre la montre effrénée à quelques jours de l’échéance. C’est peut-être parfois (ou trop souvent) votre cas !

C’est une bien mauvaise idée car, pour apprendre, c’est-à-dire pour inscrire durablement une information dans votre mémoire à long terme, il faut pouvoir y revenir à intervalles réguliers, un peu plus espacés à chaque fois. Cela demande du temps, et un cours qui n’a été vu qu’une ou deux fois est par conséquent oublié dès l’évaluation passée (parfois même avant l’évaluation !).

Et c’est non seulement une perte de temps pour vous (puisque tout est à recommencer à chaque fois), mais, de plus, cela rend difficiles voire impossibles les apprentissages suivants. En effet, pour acquérir une nouvelle connaissance, il faut que vous puissiez la relier à celles que vous avez déjà mémorisées.

Je vous propose maintenant de découvrir les stratégies gagnantes à adopter immédiatement

Au contraire des techniques précédentes (la lecture répétée, le simple surlignage ou le bachotage), voici ce que les neurosciences vous conseillent pour apprendre vos cours et être efficace dans vos révisions. 

Première règle : Testez-vous, posez-vous des questions  

Le but est tout d’abord que vous remplaciez la lecture passive des cours par une démarche active, en vous posant des questions sur ce que vous êtes en train d’apprendre.

Il s’agit ensuite de vous tester. Pour cela, vous pouvez répondre à un quiz portant sur l’ensemble du cours (quiz disponibles en fin de chapitre du livre ou sur internet), vous entrainer à résoudre des exercices, refaire les activités vues en classe, répondre à des questions types…

Une méthode particulièrement efficace est celle de la feuille blanche qui consiste à noter sur une page blanche tout ce dont vous vous souvenez avant d’ouvrir votre cours.

Toutes ces méthodes de « testing » sont efficaces non seulement parce qu’elles vous permettent d’évaluer ce que vous avez retenu (ou pas, mais au moins vous le savez …) mais aussi et surtout parce que l’effort de remémoration qu’elles vous demandent freine le processus d’oubli.

C’est LA règle à retenir, s’il ne fallait en retenir qu’une : vous efforcer de vous souvenir, et le faire régulièrement, renforce les apprentissages et leur mémorisation.  

Deuxième règle : Espacez vos séances d’entraînement  

Cette technique relève de l’anti-bachotage : elle consiste à étudier les mêmes informations plus d’une fois, en laissant passer suffisamment de temps entre chaque séance de révision.  

L’idéal, pour retenir durablement votre cours, c’est de le revoir :

·  Le soir même (Et oui, vous retenez bien mieux une information si vous la voyez ou si vous l’entendez deux fois dans la même journée)

·  Puis le lendemain,

·  Avant d’y revenir au bout d’une semaine, puis de deux semaines et ainsi de suite jusqu’à ce que vous le maitrisiez complètement.

Et n’oubliez pas, même quand vous le maitrisez, de le reprendre de temps en temps : cela permet de signaler à votre mémoire que cette information est encore utile et donc qu’il faut qu’elle la conserve ! 

Evidemment, pour mettre en œuvre cette méthode, il ne faut pas que hésiter à établir un planning. C’est particulièrement nécessaire en période d’examen, lorsqu’il vous faut mémoriser de grandes quantités d’informations dans des matières différentes et donc vous organiser en conséquence, en vous assurant de commencer vos révisions suffisamment tôt. 

Notez bien que chaque fois que vous chercherez à remobiliser des savoirs, vous renforcerez leur maîtrise et vous les ancrerez encore un peu plus dans votre mémoire à long terme.  

Et pour cela nous vous recommandons d’alterner les matières et de varier les pratiques d’apprentissage

Au cours d’une séance de travail, il est important que vous alterniez les matières (celles que vous aimez et celles que vous n’appréciez pas vraiment…) et les méthodes (passez d’un apprentissage par cœur de définitions, à la pratique d’exercices puis à la rédaction d’un paragraphe, etc.). En effet, cela vous permettra de maintenir un haut niveau de concentration et d’éviter la monotonie et la lassitude qui vous guettent.

Evidemment c’est souvent plus compliqué à mettre en place que de te dire que vous allez passer une heure ou deux sur une seule matière. Cependant, c’est cette difficulté qui vous permet d’acquérir une plus grande agilité cognitive. Ainsi, vous réussirez plus facilement lors d’un examen si vous vous entraînez en alternant différents types de problèmes et méthodes de résolution.

La conclusion de toutes les études des neuroscientifiques est que, quelle que soit la méthode employée, les étudiants les plus performants sont ceux qui prennent en main leurs apprentissages et s’astreignent à des méthodes de travail simples mais régulières.

Alors passez à l’action !

Et n’acceptez plus de perdre votre temps (votre énergie, votre motivation, vos chances…) avec des méthodes qui ne fonctionnent pas.

Utilisez avec rigueur et régularité les méthodes simples présentées dans ce podcast et, comme pour un sportif, c’est votre entraînement qui fera la différence le jour J !   

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT

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La créativité : un facteur de réussite dans les études

Quand on pense aux études, le premier mot qui vous vient à l’esprit n’est pas forcément «créativité ».

Et pourtant, apprendre de manière créative est beaucoup plus efficace !  Tout d’abord pour vous permettre d’élaborer la stratégie d’apprentissage qui vous convient ; Ensuite pour créer vos propres outils qui vous aideront à bien mémoriser ; Et enfin et surtout pour entretenir votre motivation.

Elaborer une stratégie d’apprentissage

« Quels sont mes objectifs ?  Qu’est-ce que je veux apprendre ?  Pourquoi ?  Comment bien répartir mon travail ?  Comment bien doser mes efforts ?  Quelles sont les méthodes qui me conviennent bien ?  Avec lesquelles je me sens à l’aise ? »

Vous êtes-vous déjà posé toutes ces questions ? Et pourtant, elles sont essentielles si vous visez la réussite !  Car, comme le démontrent de récentes études, c’est moins le QI que des qualités comme la persévérance, l’enthousiasme, la volonté d’apprendre et la capacité à se motiver qui font la différence entre élèves qui réussissent et ceux qui échouent.  

N’oubliez pas que la créativité est la possibilité de créer quelque chose de nouveau, dans sa forme ou dans son expression, ou d’agir en explorant, en expérimentant un comportement différent.

Alors n’hésitez pas à explorer de nouvelles stratégies d’apprentissages, à partager avec vos amis, à analyser les stratégies mises en œuvre par les personnes qui vous inspirent…

Créer ses propres outils

Les recherches récentes en neurosciences prouvent que le cerveau comprend et retient mieux quand on mobilise tous les sens. On n’est pas seulement visuel, ou auditif ou kinesthésique, et il vaut mieux avoir à sa disposition une vaste boîte à outils dans laquelle puiser celui dont on a besoin au bon moment.

Pourtant la plupart des étudiants se servent d’un seul outil : Une leçon de maths ?  On lit et relit le cours.  Un test de français ? On lit et relit le cours.  Une interrogation de géographie ? On lit et relit le cours.  Un partiel de vocabulaire anglais ?  On lit et relit le cours…

Alors qu’il est possible de changer de méthode, de pratiquer, d’expérimenter, de créer ses propres supports de cours ou de révision, d’apprendre en parlant, en bougeant…

Il faut donc étoffer votre boîte à outils, en acquérir de nouveaux pour traiter chacune des matières à étudier ou des travaux à effectuer selon l’étape où on en est, selon le type de matière et même selon le type de prestation qu’on attend de vous !

Vous pouvez essayer de nouveaux outils tels que le Mindmapping, les flashcards, les concept-maps, le sketchnoting et faire de votre créativité un pilier de votre propre processus d’apprentissage.

Entretenir sa motivation

Varier les modes d’apprentissage permet de prendre plus de plaisir dans son travail et ainsi d’entretenir sa motivation.

Être créatif vous permettra de trouver de nouvelles solutions aux problèmes que vous rencontrez. En effet en étant créatif, en laissant libre cours à votre imagination, c’est votre enfant intérieur qui s’exprime et non l’étudiant qui a peur d’échouer !

Albert Einstein disant : « La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse »

Mettez de côté votre perfectionnisme et place à la créativité !

15 idées pour stimuler votre créativité

·  Lisez une page au hasard dans le dictionnaire, choisissez un mot et écrivez spontanément ce qui vous vient en tête.

·  Découpez 5 à 10 images dans un magazine et faites un collage dans un cahier ou sur une feuille. C’est étonnant ce qu’on crée quand on ne le planifie pas.

·  Sortez marcher sans son téléphone pour seulement observer les alentours.

·  Dessinez un paysage imaginaire ou simplement laissez aller notre crayon sur une feuille.

·  Faites la tournée de votre chambre à la recherche d’un objet qu’on transformera ou qu’on utilisera dans un futur projet.

·  Tenez un carnet de citations ou de pensées qui vous inspirent ou qui vous motivent.

·  Déclamez ses cours comme si vous étiez en train de jouer une pièce de théâtre

·  Posez-vous des questions ouvertes (“Comment ?”, “Pourquoi ?”, “Qui ?”, “Quand ?”, “Où ?”, “Quel ?”).

·  Jouez avec les associations d’idées : phonétiques, sémantiques, sérielles, oppositions, proximité…

·  Exploitez les cartes mentales et autres méthodes visuelles (lapbook, sketchnotes, schémas…).

·  Laissez-vous surprendre, étonner ou émerveiller par ce qui vous entoure

·  Transformez les objets, les utilisations, les mots, les habitudes. (Par exemple, travaillez dans de nouveaux lieux)

·  Cherchez le contraire de chaque idée « évidente », utiliser des contraintes, faire confiance au hasard.

·  Soyez enthousiaste face à la nouveauté 

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Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT

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La procrastination et la gestion des émotions

Qui ne s’est pas déjà dit ou a entendu dans la bouche de son entourage ou de son ado “je n’ai pas le temps”, “Je ne sais pas le faire”, “J’ai peur de ne pas bien le faire”, “J’ai oublié”, “Je ne sais pas par où commencer”, “Je travaille mieux sous pression”. Toutes ces expressions relèvent d’un sujet bien souvent discuté et débattu dans les familles : il s’agit de la procrastination.

Dans cet épisode nous allons aborder la procrastination sous l’angle des neurosciences et en vous donnant d’autres astuces et stratégies à adopter pour en éviter les écueils. 

Petit rappel de ce que l’on appelle la procrastination 

Selon la définition donnée par les dictionnaires, il s’agit de remettre au lendemain, à ajourner, à temporiser. La procrastination concerne tout le monde à des degrés très divers et est plus ou moins gênante dans sa vie quotidienne. Fréquemment on cherche à remplacer cette activité par une autre beaucoup plus agréable mais généralement moins pertinente.

Pourquoi procrastine-t-on?

Les neurosciences apportent des réponses sur ce comportement d’évitement. En réalité, elles nous montrent que la procrastination ne vient pas de la mauvaise gestion du temps mais plutôt de la mauvaise gestion des émotions. Car lorsque l’on remet à plus tard des actions cela procure voire induit des émotions négatives telles que l’anxiété, la peur de l’échec, de l’erreur, de réussir, la frustration ou l’ennui. A ce moment là c’est l’amygdale, la région cérébrale impliquée dans la détection des menaces, la gestion des émotions et le stress qui s’active. On passe alors dans un mode archaïque et c’est notre cerveau reptilien qui prend le dessus  « On s’enfuit, on s’échappe, on ne passe pas à l’action, car c’est dangereux ». Ici se joue le stress d’inhibition; en d’autres termes “ je ne fais pas car il y aura bien quelqu’un qui s’en chargera”. Au lieu du cortex préfrontal, siège de la rationalisation, du contrôle des pulsions, de la planification…

Selon Tony Robbins, “tout ce que nous faisons dans notre vie, nous le faisons soit pour gagner plus de plaisir, soit pour éviter la souffrance”. Pour lui, la procrastination est donc un “silent Killer” qui nous conduit à l’immobilisme. On préfère ne rien faire plutôt que prendre le risque de souffrir (peur du regard des autres, de l’échec etc…) Notre cerveau est donc sans cesse en train d’évaluer notre niveau de plaisir versus notre niveau de souffrance. 

Faire un état des lieux de la procrastination de votre jeune

Alors comment aider votre ado à augmenter son niveau de plaisir et donc cesser de procrastiner. Ici il est donc intéressant de s’interroger pourquoi il ne passe pas à l’action et sur les conséquences qui s’en suivent?

Voici quelques questions à lui poser pour l’aider à passer à l’action comme préparer ses examens ou s’inscrire dans des établissements d’études supérieures par exemple

  1. En quoi ne pas changer de comportement va lui apporter plus de souffrance (que de changer de comportement)
  2. En quoi changer de comportement va lui apporter du plaisir?
  3. En pensant à cette action, qu’est ce que cela va lui coûter s’il ne la fait pas?
  4. Quels vont être les bénéfices quand il va passer à l´action?
  5. Quelle action devrait-il faire?
  6. Quelle est la souffrance liée à cette action l’a fait procrastiner? Par exemple, face à un sentiment de peur, il peut être agité, anxieux, désorienté, confus, dispersé. Alors que s’il éprouve de la joie il sera passionné, enthousiaste, léger voire détendu.

OK allez vous me dire, une fois que votre ado a clarifié les raisons qui le poussent à remettre tout au lendemain, comment l’aider à mieux gérer son temps

Comment l’aider à passer à l’action ?

Identifier ses priorités

Tout d’abord, il faut qu’il sache identifier ses priorités. C’est-à-dire rechercher un résultat maximum en un minimum de temps et ainsi être efficace et efficient.

Pour cela, il peut utiliser la matrice d’Eisenhower qui a pour but de prioriser aisément en fonction de deux axes : Importance et Urgence. Ce qui permet de dessiner 4 quadrants distincts :

Quadrant 1 : les tâches importantes et urgentes,

Quadrant 2 : les tâches importantes, mais non urgentes,

Quadrant 3 : les tâches non importantes, mais urgentes,

Quadrant 4 : Les tâches non importantes et non urgentes.

Le cadran urgent / important est bien sûr la priorité absolue en termes de traitement des tâches. 

Cet outil est applicable dans bien des domaines et à tous les âges. Que ce soit dans la gestion de son temps, l’organisation de son travail, la priorisation ou la prise de décision par exemple.

Puis, il y a le questionnement comme on l’a vu précé́demment qui va permettre à votre jeune de prendre conscience dans un 1er temps des avantages qu’il a à repousser certaines tâches ; puis quel est le prix à payer, qu’est-ce qu’il y perd en ne changeant pas ses habitudes. Ainsi il pourra choisir les nouvelles habitudes qu’il décide d’adopter et celles qu’il préfère supprimer.

La méthode des petits pas

Ensuite une autre stratégie pour éviter voire supprimer la procrastination est la méthode des petits pas. Par exemple, découper une matière en petites tâches en identifiant les ressources disponibles (matériel, temps, connaissances, personnes)  et les compétences à développer. Pour cela, votre jeune peut s’appuyer sur le Mind Mapping (les cartes mentales), les plannings sur plusieurs semaines et les listes journalières. De cette manière, il découpe son objectif tel que réviser la seconde guerre mondiale en histoire en plusieurs petits objectifs.

Si l’on prend un planning d’étude tout au long de l’année ; cela peut donner ceci

  • faire un planning sur 2 semaines
  • noter les activités extrascolaires d’une couleur en prenant en compte les trajets et les rendez-vous ou sorties exceptionnelles
  • chaque soir regarder sur son agenda pour relever tout ce qui a à faire pour le lendemain et les jours suivants et ainsi compléter le planning en répartissant le travail à J-3 au minimum. Il est à noter qu’il est préférable de commencer par la théorie, les leçons avant les devoirs
  • estimer un temps pour chaque tâche
  • Après 50 minutes de travail, prévoir 10 min de pause que votre ado indiquera aussi sur son planning avec une autre couleur. Nous lui conseillons ici de mettre un timer lors de sa pause car s’il fait une pause trop longue, il perdra en efficacité.
  • quand une tâche est terminée, la barrer car c’est encourageant de se voir progresser.
  • ne pas hésiter à mettre ce planning dans son agenda.

Reprogrammer son mental

Enfin, il est primordial de changer d’état d’esprit. Car même si je viens de vous donner quelques astuces pour limiter la procrastination, il ne suffit pas de les mettre en pratique bêtement. Pour avoir un réel impact et être efficace, votre ado ou vous-même devez changer de paradigme en abordant un nouvel état d’esprit sur vos urgences et votre efficacité personnelle. Ainsi vous pourrez changer vos habitudes sur le long terme.

Nous espérons que cet épisode vous aura donné des clés pour que les discussions autour de la gestion du temps de votre ado ne figurent plus au menu de vos repas familiaux.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Cécile SOLAR

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Rencontrez Odile COLLENOT

coach professionnelle certifiée

Odile est membre du Collectif des Spécialistes en Orientation

Maman de trois enfants, Odile a été très rapidement été confrontée et parfois même dépassée par leurs difficultés scolaires.
En effet sa formation d’ingénieur et les différents postes qu’elle occupait alors dans une grande entreprise informatique ne l’avaient pas préparée à comprendre et savoir accompagner un enfant en difficulté.
Elle a alors décidé de s’intéresser à des méthodes pédagogiques alternatives et des outils de PNL pour aider ses enfants à identifier leurs difficultés et à devenir autonomes.
Odile pense que c’est au travers de cette expérience qu’elle a comprit que sa motivation profonde était de lutter contre l’échec scolaire et elle a depuis décidé d’en faire son métier.
Aujourd’hui certifiée coach professionnel, Odile aide les jeunes à prendre conscience de leurs talents, à se mettre en mouvement et à devenir acteurs de leurs projets de vie avec toute sa bienveillance et son dynamisme.

Où se déroulent les accompagnements avec Odile ?

Odile intervient en présentiel dans le Val-de-Marne (Saint-Maur des Fossés et communes environnantes) ou en visio

Pour entrer en contact avec Odile


Présentation du CPES Sciences des données Santé Société de Palaiseau Paris-Saclay : Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures

Madame Charline Avenel, Rectrice de l’Académie de Versailles, présente le nouveau CPES (Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures) qui se déroule au Lycée International de Palaiseau Paris-Saclay. Ce cycle de formation de trois ans a pour thème Sciences des données, Santé et société et est organisé en partenariat avec l’Université Paris Saclay, l’ENS, l’Institut Polytechnique de Paris et HEC.

Il permet d’obtenir une équivalence grade de licence et met l’accent sur l’ouverture sociale et l’équilibre hommes/femmes.

Les candidatures s’effectuent sur Parcoursup.

Texte de l’interview audio de Madame La Rectrice de l’Académie de Versailles

Je suis aujourd’hui en présence de madame Charline Avenel, Rectrice de l’Académie de Versailles, et l’objectif de cet échange est de vous présenter, à vous chers auditeurs, le nouveau CPES. C’est un cycle pluridisciplinaire d’études supérieures qui a pour thème Sciences des données, Santé et société. Je m’adresse à vous, Madame. Pourquoi est ce que vous avez choisi le format CPES ? Et surtout, quel est l’originalité de ce format ?

C’est un cycle pluridisciplinaire d’études supérieures sur les sciences des données Santé et Société dans le Lycée international de Palaiseau Paris-Saclay. Les CPES sont des parcours qui au fond, conjuguent le meilleur de la classe prépa, le meilleur de l’université et le meilleur de la grande école. Ce sont des parcours de formation de bac plus trois, donc on arrive avec trois ans d’études de haut niveau, exigeants. Les étudiants y sont admis par sélection sur dossier. Ils doivent avoir des compétences solides, des profils divers et cela leur permet d’avoir un ensemble de disciplines. Donc c’est pluridisciplinaire et interdisciplinaire pour vraiment décloisonner les savoirs et les méthodes.

Vous avez monté ce CPES en partenariat. Quels sont les partenaires et quelle organisation avez-vous adopté pour ces enseignements ?

Je suis très fière du partenariat autour de ce cycle pluridisciplinaire puisque, outre le lycée, le Lycée international de Palaiseau Paris-Saclay, qui est un très beau lycée qui vient de sortir de terre quasiment, il a deux ans, ce projet a été bâti avec l’Université Paris Saclay, l’ENS, l’Institut Polytechnique de Paris et HEC. Les enseignements vont se faire au lycée mais aussi un peu dans les écoles qui sont partenaires et avec certains de leurs enseignants. Et l’Université de Paris Saclay, par exemple, a une vraie expertise dans les formations en sciences des données. l’Institut Polytechnique, là aussi, a une vraie expertise dans les bases en algorithmique. Et puis HEC va être présent en troisième année, notamment pour accompagner les projets d’entrepreneuriat.

Pourquoi est ce que vous avez choisi cette thématique Société et Santé ?

Les thématiques, c’est vraiment autour de la donnée. Les données qu’on articule avec les sujets de santé d’une part, et de société d’autre part. La science des données, c’est aujourd’hui complètement central. C’est l’outil incontournable pour analyser les phénomènes, les comprendre et je dirais même pour transformer le monde. Tout fonctionne aujourd’hui avec les données. La maîtrise des données est très importante et cette formation, elle part de cela. Donc ça requiert une solide formation, en mathématiques notamment, mais pour aller vers des applications qui sont des applications liées au secteur de la santé, liées à des applications aussi de politiques publiques, d’économie, de sociologie, d’éthique, d’affaires publiques ou encore de commerce. Vous voyez, c’est à la fois quelque chose d’assez théorique, fondé sur une assise forte sur les mathématiques, mais en même temps qui a une vocation d’exploitation de ces sciences des données dans des champs très concrets.

Comment est-ce que vous comptez accompagner ces élèves ? Et vous avez parlé du public ? Peut être qu’on peut redire un peu plus sur les profils d’élèves que vous attendez ou le profil de candidats que vous attendez.

Dès l’année prochaine, nous aurons 50 élèves dans cette première promotion du CPES. Tout ça se fait dans un très beau lycée qui a un internat vivant, sympathique et qui va permettre d’accueillir les élèves, notamment le week end. C’est important de pouvoir accueillir les élèves le week end car nous avons une ambition d’ouverture sociale très forte. Nous cherchons des élèves qui vont être très forts avec un très bon niveau académique, beaucoup de détermination. Mais nous souhaitons avoir 40 % de boursiers. Et puis j’aimerais beaucoup que nous ayons au moins 50% de filles. Donc les conditions le permettent puisqu’on a cet internat qui est à quelques mètres des laboratoires de Polytechnique. Et puis par ailleurs, le fait qu’on soit au cœur du plateau de Saclay en partenariat avec les écoles, ça va permettre de mettre en place du mentorat avec les étudiants de ces écoles. Enfin, il y a des bourses et des financements additionnels qui peuvent venir accompagner cette dimension d’ouverture sociale très intéressante.

Peut être qu’on peut rappeler concrètement ce qu’apporte un CPES en termes peut être de diplôme, peut être expliquer aussi en termes de durée.

Le CPES, c’est trois ans. Ça donne accès à une équivalence grade de licence. Et par ailleurs le contenu de la formation, pour se représenter un petit peu ce qu’est la formation, c’est d’abord un bloc fondamental autour des mathématiques, de l’informatique, des sciences, des données, de l’économie, les sciences sociales, les politiques sociales et santé. C’est aussi un bloc de spécialisation où l’on choisit plutôt d’appliquer cela à la santé ou plutôt aux sciences société. Et puis il y a des blocs transverses, la recherche et l’entrepreneuriat, avec des conférences thématiques, de la conduite de projets, des ateliers d’idéation, de l’incubation. Et puis un grand bloc d’ouverture personnel puisque notamment nous prodiguons un certain nombre de ces enseignements en anglais, ce qui fait la spécificité pédagogique de ce CPES. C’est d’abord une partie des enseignements disciplinaires dispensés en anglais. Ensuite, une attention particulière est accordée à la formation par la recherche et aux projets. Et puis enfin, une dimension de création, d’idéation, d’entrepreneuriat. Ces trois éléments, on les retrouvera pas dans d’autres CPES en France. C’est assez unique, mais c’est aussi parce que c’est assez unique d’être dans cet écosystème avec ces partenaires là sur le plateau de Saclay.

Pour candidater, c’est sur Parcoursup?

C’est sur Parcoursup, on le trouve très facilement.

Et puis on trouvera une fiche très détaillée sur laquelle sont indiqués, entre autres, ce qu’on n’a pas à citer aujourd’hui, les poursuite d’études possibles après ce CPES. Est ce qu’il y avait d’autres choses que vous vouliez ajouter ?

J’espère que cette formation trouvera son public. J’espère vraiment vivement que nous aurons des jeunes femmes qui viendront dans ces métiers, dans cette formation. C’est fait pour elles. C’est vraiment fait pour comprendre le monde et puis pour se donner les moyens de le transformer. Un appel donc aux jeunes femmes que je fais aujourd’hui et pour susciter leur ambition sur ces questions.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Brigitte BEGOUEN

Biologie-Écologie : le choix des spécialités en bac général

La spécialité Biologie-Écologie fait partie des 13 matières proposées dans le cadre de la réforme du Bac général. Les élèves de Seconde doivent choisir avant l’entrée en classe de Première 3 enseignements de spécialité parmi celles-ci.

Le choix parmi 13 spécialités

Depuis la réforme du Bac général en 2020, les élèves de Seconde doivent choisir avant l’entrée en classe de Première 3 enseignements de spécialité parmi 13 matières proposées. Ces 3 spécialités viennent en complément du tronc commun.

On distingue d’un côté les 7 enseignements dits « classiques » communs à la plupart des lycées et de l’autre 6 enseignements moins répandus. Voici la liste :

Les 7 enseignements de spécialités classiques

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
  • Humanités, littérature et philosophie
  • Langues, littérature et culture étrangère & Langues, littérature et culture régionale
  • Mathématiques
  • Physique-chimie
  • Sciences de la vie et de la Terre
  • Sciences économiques et sociales

Les 6 enseignements de spécialités moins répandus

  • Arts (au choix parmi arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse ou histoire des arts ou musique ou théâtre ou arts du cirque)
  • Biologie & écologie (dans les lycées d’enseignement général et technologique agricole)
  • Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives
  • Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité
  • Numérique et sciences informatiques
  • Sciences de l’ingénieur

Dans cet épisode, nous abordons la spécialité Biologie-Écologie

Cette spécialité est proposée uniquement dans les lycées agricoles.

Cet enseignement a pour objectifs d’acquérir et de consolider des connaissances sur l’organisation et le fonctionnement des systèmes vivants, d’aborder des problématiques écologiques et biologiques avec des arguments scientifiques.

Le programme

Le programme est centré sur l’étude des milieux, de la biodiversité et des interactions au sein d’un écosystème.

Les thématiques abordées dans la spécialité Biologie-écologie sont :

  • Enjeux environnementaux : ressources, biodiversité, écosystèmes, climat
  • Enjeux de santé publique : alimentation, environnement, activité physique, comportement à risque, patrimoine génétique.

En première, la spécialité biologie-écologie est enseignée 4h par semaine.

Si la spécialité est abandonnée en fin de première, c’est la moyenne des notes de l’année qui est prise en compte sous forme d’un contrôle continu avec un coefficient de 8 au Bac.

En terminale, la spécialité biologie-écologie est enseignée 6h par semaine.

Si l’élève choisit de poursuivre la spécialité en Terminale , le coefficient de l’ épreuve finale est de 16.

Quelles poursuites d’études après la spécialité Ecologie Biologie?

Elle permet de candidater en

  • Licence Biologie, Développement Durable, Environnement, Physique ou SVT
  • Elle est également conseillée pour entrer en
  • Classe préparatoire scientifique
  • Ecole d’ingénieur spécialisée en Développement durable, Environnement , Agronomie , Agroalimentaire …
  • BUT Génie Biologique
  • BTS en 2 ans comme  le BTS Métiers des services à l’environnement, BTS Métiers de l’eau, BTS Analyses de Biologie Médicale,  BTS biotechnologies

Pour aller plus loin n’hésitez pas à consulter le site Horizons 21 qui permet de tester les combinaisons d’enseignements de spécialité et les domaines de formation et de métiers sur lesquels ces enseignements peuvent déboucher


liens évoqués dans l’épisode :

👉Simulez vos combinaisons de spécialités et découvrez les perspectives de formations et de métiers qui s’offrent à vous.

https://www.horizons21.fr/

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Cet épisode est proposé par Brigitte BEGOUEN

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Les 7 enseignements de spécialités classiques

Les 6 enseignements de spécialités moins répandus

Le site Horizons 21e

➡️ Complétez vos connaissances sur le sujet des Spécialités

Ces ressources sont fournies par AZIMUT Parlons orientation, une ressource de référence pour l’orientation scolaire et professionnelle. Fondé par Perrine Corvaisier et sa fille Charlotte, nous nous appuyons sur un collectif de spécialistes, experts du domaine de l’orientation.

Éducation physique, pratiques et culture sportives (EPPCS) : le choix des spécialités en bac général

La spécialité Éducation physique, pratiques et culture sportives (EPPCS) fait partie des 13 matières proposées dans le cadre de la réforme du Bac général. Les élèves de Seconde doivent choisir avant l’entrée en classe de Première 3 enseignements de spécialité parmi celles-ci.

Le choix parmi 13 spécialités

Depuis la réforme du Bac général en 2020, les élèves de Seconde doivent choisir avant l’entrée en classe de Première 3 enseignements de spécialité parmi 13 matières proposées. Ces 3 spécialités viennent en complément du tronc commun.

On distingue d’un côté les 7 enseignements dits « classiques » communs à la plupart des lycées et de l’autre 6 enseignements moins répandus. Voici la liste :

Les 7 enseignements de spécialités classiques

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
  • Humanités, littérature et philosophie
  • Langues, littérature et culture étrangère & Langues, littérature et culture régionale
  • Mathématiques
  • Physique-chimie
  • Sciences de la vie et de la Terre
  • Sciences économiques et sociales

Les 6 enseignements de spécialités moins répandus

  • Arts (au choix parmi arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse ou histoire des arts ou musique ou théâtre ou arts du cirque)
  • Biologie & écologie (dans les lycées d’enseignement général et technologique agricole)
  • Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives
  • Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité
  • Numérique et sciences informatiques
  • Sciences de l’ingénieur

Dans cet épisode, nous abordons la spécialité Education physique, pratiques et culture sportives (EPPCS)

Cette nouvelle spécialité est proposée depuis la rentrée 2021. Elle est proposée dans quelques lycées seulement.

Elle s’adresse à tous les élèves qui aiment le sport et qui ont des perspectives de parcours dans les domaines du sport.

Les thématiques de la spécialité EPS sont :

  • Culture sportive
  • Pratiques et activités sportives
  • Mises en situation ou conduites de projets (événement sportif, activité pédagogique …)

Avec trois objectifs principaux :

  • Le développement de compétences dans plusieurs activités physiques, sportives et artistiques (APSA).
  • Le développement d’un regard critique ;
  • Le développement de compétences transversales.

Programme

En première, la spécialité EPPCS est enseignée 4h par semaine.

Si la spécialité est abandonnée en fin de première, c’est la moyenne des notes de l’année qui est prise en compte sous forme d’un contrôle continu avec un coefficient de 8 au Bac.

Si l’élève choisit de poursuivre la spécialité en Terminale, alors l’enseignement passe à 6 heures par semaine avec une épreuve terminale de coefficient 16 au bac.

L’épreuve finale se divise en trois parties :

  • Un écrit de 3h30 composé d’une dissertation et d’une étude de documents
  • Un oral de 15 minutes
  • Et la pratique sur une activité sportive choisie par l’élève, parmi celles que propose l’établissement

Quelles poursuites d’études après la spécialité EPPCS?

La spécialité EPPCS est particulièrement adaptée pour s’orienter vers :

La Licence STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives)

Mais aussi pour

  • Les Concours de l’enseignement
  • Une Formation en commerce, marketing ou management spécialisé dans le sport.
  • Les formations liées aux Métiers de la santé et du bien-être
  • Les Formations en lien avec les loisirs ou le tourisme

Pour aller plus loin n’hésitez pas à consulter le site Horizons 21 qui permet de tester les combinaisons d’enseignements de spécialité et les domaines de formation et de métiers sur lesquels ces enseignements peuvent déboucher


liens évoqués dans l’épisode :

👉Simulez vos combinaisons de spécialités et découvrez les perspectives de formations et de métiers qui s’offrent à vous.

https://www.horizons21.fr/

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Cet épisode est proposé par Brigitte BEGOUEN

🎧 Les épisodes du podcast sur le thème du choix des enseignements de spécialités pour le bac général

Les 7 enseignements de spécialités classiques

Les 6 enseignements de spécialités moins répandus

Le site Horizons 21e

➡️ Complétez vos connaissances sur le sujet des Spécialités

Ces ressources sont fournies par AZIMUT Parlons orientation, une ressource de référence pour l’orientation scolaire et professionnelle. Fondé par Perrine Corvaisier et sa fille Charlotte, nous nous appuyons sur un collectif de spécialistes, experts du domaine de l’orientation.

Arts : le choix des spécialités en bac général

La spécialité Arts fait partie des 13 matières proposées dans le cadre de la réforme du Bac général. Les élèves de Seconde doivent choisir avant l’entrée en classe de Première 3 enseignements de spécialité parmi celles-ci.

Le choix parmi 13 spécialités

Depuis la réforme du Bac général en 2020, les élèves de Seconde doivent choisir avant l’entrée en classe de Première 3 enseignements de spécialité parmi 13 matières proposées. Ces 3 spécialités viennent en complément du tronc commun.

On distingue d’un côté les 7 enseignements dits « classiques » communs à la plupart des lycées et de l’autre 6 enseignements moins répandus. Voici la liste :

Les 7 enseignements de spécialités classiques

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
  • Humanités, littérature et philosophie
  • Langues, littérature et culture étrangère & Langues, littérature et culture régionale
  • Mathématiques
  • Physique-chimie
  • Sciences de la vie et de la Terre
  • Sciences économiques et sociales

Les 6 enseignements de spécialités moins répandus

  • Arts (au choix parmi arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse ou histoire des arts ou musique ou théâtre ou arts du cirque)
  • Biologie & écologie (dans les lycées d’enseignement général et technologique agricole)
  • Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives
  • Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité
  • Numérique et sciences informatiques
  • Sciences de l’ingénieur

Dans cet épisode, nous abordons la spécialité Arts : Arts du cirque Arts plastiques Cinéma-audiovisuel Danse Histoire des arts Musique Théâtre

Dans cet épisode, nous aborderons la spécialité Arts qui fait partie des spécialités proposées dans certains lycées seulement.

Elle s’inscrit dans la continuité de l’option “Art” proposée en Seconde.

La spécialité Arts a pour objectif la pratique artistique et le renforcement des connaissances culturelles dans une des sous-spécialités, parmi les sept proposées :

  • – Arts du cirque
  • – Arts plastiques
  • – Cinéma-audiovisuel
  • – Danse
  • – Histoire des arts
  • – Musique
  • – Théâtre

L’enseignement est propre à chaque sous-spécialité mais les compétences travaillées restent similaires : stimulation de l’imaginaire au service de la création, exigence méthodologique, capacité d’abstraction, esprit de collaboration et sens de l’analyse critique.

Ces compétences transversales sont transposables à de nombreuses voies d’études.

Le programme

En première, la spécialité Arts est enseignée 4h par semaine.

Si la spécialité est abandonnée en fin de première, c’est la moyenne des notes de l’année qui est prise en compte sous forme d’un contrôle continu avec un coefficient de 8 au Bac.

Si l’élève choisit de poursuivre la spécialité Arts en Terminale, alors l’enseignement passe à 6 heures par semaine avec une épreuve terminale de coefficient 16 au bac.

Quelles poursuites d’études après la spécialité Arts?

La spécialité Arts est fortement conseillée pour s’orienter vers :

  • Les filières universitaires dans des domaines artistiques (arts plastiques, danse, théâtre, etc.)
  • Les Classes préparatoires aux écoles d’arts et notamment la prépa Art& design
  • Les écoles spécialisées (beaux-arts, arts appliqués, architecture, cinéma, animation, photo…)
  • Un DNMADE (diplôme national des métiers d’art et du design)
  • Un Brevet de technicien supérieur BTS en 2 ans dans un domaine artistique

Pour aller plus loin n’hésitez pas à consulter le site Horizons 21 qui permet de tester les combinaisons d’enseignements de spécialité et les domaines de formation et de métiers sur lesquels ces enseignements peuvent déboucher


liens évoqués dans l’épisode :

👉Simulez vos combinaisons de spécialités et découvrez les perspectives de formations et de métiers qui s’offrent à vous.

https://www.horizons21.fr/

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Les 7 enseignements de spécialités classiques

Les 6 enseignements de spécialités moins répandus

Le site Horizons 21e

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Ces ressources sont fournies par AZIMUT Parlons orientation, une ressource de référence pour l’orientation scolaire et professionnelle. Fondé par Perrine Corvaisier et sa fille Charlotte, nous nous appuyons sur un collectif de spécialistes, experts du domaine de l’orientation.